L’IDENTITE
DES
'SERVITEURS DANS LA PLACE DE VÉRITÉ”
ET DES
OUVRIERS DE LA NÉCROPOLE ROYALE
DE THÈBES (I)
PAP>
M. JÀROSLAV CERNl
II n’y a presque pas cle coHect.ions égyptiennes qui ne contiennent un ou plusieurs
monuments caractérisés, indépendamment du style des représentations etdes inscrip-
tions, par les titres des personnages qui les ont érigés et qui étaicnt des gens ratla-
chés en quelque manière à i a j “ rrPîace de Vérité». Ils datent tous à prernière
vue du Nouvel Empire et sont, à de rares exceptions près, des monumenls funéraires :
stèles, pyramidions, montants et linteaux de portes de tombes, fragments de reliefs,
cercueils, statuettes et oushebtis, meubles et poterie, etc. Par conséquent ils doivent
provenir des tombes de ces individus et il n’y a aucun doute qu’ils aient été trouvés
tous à Deir el Méclineh, parce que ce n’est jusqu’à présent quc là qu’on a constalé
la présence des tombes dcs gens de la trPIace de Vérité^w.
Ces monuments, insignifiants en apparence, prennent de l’intérêt si on les examine
de plus près, non seulement par leur abondance, mais surtout par les inscriptions
ComnaimiKation lue au XVII 0 Congrès interna-
tional des Orientalistes, à Oxford, à la séance du
29 août 1928. Je liens à remercier tout spécialement
M. le professeur Gardiner, qui a liien vouln me com-
muniquer les copies qu’il a failes dans les muse'es
d’Europe d’une quanlité de papyrus hie'raliques et
d’ostraca, et M. Bernard Bruyère, membre de l’Ins-
titut français d’Archèologie orientaledu Caire, à qui
je dois la connaissance de nombreux monuments
hiéroglyphiques.
(2) A ma connaissance, la seule exception est la
tombe du rrscribe de (sic!) la Place de Véritén Anp-
emhah qui est silue'e à Khokhah (n° 20G).
DES
'SERVITEURS DANS LA PLACE DE VÉRITÉ”
ET DES
OUVRIERS DE LA NÉCROPOLE ROYALE
DE THÈBES (I)
PAP>
M. JÀROSLAV CERNl
II n’y a presque pas cle coHect.ions égyptiennes qui ne contiennent un ou plusieurs
monuments caractérisés, indépendamment du style des représentations etdes inscrip-
tions, par les titres des personnages qui les ont érigés et qui étaicnt des gens ratla-
chés en quelque manière à i a j “ rrPîace de Vérité». Ils datent tous à prernière
vue du Nouvel Empire et sont, à de rares exceptions près, des monumenls funéraires :
stèles, pyramidions, montants et linteaux de portes de tombes, fragments de reliefs,
cercueils, statuettes et oushebtis, meubles et poterie, etc. Par conséquent ils doivent
provenir des tombes de ces individus et il n’y a aucun doute qu’ils aient été trouvés
tous à Deir el Méclineh, parce que ce n’est jusqu’à présent quc là qu’on a constalé
la présence des tombes dcs gens de la trPIace de Vérité^w.
Ces monuments, insignifiants en apparence, prennent de l’intérêt si on les examine
de plus près, non seulement par leur abondance, mais surtout par les inscriptions
ComnaimiKation lue au XVII 0 Congrès interna-
tional des Orientalistes, à Oxford, à la séance du
29 août 1928. Je liens à remercier tout spécialement
M. le professeur Gardiner, qui a liien vouln me com-
muniquer les copies qu’il a failes dans les muse'es
d’Europe d’une quanlité de papyrus hie'raliques et
d’ostraca, et M. Bernard Bruyère, membre de l’Ins-
titut français d’Archèologie orientaledu Caire, à qui
je dois la connaissance de nombreux monuments
hiéroglyphiques.
(2) A ma connaissance, la seule exception est la
tombe du rrscribe de (sic!) la Place de Véritén Anp-
emhah qui est silue'e à Khokhah (n° 20G).