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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 1-2
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Maspero, Gaston: Notes sur la géographie égyptienne de la Syrie
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Müller, Wilhelm Max: The geographical list of Serreh
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0081
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THE GEOGRAPHICAL LIST OF SERRER

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dans le bassin qu'un ruisseau abondant et un petit étang d'une limpidité parfaite : le
héros égyptien voyage en été ou au début de l'automne, puisqu'il ne mentionne pas les
neiges au moment où il franchit la montagne, et cela suffit à écarter l'objection. A
Yamounéh, deux routes se présentent. La plus méridionale, celle de M. Lortet, descend
vers le sud, longe le petit lac Legmiah, puis tourne brusquement à l'ouest, et arrive au
point culminant quatre heures après le départ d'Yamounéh. Du sommet du col, on
aperçoit de très près le Sannîn, puis on redescend brusquement sur Afka, où l'on pénètre
dans la vallée du Nahr Ibrahim. La voie la plus septentrionale, celle de Renan, va plus
directement d'Yamounéh à Akoura, et de là à Afka où elle rejoint la voie précédente.
Elle « est très peu suivie et pourtant d'un haut intérêt. Le passage au-dessus d'Akoura
» est le plus facile de tous ceux qui traversent le Liban. Les gens d'Akoura, qui sont
» assez guerriers, paraissent tenir à en garder le secret. Le scheikh m'expliqua comment,

» avec un petit nombre de fusils, on pourrait défendre le col au-dessus du village.....

» C'était là certainement la route d'Héliopolis à Byblos. Étroite et taillée dans le roc,
» elle s'élargit ensuite et devient une des plus belles routes de la Syrie montueuse, jus-
» qu'au moment où l'on arrive au versant oriental. Là, la descente est très mauvaise;
» sans doute, le sentier moderne a perdu ici la piste de la voie antique. Le passage
» d'Akoura est, selon moi, une des plus vieilles routes du monde, c'est par là proba-
» blement que les conquêtes venant de l'Orient sont tombées sur la Phénicie1 ».

Je crois qu'on peut admettre, sans trop do témérité, que le Mohar franchit le Liban
par ce col d'Akoura. Le Magara, qu'il rencontra au delà deToubikhi, est le canton boisé
qui précède Yamounéh, le Shaoua-Saoui est le Djebel Monéitiréh que la route traverse
et probablement aussi le Sannîn, dont on aperçoit le sommet dans tous les endroits du
parcours où les forêts ne bornent point la vue. Arrivé au delà d'Akoura, l'Égyptien
fut forcé de s'arrêter pour passer la nuit, quelque part vers Afka, et c'est là que les
Shaousou le détroussèrent. Il gagna ensuite la mer vers l'embouchure clu Nahr el-Kelb,
s'il alla directement à Béryte; sinon, il put incliner à l'ouest, au voisinage d'Afka, et
remonter vers Byblos en passant à l'embouchure clu Nahr Ibrahim.

THE GEOGRAPHICAL LIST OF SERREH

by

W. Max Muller

Rec. de Trav., t. XVII, p. 164, Prof. Sayce announced the discovery of a number
of Syrian names, found in the temple-ruins at Serreh (Baedeker : Aksheh) in Nubia.
They seemed to him too fragmentary for publication, but he was kind enough to
communicate his copy with me and to permit the publication.

1. Renan. Mission de Phénicie, p. 303-304.

recueil, xix. — nouv. SÉR., iii.

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