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https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0260
260
La vitrerie, par contre, pourra être notablement
sauvée et reprendre son ancien emplacement; mais
il faudra la déposer, la transporter, la remonter
sur le toit, et cet ensemble de manutentions portera
les frais à la valeur d'origine.
En toutes hypothèses on peut, sans crainte do se
tromper, prédire qu'il serait plus économique, de
réparer et mettre en sérieux état la Galerie des
Machines où elle est, que de la transporter et de la
remonter à un endroit quelconque.
Et puis, enfin, lorsqu'on a à sa disposition
une surface aussi colossale, sans points d'appui
gênants, on ne la détruit pas
Cette pièce unique peut servir à des réunions
sportives de tous genres, à des fêtes musicales ou
à des courses, à des évolutions militaires à pied ou à
cheval, à des banquets, à toutes réunions de
plusieurs milliers d'électeurs.
En hiver, on peut y recueillir une partie
notable des malheureux de Paris et les abriter
contre la neige et le froid. Une combinaison de
braseros devrait donner une température con-
venable.
Au point de vue art, je ne défendrai certes pas
plus la Galerie des Machines que la Tour Eiffel ;
j'aurais même été partisan de leur démolition après
l'exposition de 1889, confiant dans les progrès
continus de la science pour trouver du nouveau dix
ans après; mais puisque depuis vingt ans on a
conserve la Galerie des Machines, qu'on la laisse en
place en l'aménageant, la modernisant. En résumé,
qu'y a-t-il à réparer? le petit, œuvre carie gros
œuvre doit être bon.
Et puis, enfin, les raisons si sérieuses données
par mon éminent confrère Gaston Hénard pour la
conservation du Champ de Mars comme ventilateur
de Paris, n'ont pas été écoutées en. . haut lieu; si on
conservait la Galerie des Machines et ses abords à
créer, on retrouverait un peu de cet air qu'on
supprime tous les jours par les percements, même
des grandes voies, dans Paris.
Si l'on en veut une preuve tangible, que l'on fasse
la surlace du boulevard Kaspail, dans la percée des
G': et 7e arrondissements, et que l'on y oppose la sur-
face des jardins supprimés.
C'est bien là de l'actualité, étrécis de tous côtés.
A tous les recensements, le nombre des habitants
de Paris augmente et l'air s'amoindrit et, comme
cause nouvelle de viciation d'air, il faut a jouter les
automobiles, avec leur poussière et leurs émana-
tions de pétrole, qui se multiplient de jour en jour.
La sécurité où est-elle ? A pied, les autos et les
autobus vous guettent après vous avoir assourdi ;
en voiture, vous avez beaucoup de chance
d'être accroché, renversé, piétiné par ces mas-
todontes modernes qui ébranlent les maisons,
détraquent les pendules et cassent les bouteilles en
cave. Laissons passer le progrès, mais... garons-
nous.
Euq. Dupuis, Architecte.
PETITES NOUVELLES
Les palmes académiques vont orner les boutonnières
de MM. Dui.aboissière, aux Andelys; Letrosne, Bechmann,
Cadilhao, Darthuy, Dreux, Gkrma, Geup.i.ier, Laumailler,
Lesage, Petit, Rousselle, Sicre, à Paris; Pluciiard, à
Clamart; Billoret, à Saint-Cloud; Baert et Delemer,
à Lille; Fanton, à Lyon; Jaubert, à Marseille; Loraut,
àAsnières; Montmarte, à Meaux; Ouin. à Saint-Etienne;
Bermond, Chevalier et Pacchiandi, à Nice ; Ponction, à
Clermont-Ferrand; Durand, Morance, Chotaed et Ragui-
deau, au Mans; Solvet et Thou.my, à la Ferté-sous-Jouarre.
Tous ces messieurs sont architectes et fidèles lecteurs de la
R.G.C.
-x- * *
Halluin approuve les plans de MM. Maillard et Moernian
pour un hôpital de 270,000 francs.
* * -x-
Le chauffage central est mis à l'adjudication pour la
grande serre du Palais Rameau, à Lille.
* * -x-
Une école industrielle sera construite à Thornley Park
sur les plans de M. Abercrombie, architecte, à Paisley.
* * *
Un congrès international de dessin se tiendra à
Londres, en août 1908. Se renseigner auprès du secrétaire,
M. C. M. Mathews, 151, Cannon street, Londres, E. C.
* * *
L'allumage automatique des lampes publiques va
être mis à l'essai à Liverpool. On estime que la dépense sera
de 37,458 livres, et l'économie de 13,000 livres par an.
* -x- *
Le phare de Blyth vient d'être terminé ; il est en béton
armé, mesure 10"'65 à la base et 19 mètres de haut.
* * *
Des sonda,g-es faits au-dessus de Gravesend ont établi
qu'on pourrait creuser un canal de 9 mètres de profondeur et
183 mètres de large depuis Gravesend aux docks Royal
Albert.
* -x- -x-
Le prix Jean Leclaire (1,000 francs) est attribué à
M. Albert Henri Laprade, élève de Redon, né à Buzançais
en 1883.
* * *
L'exposition internationale d'électricité s'ouvrira
à Marseille le 15 avril 1908. On exécutera pour 500,000 fr.
de travaux.
* * *
Une caserne de pompiers est en projet à Marseille,
dépense 750,000 francs.
* * *
Le collège de jeunes filles de Saintes sera installé
dans le couvent de Chavagne. Pour cela l'Etat alloue
100,000 francs etRoyan emprunte 000,u00 francs.
