Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Legrain, Georges: Notes prises à Karnak, [2]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0069
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
NOTES PRISES A KARNAK

63

Second groupe. Calcaire dur. Hauteur actuelle, lm50.

Ce groupe est semblable au précédent. Le personnage de gauche a disparu comme
dans le premier cas. Le roi est le
martelé). Ce monument en a été brisé en nombreux morceaux, mais l'enlèvement du
voisin royal est antérieur au bris définitif.

Troisième groupe. Granit gris. Hauteur actuelle, lm.

Celui-ci a été trouvé dans la salle à colonnes au sud du pro-sanctuaire et de la porte
Amen-mer-sar-fou. Le seul individu qui reste est assis, les mains posées sur les
genoux, la droite tenant la bandelette. La tête est brisée. Des fragments de claft royal
couvrent les clavicules. Le bras du voisin, aujourd'hui absent, passe derrière le clos du
roi; la main droite s'appuie sur son épaule. Le bras est martelé, la main est demeurée
intacte. On lit au dos :

Quatrième groupe. Mariette, qui le trouva au sud du premier corridor de ronde,
le décrit ainsi :

a 4. Granit rose; hauteur du fragment : 0m 75. Groupe de deux personnages assis
sur un socle commun. Toute la partie supérieure manque. Le personnage de droite est
le roi Amenmhat Ier. Le personnage de gauche était une femme, dont le nom n'a proba-
blement jamais été gravé. Ce deuxième personnage n'est reconnaissable qu'à certaines
traces en relief et en creux laissées sur le granit du socle, exactement à la place où il
était assis. De l'étude de ces traces, on pourrait conclure que la statue de femme devait
être d'une autre matière, peut-être de bois ou d'ivoire enrichi d'incrustations. Quelque
bizarre qu'elle soit, cette curieuse association de matériaux divers employés dans l'exé-
cution d'une même œuvre d'art mérite d'être signalée. Le groupe a été trouvé dans
l'enceinte de l'ancien sanctuaire, près de la muraille du sud. » {Karnak, p. 41 et
pl. 8).

Pendant le déblaiement de cette partie du temple, j'ai trouvé des fragments de
statue qui m'écartent de l'opinion de Mariette et de ses conclusions. On remarquera,
sur le groupe en question, que, à la hauteur des mollets de la statue absente, se trouve
une encoche à section trapézoïdale. J'ai trouvé deux jambes masculines, de granit rose,
avec tenon à section trapézoïdale s'engageant exactement dans l'encoche. Puis, ce
furent des fragments de la shenti, une main faite à part. En somme, la statue voisine
d'Amenmhat Ier était faite cle pièces et de morceaux ajustés. Le style et le granit ne
sont pas semblables à la statue royale. Je crois que, cle ce qui précède, il vaudrait peut-
être mieux penser que les .quatre groupes que je viens cle mentionner représentaient
Amenmhat Ier, Ousertesen, Thotmès III et Aménophis II assis à la droite d'Amon.
Aménophis IV aurait ensuite supprimé les images divines, tout en respectant celles
de ses prédécesseurs. Lors du rétablissement du culte amonien, Toutankhamon,
Harmhabi ou plutôt Séti Ier dut tenter de restaurer au moins un des groupes, celui
d'Amenmhat, en même temps qu'il faisait regraver le nom d'Amon sur les obélisques
d'Hatshopsitou et les autres monuments qui avaient subi des dommages de la réaction
de Khouenaten.

J Ce c= §J [ ' ^ Il ( le nom d'Amon est
 
Annotationen