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Vaeia.
§. 9. «Le préposé de la gravure» J^sJ^<=y=>® que le Dictionnaire dé M. Lieblein
donne sous le numéro 851, figure encore sur un monument (naos) inédit du musée de Tor-
valdsen de Copenhague. En voici les inscriptions:
1. Sur le tablier d'un homme qui est debout dans le naos: <—
»
© - a i- û
4 j &^DD^'Cy> i w <<offrande Par-devant Ptah-Sokar pour le ka du préposé
de la gravure Pakaroti».
aawm
2. Autour du naos courent:
a i a * (-î a_a a v i--1 a m ^-wa „y i__1,--q
/wvw
aaaaaa
aa/vw\
^->, /vvwv\
aaa/\aa
<2 wvm -<s>- ^/Tt^ i w
«Proscynème à Harmachis afin qu'il accorde les souffles qui sortent de lui, de l'eau
»de libation qui sort de l'inondation, de s'abreuver par le tourbillon du fleuve, à l'Osiris
» Pakaroti .... »
q □ f
.""III
aa/w\a
i o ^—a g <rr> ^ ^
^ ■* —— ^> AAAAAA ,
3® i
aa/vwa
y», /-rï A /-[ i 1 ffA aaa^a | ^ jj i etc.
«Proscynème à Amon-Ka afin qu'il accorde que mon nom existe, par mes actions,
à tout jamais, que ma statue, par son patronage, soit en mémoire perpétuelle sur terre, au
ka de Pakaroti.
»
aaaaaa
§. 10. ^ ^ ^ ^>=. Les Dictionnaires (Brugsch, p. 975, Pierret, p. 361, Birch, p. 361,
le dernier avec hésitation) donnent ce mot qui est tiré de la stèle de Bachtan, sous la
lettre ^. L'analogie avec des formes telles que |i<^>^? j( ^ j[> J |, |? I ^ ( etc-1 exige la
"^=5. Ajoutons à cela que la lecture du signe /::y::5' est restée inconnue (car M. Maspeko a reconnu que
celle qu'il avait proposée [Mélanges d'arch. égypt., Tome II, p. 293, cité clans les Hieroglyph. Inschrîft. de
n
A \>
M. Bergmann, p. 7], A est fondée sur une mauvaise copie de l'original qui porte:
etc. «est donné en offrande du pain blanc par l'épouse royale» [Cf. Brugsch, Dict., p. 1321]). Il n'existe donc
rien qui rende ma supposition invraisemblable. Relativement au signe | du groupe très fréquent l^j^;
je relève aussi bien les remarques qu'y consacre M. de Rougé (Chrest. ég., I, p. 77) que l'affaiblissement constaté
de a en u de la voyelle du groupe / I. Cette dernière circonstance a dû rapprocher le son de cet hiéro-
glyphe d'une des valeurs phonétiques de j, ce qui a eu pour conséquence une confusion dans l'emploi
des deux groupes, analogue à celles de <^> avec M de ^ avec etc. En un mot, si je devais
transcrire le groupe | J\J=^ en écriture de la XIXe dynastie, c'est par le groupe ^ J v~y~ que je vou-
drais le rendre.
1) La combinaison de sons □ 1 s'écrit souvent 1 □ soit pour ménager la place, soit pour quelque
no n p (ç> n
I □ q (Leemans, Mon., III, L. 4) auprès de x £\A (Duplicata du
but ornamental, par exemple
même texte, dans Sharpe, Eg. Insc, I, 9),
□ k\ V5r fLouvre> C 119) à côté de □
n
ètc.
Vaeia.
§. 9. «Le préposé de la gravure» J^sJ^<=y=>® que le Dictionnaire dé M. Lieblein
donne sous le numéro 851, figure encore sur un monument (naos) inédit du musée de Tor-
valdsen de Copenhague. En voici les inscriptions:
1. Sur le tablier d'un homme qui est debout dans le naos: <—
»
© - a i- û
4 j &^DD^'Cy> i w <<offrande Par-devant Ptah-Sokar pour le ka du préposé
de la gravure Pakaroti».
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2. Autour du naos courent:
a i a * (-î a_a a v i--1 a m ^-wa „y i__1,--q
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«Proscynème à Harmachis afin qu'il accorde les souffles qui sortent de lui, de l'eau
»de libation qui sort de l'inondation, de s'abreuver par le tourbillon du fleuve, à l'Osiris
» Pakaroti .... »
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«Proscynème à Amon-Ka afin qu'il accorde que mon nom existe, par mes actions,
à tout jamais, que ma statue, par son patronage, soit en mémoire perpétuelle sur terre, au
ka de Pakaroti.
»
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§. 10. ^ ^ ^ ^>=. Les Dictionnaires (Brugsch, p. 975, Pierret, p. 361, Birch, p. 361,
le dernier avec hésitation) donnent ce mot qui est tiré de la stèle de Bachtan, sous la
lettre ^. L'analogie avec des formes telles que |i<^>^? j( ^ j[> J |, |? I ^ ( etc-1 exige la
"^=5. Ajoutons à cela que la lecture du signe /::y::5' est restée inconnue (car M. Maspeko a reconnu que
celle qu'il avait proposée [Mélanges d'arch. égypt., Tome II, p. 293, cité clans les Hieroglyph. Inschrîft. de
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A \>
M. Bergmann, p. 7], A est fondée sur une mauvaise copie de l'original qui porte:
etc. «est donné en offrande du pain blanc par l'épouse royale» [Cf. Brugsch, Dict., p. 1321]). Il n'existe donc
rien qui rende ma supposition invraisemblable. Relativement au signe | du groupe très fréquent l^j^;
je relève aussi bien les remarques qu'y consacre M. de Rougé (Chrest. ég., I, p. 77) que l'affaiblissement constaté
de a en u de la voyelle du groupe / I. Cette dernière circonstance a dû rapprocher le son de cet hiéro-
glyphe d'une des valeurs phonétiques de j, ce qui a eu pour conséquence une confusion dans l'emploi
des deux groupes, analogue à celles de <^> avec M de ^ avec etc. En un mot, si je devais
transcrire le groupe | J\J=^ en écriture de la XIXe dynastie, c'est par le groupe ^ J v~y~ que je vou-
drais le rendre.
1) La combinaison de sons □ 1 s'écrit souvent 1 □ soit pour ménager la place, soit pour quelque
no n p (ç> n
I □ q (Leemans, Mon., III, L. 4) auprès de x £\A (Duplicata du
but ornamental, par exemple
même texte, dans Sharpe, Eg. Insc, I, 9),
□ k\ V5r fLouvre> C 119) à côté de □
n
ètc.