La vitrerie, par contre, pourra être notablement
sauvée et reprendre son ancien emplacement; mais
il faudra la déposer, la transporter, la remonter
sur le toit, et cet ensemble de manutentions portera
les frais à la valeur d'origine.
En toutes hypothèses on peut, sans crainte do se
tromper, prédire qu'il serait plus économique, de
réparer et mettre en sérieux état la Galerie des
Machines où elle est, que de la transporter et de la
remonter à un endroit quelconque.
Et puis, enfin, lorsqu'on a à sa disposition
une surface aussi colossale, sans points d'appui
gênants, on ne la détruit pas
Cette pièce unique peut servir à des réunions
sportives de tous genres, à des fêtes musicales ou
à des courses, à des évolutions militaires à pied ou à
cheval, à des banquets, à toutes réunions de
plusieurs milliers d'électeurs.
En hiver, on peut y recueillir une partie
notable des malheureux de Paris et les abriter
contre la neige et le froid. Une combinaison de
braseros devrait donner une température con-
venable.
Au point de vue art, je ne défendrai certes pas
plus la Galerie des Machines que la Tour Eiffel ;
j'aurais même été partisan de leur démolition après
l'exposition de 1889, confiant dans les progrès
continus de la science pour trouver du nouveau dix
ans après; mais puisque depuis vingt ans on a
conserve la Galerie des Machines, qu'on la laisse en
place en l'aménageant, la modernisant. En résumé,
qu'y a-t-il à réparer? le petit, œuvre carie gros
œuvre doit être bon.
Et puis, enfin, les raisons si sérieuses données
par mon éminent confrère Gaston Hénard pour la
conservation du Champ de Mars comme ventilateur
de Paris, n'ont pas été écoutées en. . haut lieu; si on
conservait la Galerie des Machines et ses abords à
créer, on retrouverait un peu de cet air qu'on
supprime tous les jours par les percements, même
des grandes voies, dans Paris.
Si l'on en veut une preuve tangible, que l'on fasse
la surlace du boulevard Kaspail, dans la percée des
G': et 7e arrondissements, et que l'on y oppose la sur-
face des jardins supprimés.
C'est bien là de l'actualité, étrécis de tous côtés.
A tous les recensements, le nombre des habitants
de Paris augmente et l'air s'amoindrit et, comme
cause nouvelle de viciation d'air, il faut a jouter les
automobiles, avec leur poussière et leurs émana-
tions de pétrole, qui se multiplient de jour en jour.
La sécurité où est-elle ? A pied, les autos et les
autobus vous guettent après vous avoir assourdi ;
en voiture, vous avez beaucoup de chance
d'être accroché, renversé, piétiné par ces mas-
todontes modernes qui ébranlent les maisons,
détraquent les pendules et cassent les bouteilles en
cave. Laissons passer le progrès, mais... garons-
nous.
Euq. Dupuis, Architecte.
PETITES NOUVELLES
Les palmes académiques vont orner les boutonnières
de MM. Dui.aboissière, aux Andelys; Letrosne, Bechmann,
Cadilhao, Darthuy, Dreux, Gkrma, Geup.i.ier, Laumailler,
Lesage, Petit, Rousselle, Sicre, à Paris; Pluciiard, à
Clamart; Billoret, à Saint-Cloud; Baert et Delemer,
à Lille; Fanton, à Lyon; Jaubert, à Marseille; Loraut,
àAsnières; Montmarte, à Meaux; Ouin. à Saint-Etienne;
Bermond, Chevalier et Pacchiandi, à Nice ; Ponction, à
Clermont-Ferrand; Durand, Morance, Chotaed et Ragui-
deau, au Mans; Solvet et Thou.my, à la Ferté-sous-Jouarre.
Tous ces messieurs sont architectes et fidèles lecteurs de la
R.G.C.
-x- * *
Halluin approuve les plans de MM. Maillard et Moernian
pour un hôpital de 270,000 francs.
* * -x-
Le chauffage central est mis à l'adjudication pour la
grande serre du Palais Rameau, à Lille.
* * -x-
Une école industrielle sera construite à Thornley Park
sur les plans de M. Abercrombie, architecte, à Paisley.
* * *
Un congrès international de dessin se tiendra à
Londres, en août 1908. Se renseigner auprès du secrétaire,
M. C. M. Mathews, 151, Cannon street, Londres, E. C.
* * *
L'allumage automatique des lampes publiques va
être mis à l'essai à Liverpool. On estime que la dépense sera
de 37,458 livres, et l'économie de 13,000 livres par an.
* -x- *
Le phare de Blyth vient d'être terminé ; il est en béton
armé, mesure 10"'65 à la base et 19 mètres de haut.
* * *
Des sonda,g-es faits au-dessus de Gravesend ont établi
qu'on pourrait creuser un canal de 9 mètres de profondeur et
183 mètres de large depuis Gravesend aux docks Royal
Albert.
* -x- -x-
Le prix Jean Leclaire (1,000 francs) est attribué à
M. Albert Henri Laprade, élève de Redon, né à Buzançais
en 1883.
* * *
L'exposition internationale d'électricité s'ouvrira
à Marseille le 15 avril 1908. On exécutera pour 500,000 fr.
de travaux.
* * *
Une caserne de pompiers est en projet à Marseille,
dépense 750,000 francs.
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Le collège de jeunes filles de Saintes sera installé
dans le couvent de Chavagne. Pour cela l'Etat alloue
100,000 francs etRoyan emprunte 000,u00 francs.