Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:
Maspero, Gaston: La grande inscription de Béni-Hassan
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0196
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
176 La grande inscription de Béni-Hassan.

cette petite dynastie locale, ce que le Bab-el-Molouk fut plus tard pour les membres des
grandes dynasties thébaines: ils y firent creuser leurs tombeaux côte à côte dans les flancs
de la montagne. Par malheur, on n'a jamais songé à recueillir tous les textes, si courts
soient-ils, qui subsistent dans leurs chambres funéraires : faute de documents, leur filiation et

prendre que celles des familles d'Amoni
né de la dame " Dflfl==â=l (Tom-

^ □

m (Tom-

leur classification ne sont guères plus faciles à entre
et de Klmoumhotpou. Ils sont au nombre de trois ; ^

beau n° 9), "^j*^ n^ ^e *a dame ^^^^( (Tombeau n° 6) et ^~jjfj né de
beau n° 7). Leur arbre généalogique dressé au moyen des indications monumentales se pré
sente comme il suit:

Xe la dame Arihotpou Xd la dame Hotep-r-wotji

NoUTRI NAKHT BOQIT

la dame Khnoumhotpou—Khiti la dame Nofri-hout . . .

Noutri-Nakht apparaît comme isolé, sans (pie rien indique ce qu'était son père avant
lui : on sait qu'il était prince de Meh, mais on n'a aucune indication précise sur l'origine de sa
famille. Au contraire, Boqit et son fils Khiti se sont succédé directement. Leurs tombeaux qui
renferment les mêmes peintures et paraissent n'être que la reproduction d'un original commun,
présentent la plus grande analogie de style avec le tombeau de Khnoumhotpou. De plus les

n ca aaaaaa r\

noms sont les mêmes que ceux qu'on retrouve au tombeau de Khnoumhotpou, j l{

et indiquent soit la génération contemporaine, soit la génération précédente, soit la génération
suivante. Enfin, le fils de Khiti, porte dans son protocole un titre qui peut servir

d'indice. Le nome de Meh, étendu sur les deux rives du fleuve, tantôt pouvait ne former
qu'une principauté unique, tantôt pouvait se diviser en deux principautés au moins, celle de
Meh, et celle de Minièh. Amoni avait été ^, ainsi que son père Xa, Noutri-Nakht,
et Boqit: Khiti est ^\ 0 , prince de Meh, tout entier, littéralement, selon sa

aaaaaa

forme. Si cette épithète indique un état de choses dans lequel les deux principautés formant
le nome sont réunies dans la même main, la position de Khiti devient relativement facile à
fixer. En effet, sous Amenemhaït Ier et sous Ousirtasen Ier, le nom est toujours séparé en
deux, Xb, Nakht, représentent la succession dans Minièh, xb, Amoni, la succession dans Meh.
A partir de l'an XIX d'Amenemhaït II, jusqu'à l'an VI d'Ousirtasen II, Khnoumhotpou
règne dans Minièh, tandis qu'un autre nomarque règne dans Meh. Cet autre nomarque ne

peut être ^ car celui-ci a le titre de ^ i ijr Jj fv/.v/y qui appartient à Khnoumhotpou

et semble indiquer une autorité réelle sur la partie est du nome formant la principauté de
Minièh. Ces divisions d'un même nome en plusieurs petits états indépendants n'ont rien qui
doivent surprendre. En étudiant les indications de géographie politique données par la stèle
de Pionkhi, on voit que le même prince réunissait sous son autorité des parcelles de territoire
situés dans les limites de plusieurs nomes : ce qui est vrai pour l'époque de Pionkhi l'est
également pour les temps de la XIIe dynastie. Afin de ne pas prolonger cette discussion
outre mesure, je dresserai provisoirement la série des princes de Meh de la manière suivante:
 
Annotationen