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https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0181
181
riaux donne line garantie suffisante contre les infil-
trations dans le sous-sol, et inversement contre
l'accès des émanations souterraines ? De plus, une
très intéressante communication de M.- Kœchlin-
Schvvartz, à la société d'hygiène de Paris, a montré
que ces carreaux froids avaient une influence
l'unestc sur la santé des ouvriers des filatures. Les
jambes enflent, accident qui ne se produisait jamais
avec les planchers en bois.
On n'évite donc un écueil que pour retomber
dans un autre et de tout cela résulte que le problème
se pose d'une façon bien nette (c'est pour cela que
nous avons cru devoir insister sur l'exposé des faits
empruntés au journal {l'Union médicale) : il faut
un parquet en bois étanche.
C'est à la recherche de cette solution que ce sont
consacrés MM. Damman et Cassard et, pour bien
faire comprendre l'économie de leur système, nous
devons exposer les deux moyens principaux em-
ployés dans la pose d'un plancher dans un local
quelconque et surtout dépourvu de cave.
Par comparaison, on verra dejsuite les avantages
du procédé que nous exposons.
Le premier moyen consiste à établir ce plancher
sur solives à la façon ordinaire, en ménageant en
dessous un courant d'air violent et en cimentant
les parois pour empêcher l'humidité de gagner.
Ce moyen est simple, il est vrai, mais au bout
d'un certain temps le bois se pourrit inévitablement
et, en tout cas, ce plancher n'est pas étanche.
Le deuxième moyen consiste à couler du bitume
sur une forme en sable et à fixer les frises du par-
quet en plein bitume encore mou. Moyen médiocre.
Le plancher est étanche, mais rien ne s'oppose à ce
que celui-ci se soulève en entraînant la couche de
bitume, ou s'enfonce en la crevant.
Voici le système préconisé par MM. Damman et
Cassard, bien qu'un peu compliqué au premier
abord, il est à l'abri des inconvénients ; que nous
venons de signaler.
On coule un lit de ciment sur la surface à couvrir
d'un parquet. Sur ce bain de ciment, on pose des
carreaux rectangulaires percés de trous coniques
dans lesquels le ciment s'engage à mi-hauteur. Ces
carreaux sont placés côte à côte, la large base du
cône contre le ciment. Une fois le ciment séché et
par suite les carreaux solidement enchâssés sur leur
lit de pose, on coule à chaud sur le carrelage une
certaine épaisseur de bitume sur lequel on vient de
suite disposer les unes contre les autres, sans assem-
blages à languettes, les frises du parquet. Ces frises
portent toutes sur leur face inférieure une rainure
en queue d'aronde dans laquelle le bitume pénètre,
comme il a pénétré dans la partie vide des trous
coniques du carrelage sous-jacent.
On comprend aisément, qu'une fois le bitume sec
et dur, la liaison est absolue entre le parquet en
bois et le carrelage qui est lui-même relié au ciment
avec le sol solide, indéformable.
Le parquet en quelque sorte rivé au sol ne peut
se déformer et, de plus, est parfaitement étanche.
Au point de vue de l'hygiène, ces parquets sont
évidemment parfaits, puisque aucun dépôt puru-
lent, par suite des eaux de lavage, ne peut se pro-
duire à l'intérieur d'une masse compacte dont
l'étanchéité parfaite s'oppose enfin aux émanations
du sous-sol.
(L'Echo Forestier.)
-♦---
FWis très important
La REVUE GÉNÉRALE DE LA CON-
STRUCTION informe MM. les Présidents
de sociétés d'architectes, MM. les Directeurs
d'écoles, ainsi que toutes les Municipalités,
qu'elle publiera le résumé des conditions
des « CONCOURS » d'architecture, sculpture,
art décoratif, qui seront adressées à la
direction, 13, rue de Chaligny.
Nous insérerons également les avis d'ad-
judication qui nous seront envoyés par
MM. les architectes (nous adresser l'affiche).
Ces insertions devant rendre de très
grands services à nos lecteurs, elles seront
naturellement gratuites.
-«--
PETITES NOUVELLES
Le prix Deschaumes a été décerné par l'Académie des
beaux-arts à M. Gabriel Àubrée, architecte, élève de Pascal
(A. C. R. 2006).
* * *
Le bureau des républiques américaines, qui doit
être élevé à Washington, coûtera f5 millions de francs. Il a
été reçu 136 projets d'architecture, qui ont été examinés
le 15 juin (A. 0. R. 2006 .
* * *
Une peinture do Domenico Théotocopulli, surnommé
El Greco, le Christ au Calvaire, mesurant l'"65 sur 0m81, a
été vendu 49,875 francs. L'œuvre appartenait à M. Alberto
Gonsalez Abren, de Séville. L'artiste est né enlre 1545 et
1550 (A. C. R. 2006).
