Varia.
203
lecture nuheh; dans ce cas il faut rapprocher le groupe de | (Birch, loc. laud., 441),
WAAA \ ^ f, (PlEERET, Voc, 275).
§ 11. M. le Page Kenouf a donné (Zeitschrift, 1872, p. 25) deux exemples de
chute de la nasale devant un t: , copt. ct, copt. &t. Originairement, cela a dû
être une particularité dialectale (cf. j«.eT M. « decem » à côté de m.m- T. « decem in compo-
sais », j«.eTpc M. « testis » à côté de MtiTpc T ; ^.e-©- M. « particula praefixa », à côté de m.\it
T. etc.), avant de s'être introduite dans la langue courante.
A ces exemples je crois pouvoir en ajouter un nouveau. Il apparaît dans les inscrip-
tions égyptiennes, vers l'époque des Hyksos 1 ou peu après, un préfixe formé par la composition-
de l'article et du support relatif, qui entre surtout dans la formation de noms propres, et dont
le sens, sous ce rapport, correspond à peu près à celui du groupe "jj^h (comme par exemple
dans jr* -wv^ l - etc.). La forme masculine de ce préfixe est , la féminine en est
ou (aux basses époques) A/WW\, par exemple
n
i □
AAA/SAA
□
A/WW\
□
AAAAAA
□ <-*A
1
□
1/ 7TH 11111 Cl W
□ <=>o
AAAAM O—û j (J £Zi
□ S
AA/WNA
□_-<n ^ -\ a/ww\ j>--1
Cl i-
A^WNA
□
1 QEEED tQ
/WW\A AMAM
AA/VWA <^-> ©
/WWV\
û| M I
etc.
C'est à la forme féminine du préfixe que se rencontre Pélision dont nous venons de
parler. Jusqu'ici je ne l'ai vue que dans
(var- 3
Sffiffi Tet-amen-neb-nesu-toui'1.
1) D'après le dictionnaire des noms hiéroglyphiques, c'est toujours le cas pour la forme féminine.
Pour les masculins il y a quelques exceptions, qui cependant empiètent à peine sur la règle. Faut-il voir
dans l'existence de cette formation une influence des langues sémitiques?
2) Musée archéologique de Copenhague, stèle n° 7. (Lieblein, Aegypt. Denkmaler, pl. 32, n° 47.)
203
lecture nuheh; dans ce cas il faut rapprocher le groupe de | (Birch, loc. laud., 441),
WAAA \ ^ f, (PlEERET, Voc, 275).
§ 11. M. le Page Kenouf a donné (Zeitschrift, 1872, p. 25) deux exemples de
chute de la nasale devant un t: , copt. ct, copt. &t. Originairement, cela a dû
être une particularité dialectale (cf. j«.eT M. « decem » à côté de m.m- T. « decem in compo-
sais », j«.eTpc M. « testis » à côté de MtiTpc T ; ^.e-©- M. « particula praefixa », à côté de m.\it
T. etc.), avant de s'être introduite dans la langue courante.
A ces exemples je crois pouvoir en ajouter un nouveau. Il apparaît dans les inscrip-
tions égyptiennes, vers l'époque des Hyksos 1 ou peu après, un préfixe formé par la composition-
de l'article et du support relatif, qui entre surtout dans la formation de noms propres, et dont
le sens, sous ce rapport, correspond à peu près à celui du groupe "jj^h (comme par exemple
dans jr* -wv^ l - etc.). La forme masculine de ce préfixe est , la féminine en est
ou (aux basses époques) A/WW\, par exemple
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AAA/SAA
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1 QEEED tQ
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AA/VWA <^-> ©
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etc.
C'est à la forme féminine du préfixe que se rencontre Pélision dont nous venons de
parler. Jusqu'ici je ne l'ai vue que dans
(var- 3
Sffiffi Tet-amen-neb-nesu-toui'1.
1) D'après le dictionnaire des noms hiéroglyphiques, c'est toujours le cas pour la forme féminine.
Pour les masculins il y a quelques exceptions, qui cependant empiètent à peine sur la règle. Faut-il voir
dans l'existence de cette formation une influence des langues sémitiques?
2) Musée archéologique de Copenhague, stèle n° 7. (Lieblein, Aegypt. Denkmaler, pl. 32, n° 47.)