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g. lefebvre et a. moret
restes. La plus petite, qui est la plus éloignée des statues de Hetj et de Débet, était
au nom de
J ^z^ï « la connue du roi, Nefritkaou ».
Puis venait, plus à droite, un enfant plus âgé, dont le nom a com
plètement dis-
[
2 cadrats
paru. Enfin, tout près de Débet, était représenté
«son1 fils aîné, directeur de maison du grand château, le connu du roi. . . ». Ce nom
propre manque. Mais, si l'on remarque que ce sont précisément les titres de Nek'ankh
à AAAAAA Ç\ AAAAAA AAAAAA \
et qu'il y a place, dans la lacune, pour les deux groupes y -y ou même j © /
on sera admis à restituer ici le nom de ce personnage.
Nek'ankh serait donc fils de Hetj et de Débet. C'est lui qui aurait élevé ce monu-
ment à son père et à sa mère ( 1/www r^%^), et se serait fait représenter
près d'eux, bien qu'ayant tout à côté sa propre chapelle, comme pour marquer la
liaison entre sa génération et la précédente, et la continuité du culte funéraire, que
devront assurer après lui, comme nous Talions voir, ses propres enfants.
La mère de Nek'ankh, Débet, ne nous est pas inconnue. Son nom figure aux murs
du tombeau de Khenouka, — le propriétaire du mastaba 142, — dont elle serait la fille.
Il faudrait donc, modifiant l'arbre généalogique dressé par Fraser3, rétablir ainsi la
lignée de cette famille :
Meri
Khenouka
^__^___^
Débet — Hetj
__ i
Nek'ankh I.....| Nefritkaou.
Khenouka est contemporain de Mycerinus; Neltankh, contemporain d'Ousirkaf,
deuxième successeur de Mycerinus et fondateur de la Ve dynastie4. Le ménage Debet-
Hetj forme la génération intermédiaire, contemporaine du dernier roi de la IVe dy-
nastie.
II
L'acte de fondation, qui fait l'objet principal de ce travail, est gravé à l'extrémité
méridionale de la paroi ouest de la chapelle, sur une étroite bande, mesurant 0ra 33 de
large et lm 75 de haut.
L'inscription se compose de quatre colonnes verticales sous un titre de trois lignes
disposées comme suit :
1. p, c'est-à-dire fils de Débet (iiliation par la mère, selon l'usage égyptien).
2. Fraser, Annales du Seroice des Antiquités, iii, p. 75.
3. Ibid., p. 129.
4. Maspero, ibid., p. 133 et p. 136.
g. lefebvre et a. moret
restes. La plus petite, qui est la plus éloignée des statues de Hetj et de Débet, était
au nom de
J ^z^ï « la connue du roi, Nefritkaou ».
Puis venait, plus à droite, un enfant plus âgé, dont le nom a com
plètement dis-
[
2 cadrats
paru. Enfin, tout près de Débet, était représenté
«son1 fils aîné, directeur de maison du grand château, le connu du roi. . . ». Ce nom
propre manque. Mais, si l'on remarque que ce sont précisément les titres de Nek'ankh
à AAAAAA Ç\ AAAAAA AAAAAA \
et qu'il y a place, dans la lacune, pour les deux groupes y -y ou même j © /
on sera admis à restituer ici le nom de ce personnage.
Nek'ankh serait donc fils de Hetj et de Débet. C'est lui qui aurait élevé ce monu-
ment à son père et à sa mère ( 1/www r^%^), et se serait fait représenter
près d'eux, bien qu'ayant tout à côté sa propre chapelle, comme pour marquer la
liaison entre sa génération et la précédente, et la continuité du culte funéraire, que
devront assurer après lui, comme nous Talions voir, ses propres enfants.
La mère de Nek'ankh, Débet, ne nous est pas inconnue. Son nom figure aux murs
du tombeau de Khenouka, — le propriétaire du mastaba 142, — dont elle serait la fille.
Il faudrait donc, modifiant l'arbre généalogique dressé par Fraser3, rétablir ainsi la
lignée de cette famille :
Meri
Khenouka
^__^___^
Débet — Hetj
__ i
Nek'ankh I.....| Nefritkaou.
Khenouka est contemporain de Mycerinus; Neltankh, contemporain d'Ousirkaf,
deuxième successeur de Mycerinus et fondateur de la Ve dynastie4. Le ménage Debet-
Hetj forme la génération intermédiaire, contemporaine du dernier roi de la IVe dy-
nastie.
II
L'acte de fondation, qui fait l'objet principal de ce travail, est gravé à l'extrémité
méridionale de la paroi ouest de la chapelle, sur une étroite bande, mesurant 0ra 33 de
large et lm 75 de haut.
L'inscription se compose de quatre colonnes verticales sous un titre de trois lignes
disposées comme suit :
1. p, c'est-à-dire fils de Débet (iiliation par la mère, selon l'usage égyptien).
2. Fraser, Annales du Seroice des Antiquités, iii, p. 75.
3. Ibid., p. 129.
4. Maspero, ibid., p. 133 et p. 136.