* * *
Caisse d'épargne de Saint-Brieuc. — Résultat du
concours : 1" prix, M. Lefort, architecte à Quinqamp:
2° prix, M. Ramoxatxo, architecte à Pontivy ; 3° prix, auteur
anonyme; 4" prix; M. Lyonei. Henzé, architecte à Paris (Cor.
part.).
riaux donne line garantie suffisante contre les infil-
trations dans le sous-sol, et inversement contre
l'accès des émanations souterraines ? De plus, une
très intéressante communication de M.- Kœchlin-
Schvvartz, à la société d'hygiène de Paris, a montré
que ces carreaux froids avaient une influence
l'unestc sur la santé des ouvriers des filatures. Les
jambes enflent, accident qui ne se produisait jamais
avec les planchers en bois.
On n'évite donc un écueil que pour retomber
dans un autre et de tout cela résulte que le problème
se pose d'une façon bien nette (c'est pour cela que
nous avons cru devoir insister sur l'exposé des faits
empruntés au journal {l'Union médicale) : il faut
un parquet en bois étanche.
C'est à la recherche de cette solution que ce sont
consacrés MM. Damman et Cassard et, pour bien
faire comprendre l'économie de leur système, nous
devons exposer les deux moyens principaux em-
ployés dans la pose d'un plancher dans un local
quelconque et surtout dépourvu de cave.
Par comparaison, on verra dejsuite les avantages
du procédé que nous exposons.
Le premier moyen consiste à établir ce plancher
sur solives à la façon ordinaire, en ménageant en
dessous un courant d'air violent et en cimentant
les parois pour empêcher l'humidité de gagner.
Ce moyen est simple, il est vrai, mais au bout
d'un certain temps le bois se pourrit inévitablement
et, en tout cas, ce plancher n'est pas étanche.
Le deuxième moyen consiste à couler du bitume
sur une forme en sable et à fixer les frises du par-
quet en plein bitume encore mou. Moyen médiocre.
Le plancher est étanche, mais rien ne s'oppose à ce
que celui-ci se soulève en entraînant la couche de
bitume, ou s'enfonce en la crevant.
Voici le système préconisé par MM. Damman et
Cassard, bien qu'un peu compliqué au premier
abord, il est à l'abri des inconvénients ; que nous
venons de signaler.
On coule un lit de ciment sur la surface à couvrir
d'un parquet. Sur ce bain de ciment, on pose des
carreaux rectangulaires percés de trous coniques
dans lesquels le ciment s'engage à mi-hauteur. Ces
carreaux sont placés côte à côte, la large base du
cône contre le ciment. Une fois le ciment séché et
par suite les carreaux solidement enchâssés sur leur
lit de pose, on coule à chaud sur le carrelage une
certaine épaisseur de bitume sur lequel on vient de
suite disposer les unes contre les autres, sans assem-
blages à languettes, les frises du parquet. Ces frises
portent toutes sur leur face inférieure une rainure
en queue d'aronde dans laquelle le bitume pénètre,
comme il a pénétré dans la partie vide des trous
coniques du carrelage sous-jacent.
On comprend aisément, qu'une fois le bitume sec
et dur, la liaison est absolue entre le parquet en
bois et le carrelage qui est lui-même relié au ciment
avec le sol solide, indéformable.
Le parquet en quelque sorte rivé au sol ne peut
se déformer et, de plus, est parfaitement étanche.
Au point de vue de l'hygiène, ces parquets sont
évidemment parfaits, puisque aucun dépôt puru-
lent, par suite des eaux de lavage, ne peut se pro-
duire à l'intérieur d'une masse compacte dont
l'étanchéité parfaite s'oppose enfin aux émanations
du sous-sol.
(L'Echo Forestier.)
-♦---
FWis très important
La REVUE GÉNÉRALE DE LA CON-
STRUCTION informe MM. les Présidents
de sociétés d'architectes, MM. les Directeurs
d'écoles, ainsi que toutes les Municipalités,
qu'elle publiera le résumé des conditions
des « CONCOURS » d'architecture, sculpture,
art décoratif, qui seront adressées à la
direction, 13, rue de Chaligny.
Nous insérerons également les avis d'ad-
judication qui nous seront envoyés par
MM. les architectes (nous adresser l'affiche).
Ces insertions devant rendre de très
grands services à nos lecteurs, elles seront
naturellement gratuites.
-«--
PETITES NOUVELLES
Le prix Deschaumes a été décerné par l'Académie des
beaux-arts à M. Gabriel Àubrée, architecte, élève de Pascal
(A. C. R. 2006).
* * *
Le bureau des républiques américaines, qui doit
être élevé à Washington, coûtera f5 millions de francs. Il a
été reçu 136 projets d'architecture, qui ont été examinés
le 15 juin (A. 0. R. 2006 .
* * *
Une peinture do Domenico Théotocopulli, surnommé
El Greco, le Christ au Calvaire, mesurant l'"65 sur 0m81, a
été vendu 49,875 francs. L'œuvre appartenait à M. Alberto
Gonsalez Abren, de Séville. L'artiste est né enlre 1545 et
1550 (A. C. R. 2006).
* * *
Caisse d'épargne de Saint-Brieuc. — Résultat du
concours : 1" prix, M. Lefort, architecte à Quinqamp:
2° prix, M. Ramoxatxo, architecte à Pontivy ; 3° prix, auteur
anonyme; 4" prix; M. Lyonei. Henzé, architecte à Paris (Cor.
part.).