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Revue générale de la construction — 4.1907 (Nr. 77-100)

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https://doi.org/10.11588/diglit.18750#0311
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311

Voici qu'il nous vient de l'étranger un produit
qui va faire la désolation des parqueteurs et des
fabricants de linoléum.

Ce produit porte même un nom plutôt barbare,
le « Terrazzolith > et son étymologie serait assez
difficile à trouver.

C'est encore une de ces compositions inconnues
qui, pourtant, paraît présenter quelques avantages
en ce sens que, le parquet fabriqué, elle évite le
principal désagrément du parquet de bois, c'est-à-
dire d'éviter les rainures, ce terrible refuge des
microbes que le meilleur des mastics ne parvient
jamais à obstruer.

En effet, le retrait du bois qui est cause que les
joints s'agrandissent, perpétuellement sans jamais
pouvoir être comblés, les terribles joints qui sans
cesse s'élargissent, vont cesser d'être à redouter
pour cette raison primordiale, indiscutable et abso-
lument indubitable que le parquet en terrazzolith...
n'a pas de joint, la pièce à recouvrir étant faite
d'une seule pièce comme on le fait d'un enduit de
ciment.

L'aspect du nouveau produit se rapproche assez
sensiblement, après son application, à du linoléum
dont il possède l'élasticité à la marche et comme
avec lui, il est possible d'obtenir des teintes les
plus variées, avec ce surcroît d'avantages que les
couleurs étant prises dans la masse, elles doivent
rester aussi vives après une longue durée qu'au
début de la pose.

Un «mode d'application intéressant les hygiénistes
est que l'angle inférieur formé par la rencontre du
mur et du parquet se trouve supprimé et remplacé
par un rebord de 5 à 6 centimètres et présentant
une pente douce curviligne sur laquelle vient
s'appliquer la plinthe ordinaire.

Il doit forcément en résulter un nettoyage plus
facile, puisque les maudites poussières ne sauront
plus où se loger et cesseront d'être la bête noire des
ménagères soucieuses du soin de leur home.

Les essais officiels qui ont été faits de ce nou-
veau parquet ont donné les résultats suivants :



RÉSISTANCE EN KGS.

PAR CM-

Compression

Traction

Flexion



560

27

75



721, h

38



Terrazzolith . . .

m

52

145

Il semble, d'après cela, que ce nouveau venu
puisse recevoir bon accueil pour certains travaux
spéciaux, tels que toutes les salles où doit se pro-
duire une circulation active et à ce point de vue,
le terrazzolith peut revendiquer, lui aussi, une
place honorable dans la liste des matériaux de
construction.

M. Darras.

GRANIT

L'exploitation en Ecosse. — Les granits
de l'Aberdeenshire.

Pour l'explosion d'une longue face, des trous
verticaux sont forés jusqu au lit horizontal et à une
distance du front généralemeut égale à leur hauteur;
des petites charges de poudre sont employées, de
façon à soulever simplement la masse sur son lit,
sans la briser. Lorsqu'une extrémité du front de
taille se trouve resserrée, comme c'est parfois le
cas, on fait sauter une petite épaisseur entre le mur
de la carrière et le front de taille de façon à faciliter
la méthode de travail ordinaire. La masse ayant
ainsi été ébranlée, et Iesjoints dégagés, il est pas-
sible de la faire sauter pour la diviser en petits
blocs et la dégager ensuite du front.

Pour le tirage de devant, et lorsqu'on ne ren-
contre pas de lit naturel, les trous de mine sont
généralement forés dans une ligne et. espacés d'en-
viron 0m04 au sommet, mais en général la position
et le nombre des trous sont indiqués par la position
des strates et par la quantité de matière à enlever.
Des groupes de trois, cinq ou sept trous sont com-
munément adoptés et ils sont forés soit parallèle-
ment, soit radialement, soit même sur des plans
différents.

Lorsque le terrain est sec, les trous verticaux
sont directement remplis avec de la poudre fine
passée au tamis en cuivre, mais lorsque le sol est
humide, la poudre est enveloppée dans des tubes
pour former des cartouches, l'enveloppe étant
imperméable et les cartouches fortement liées aux
extrémités. Les trous de faee sont chargés dans des
tubes de cuivre de 0m038 de diamètre fixées à l'extré-
mité d'une longue tige de bois.

Les trous réguliers sont tirés électriquement et
le détonateur ou fusée électrique, placé à environ
0m23 de la surface de la charge dans les forages
perdus, étant réuni aux cartouches dans les trous
humides. Certaines carrières placent aussi une
fusée longue dans la charge de chaque mine comme
sécurité en cas d'un « raté » de l'explosion élec-
trique. La charge est enfoncée au moyen d'une
bourette en bois et les trous sont remplis avec de la
poussière de granit. Les fils électriques sont réunis
en « séries », méthode qui est préférée à la dispo-
sition en « parallèle », et l'explosion se produit au
moyen d'un oxploseur électrique à haute tension.
Le tirage des mines a lieu aux heures des repas ou
après le travail de la journée, sauf dans les cas où
les ouvriers peuvent trouver rapidement un abri
dans un point quelconque de la carrière, et lorsque
après l'explosion il y a quelque trou non explosé, il
est lavé par un jet de vapeur qui dégage la charge
et le bourrage et non. comme dans certaines autres
exploitations, remplacé par un nouveau trou de
mine latéral.
 
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