Note: This is an additional scan to display the colour reference chart and scalebar.
0.5
1 cm
Le pays d'Alasia. 209
LE PAYS D'ALASIA.
PAB
G. Maspbeo.
Le nom de VJy^I Alashiya est donné sur deux des tablettes provenant
de Tel Amarna et publiées par MM. Sayce et Budoe dans les Proceedings of the Society of
Biblical Archœology (n° LXXV1I, 1888, p. 504—506; pl. VIII—IX, p. 564—569; cf. p. 546,
nos 37—38). Ce nom m'a rappelé immédiatement le terme géographique égyptien {j^<~>[o1fXi
que Bhugsch plaçait autrefois dans la plaine de Saron même ou dans son voisinage (Geo-
graphische Inschriften, t. II, p. 40—41) et où Chabas reconnaissait une variante du pays
d'Assour (Voyage d'un Egyptien, p. 225). Aucune difficulté n'existe pour l'équivalence de
jjr a avec [j|fj); la forme bachmourique "A.ôv du mot écrit po, bouche, dans les autres dia-
lectes, nous montre que l'équivalence = <-t|T est légitime, et nous apprend même que
cette vocalisation en es. du bachmourique existait déjà sous la XVIIIe dynastie, confirmant
ainsi une opinion que j'ai souvent émise sur le caractère archaïque de beaucoup des formes
de ce dialecte; enfin ^J>- se retrouve répondant à |1 s égyptienne dans le Kfff
^J>~ Khininsi, et dans le V ^f*- t^ly t^J]^ ^] Siyaodt des inscriptions d'Assourbanipal
pour le Hâkhninsou Q.^ et le Siaout ^ ® des textes égyptiens (Oppert, Mémoire
sur les rapports, p. 55, 57). Non-seulement la transcription cunéiforme est exacte pour les
consonnes, mais elle nous donne des renseignements sur les voyelles et confirme certains
détails de transcription très généralement méconnus des égyptologues. ■1'-'""lt"|,-li ""<' 'V*trk
identification de Alashiya avec Alasa ou Alasia est encore rendue p]=_
qu'une des tablettes du musée de Boulaq, malheureusement inédite, po =_^J _
hiératique de laquelle il résulte qu'elle provenait du roi de fj^jj'^^^Ë- ^^i^S
Le pays f| y ^ se trouve ^mentionné sur une liste du tenj
sius Denkm. III, 131a; Brugsch, Geographische Inschriften II, p. XIII j
Khiti, en Xahauana et devant _V\ q^K) S'
récit "des batailles de liamsés III (Gueene, Fouilles exécutées à Thebes, =_ *^ 5
est dit que Khiti, Qidi, Gargamisha, Aradou, [j&(X) s'étaicn|_r (tf
planté leurs tentes au pays d'Amaourou, c'est-à-dire dans la vallée de 1 =. A-
d'autres textes placent Qodshou. Les textes de la fin de la XIX' 1 O
diverses productions : ^ [°^?] ] (j ( *f ■-f ^lài! |" Ô
(Papyrus Anastasi IV, pl. 15, 1. 2-4), et plus loin : Ç*]
I
I ' ^-i /V VV V V * ■ i_A-- I Lk^. I J*. ~--- — ^
O
O
O
= E
LE PAYS D'ALASIA.
PAB
G. Maspbeo.
Le nom de VJy^I Alashiya est donné sur deux des tablettes provenant
de Tel Amarna et publiées par MM. Sayce et Budoe dans les Proceedings of the Society of
Biblical Archœology (n° LXXV1I, 1888, p. 504—506; pl. VIII—IX, p. 564—569; cf. p. 546,
nos 37—38). Ce nom m'a rappelé immédiatement le terme géographique égyptien {j^<~>[o1fXi
que Bhugsch plaçait autrefois dans la plaine de Saron même ou dans son voisinage (Geo-
graphische Inschriften, t. II, p. 40—41) et où Chabas reconnaissait une variante du pays
d'Assour (Voyage d'un Egyptien, p. 225). Aucune difficulté n'existe pour l'équivalence de
jjr a avec [j|fj); la forme bachmourique "A.ôv du mot écrit po, bouche, dans les autres dia-
lectes, nous montre que l'équivalence = <-t|T est légitime, et nous apprend même que
cette vocalisation en es. du bachmourique existait déjà sous la XVIIIe dynastie, confirmant
ainsi une opinion que j'ai souvent émise sur le caractère archaïque de beaucoup des formes
de ce dialecte; enfin ^J>- se retrouve répondant à |1 s égyptienne dans le Kfff
^J>~ Khininsi, et dans le V ^f*- t^ly t^J]^ ^] Siyaodt des inscriptions d'Assourbanipal
pour le Hâkhninsou Q.^ et le Siaout ^ ® des textes égyptiens (Oppert, Mémoire
sur les rapports, p. 55, 57). Non-seulement la transcription cunéiforme est exacte pour les
consonnes, mais elle nous donne des renseignements sur les voyelles et confirme certains
détails de transcription très généralement méconnus des égyptologues. ■1'-'""lt"|,-li ""<' 'V*trk
identification de Alashiya avec Alasa ou Alasia est encore rendue p]=_
qu'une des tablettes du musée de Boulaq, malheureusement inédite, po =_^J _
hiératique de laquelle il résulte qu'elle provenait du roi de fj^jj'^^^Ë- ^^i^S
Le pays f| y ^ se trouve ^mentionné sur une liste du tenj
sius Denkm. III, 131a; Brugsch, Geographische Inschriften II, p. XIII j
Khiti, en Xahauana et devant _V\ q^K) S'
récit "des batailles de liamsés III (Gueene, Fouilles exécutées à Thebes, =_ *^ 5
est dit que Khiti, Qidi, Gargamisha, Aradou, [j&(X) s'étaicn|_r (tf
planté leurs tentes au pays d'Amaourou, c'est-à-dire dans la vallée de 1 =. A-
d'autres textes placent Qodshou. Les textes de la fin de la XIX' 1 O
diverses productions : ^ [°^?] ] (j ( *f ■-f ^lài! |" Ô
(Papyrus Anastasi IV, pl. 15, 1. 2-4), et plus loin : Ç*]
I
I ' ^-i /V VV V V * ■ i_A-- I Lk^. I J*. ~--- — ^
O
O
O
= E