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achitecturales de la Société du XVe au XIXe siècle
et que, afin de pousser plus loin ce progrès, nous
devons partir d'un point avancé qui avait été atteint
au. moment où la continuité du progrès fut arrêté.
Et même, si nous ne voulons pas rester en chemin,
il nous faudrait travailler constamment à l'adapta-
tion des moyens anciens aux exigences nouvelles
qui se sont élevées et qui s'élèvent encore à notre
époque.

Dans l'architecture domestique il a été fait beau-
coup dans cet esprit, principalement en Angleterre
et en ces dernières années en Allemagne, mais,dans
aucun pays,le progrès n'est plus vraisemblablement
amené dans cette voie qu'aux Etats-Unis où les
architectes se sont montrés capables de lutter avec
les nouveaux problèmes architecturaux qui s'élè-
vent des exigences actuelles, comme dans vos admi-
rables bibliothèques, ou des nouvelles méthodes de
construction, comme dans vos gigantesques bâti-
ments de commerce et où les opportunités offertes
aux architectes sont plus fréquentes et les moyens
mis à leur disposition plus grands que dans aucun
autre pays ou à aucune autre époque.

L'avancement de l'art a toujours été stimulé par
la rivalité pacifique des nations et je suis certain que
l'art des pays d'Europe ne peut que gagner à trou-
ver dans les Etats-Unis d'Amérique,des concurrents
aussi formidables dans le domaine artistique, qu'ils
le sont dans le commerce et l'industrie. »

M. Darras.
Traduit de The Archilccl (2006).

ESSAI CE PLANCHER EN BÉTON

Une très intéressante expérience a été faite le
14 mai dernier par MM. W. Dunn; J. Rutherford,
architecte ; South et B. Hannen, en présence des
représentants de l'Association des fabricants de
Portland.

Il s'agissait d'établir devant M. Blomfield, archi-
tecte de la Banque d'Angleterre, la résistance d'un
plancher construit d'après le système Kahn.

Le plancher, construit sur les plans de l'archi-
tecte, se composait d'une poutre maîtresse à une
extrémité, l'autre extrémité portant sur un mur, et
d'une poutre médiane placée au milieu dont les
dimensions étaient : 15 pieds 9 pouces (4m80) de
longueur et 12X20 pouces (0.30X0.51) d'équarris-
sage, constituée en béton renforcé de deux barres
de 0.032.

C'est cette poutre qui était réellement soumise à

.1

l'essai avec un fléchissement admis de —, soit

600

—— = 0.008, sous une charge de 670 kgs par
600

mètres. La dalle formant le plancher était de
5 pouces (0.128) d'épaisseur armée de barres Kahn
de i/2 pouce (0.O13).

Les composants de béton étaient un mélange de
deux parties do ballast de la Tamise et d'une partie
de sable de ce même fleuve; cinq parties de ce
mélange ayant été additionnées d'une partie de
Portland, donnant au béton les proportions finales
suivantes :

Ciment, ! partie; sable, 1 partie 2/3; ballast,
3 parties 1/3; l'âge du plancher, au moment de
l'expérience était de 67 jours.

Il a été formé une charge avec des briques empi-
lées sur une surface de 15 pieds 9 pouces (4.80) sur
13 pieds (3.95). soit une surface de 204 3/4 pieds
carrés (18 96 m1); le fléchissement a été mesuré à
deux endroits, savoir : a) au centre de la poutre
du milieu et 6) au centre de la poutre maitresse.

D'abord chargé à 300 livres (446 kgs), charge
pour laquelle il avait été calculé, le plancher n'a
montré aucun fléchissement; ensuite, une charge
totale de 125.290 livres 56.882 kgs) a été répartie
sur la surface, donnant ainsi une charge superfi-
cielle de 612 livres par pied (910 kgs par m-), le
fléchissement a été calculé de 1/8 de pouce (0.0032).
Comme la portée totale était de 4.80 ou 189 pouces
(4.800 m/"'», le fléchissement à donc été de :

4,800 1 1 1 , ,

X - = ■- de la portée

3.2 8 189 1,512

alors que le fléchissement admis n'était que de
1 ,

-de cette uaitie

600

(A. C. R. 2006)

Hygiène aes parquets

Depuis longtemps déjà l'attention a été attirée
sur le rôle que pouvaient jouer les parquets dans la
transmission des maladies épidémiques, dans une
caserne, par exemple, souillée par les liquides et
les débris alimentaires, les expectorations, les boues
et les fumiers rapportés du dehors. Wallin et
Morache sont les hygiénistes qui ont dénoncé le
plus explicitement les planches comme cause de
mauvaise odeur et d'insalubrité. D'après eux, toutes
les matières ci-dessus, entraînées par les eaux de
lavage, dont une petite quantité pénètre entre les
planchers, vont former entre les plafonds et les
parquets des amas d'ordures de toute sorte, dont
la corruption lente et parfois extrême, donne sou-
vent lieu à une couche épaisse de végétation cryp-
togamique et à des concrétions d'une odeur repous-
sante.

Pour remédier à cet état de choses, bien des
esprits pensèrent qu'il fallait avoir un sol étanche
à l'eau et aux gaz, et, partant de là, certaines admi-
nistrations adoptèrent pour les hôpitaux, les écoles,
les églises, etc., des carreaux en terre cuite, ciment
ou autres, polis, faciles à nettoyer.

Mais tous ces carrelages soDt froids, humides, et
puis est-on bien sùr que la porosité de ces maté-
 
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