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299:

Murs de pais en béton armé à Rotterdam

Depuis quelques années déjà, la ville de Rotter-
dam semble donner, pour la construction de murs
de quais neufs ou la reconstruction des anciens, la
préférence au béton armé sur la maçonnerie ordi-
naire, et cette tendance a été encore beaucoup plus
marquée dans ces derniers temps, en raison des
résultats très favorables obtenus à la suite des pre-
miers essais dans ce sens.

Récemment encore, une partie des murs du quai
de Shiekolk a été réédifiée par ce procédé.

Une fois l'ancien mur de quai abattu jusqu'au
niveau des basses mers, le nouveau fut reconstruit
sur les mêmes pilotis. Ce dernier mur comprend
un parement presque vertical et une semelle en
béton armé avec un certain nombre de contreforts
étayant le parement, également en béton avec une
armature en fers ronds, capable de travailler aussi
bien à la tension qu'à la compression On a exagéré
à dessein la largeur de la semelle pour ramener la
résultante des charges et des poussées sur les pilotis
arrières des fondations et de façon à décharger les
pieux antérieurs qui s'étalent en assez mauvais état,
mais qu'on ne voulait pas encore remplacer.

Pour les murs de quais neufs, on adopte de pré-
férence le procédé suivant : on commence par
préparer le terrain sur lequel ils doivent être
établis, soit en y battant des pieux, soit en mettant
à découvert le sol résistant, et on amène par flot-
tage, sur l'emplacement ainsi mis en état, des cais-
sons creux en béton armé, assez élevés pour qu'ils
fassent saillie au-dessus du niveau des basses mers.
Ces caissons sont ensuite coulés entièrement rem-
plis de béton. Pour diminuer les frais, on peut
également, d'après la revue De ingénieur du
10 mai dernier, diviser les caissons, dans le sens de
leur longueur, en deux compartiments, par une
cloison longitudinale, et remplir le compartiment
arrière avec du sable ou de la terre. Ces caissons,
une fois mis en place, forment les fondations du
mur visible, que l'on édifie sur eux en maçonnerie
ou, comme dans le présent cas, en béton avec un
parement en basalte.

Un certain nombre de caissons de ce type
employés à Rotterdam pour l'édification d'un mur
de quai de 200 mètres de longueur ont été con-
struits dans une cale sèche pour faciliter leur mise
à l'eau et présentent les dimensions suivantes : la
largeur de leur semelle est de 8m75 ; celle du cais-
son proprement dit 6nl24 ; leur hauteur est de
12"'50, de façon qu'ils émergent de 2"'50 environ
au-dessus des basses mers, et leur face avant un
fruit de 1/10°. R sont divisés en travers par un
certain nombre de cloisons de refend leur donnant
la rigidité transversale nécessaire, et longitudinale-
ment par la cloison délimitant les compartiments à
béton et à sable.

GRANIT

Lexploitation en Ecosse. — Les granits
de l'Aberdeenshire

M. William Simpson, ingénieur adjoint du dis-
trict d'Aberdeen, vient d'établir un rapport sur
l'exploitation du granit dans l'Aberdeenshire, que
nous empruntons à notre confrère local Aberdeen
Journal.

Les surfaces granitiques du Nord Est de l'Ecosse
sont assez irrégulièrement réparties dans cette
partie de la contrée et leur plus grand développe-
ment a été atteint dans le comté d'Aberdeen.

Des masses continues s'étendent sur les deux
rives de la Dee, se terminant vers l'Ouest dans les
montagnes de Gairngorm, au-dessous de Balmoral,
en même temps que dans l'Aberdeenshire central,
de vastes surfaces irrégulières ont été remarquées
dans le district occupé par les terrains supérieurs
du Don, où sont situées les carrières renommées
de Kemnay, ainsi que celles de la forêt de Tom,
de Tillyfourie et de Covennio.

Les carrières d'Aberdeen sont situées près des
embouchures de la Dee et du Don, aux environs de
la cité, et comprennent, parmi tant d'autres, celles
de Rubislaw, Sclattie, Dancing-Gairns et Oldtown
qui produisent des granits gris, couleur type des
pierres de cette région. Les granits de Peterhead
sont entièrement isolés des précédents et sont
exploités dans le voisinage de la ville, fournissant
une pierre rouge qui est le type de cette exploi-
tation.

On n'a rencontré nulle part, en Angleterre, une
aussi vaste étendue granitique que dans le Nord-Est
de l'Ecosse et l'on peut affirmer que la production
de pierres de grande résistance et d'une beauté
remarquable est pratiquement inépuisable.

Caractéristiques des carrières. — Les car-
rières d'Aberdeen sont généralement de plan oval
et de section semblable à un puits profond, celles
de Rubislaw et Kemnay pouvant être prises comme
type.

Ces exploitations sont les plus vastes du royaume,
ayant chacune une profondeur de plus de 90 mètres,
qui a toujours été en augmentant. Le granit «com-
mercial » se trouve dans des masses isolées, sépa-
rées les unes des autres par des traverses de roches
inférieures, n'ayant même parfois aucune valeur.
L'irrégularité des blocs rend l'exploitation assez
difficile et impossible l'établissement de règles de
travail suivies.

Au-dessus du granit se trouve un dépôt plus ou
moins épais de galets argileux et sur une certaine
épaisseur, la roche est généralement de qualité
inférieure, en raison de la décomposition du felds-
path. Il en résulte que l'extraction de la surface
est assez coûteuse et que les premières couches
sont loin d'être rémunératrices.

Dans ces conditions, le principe qui prévaut dans
le développement des carrières de l'Aberdeen con-
 
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