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https://doi.org/10.11588/diglit.18749#0379
379
le nombre de calories à fournir à chaque local d'après
le tableau suivant :
G
S
250
0,075
500
0.150
1,000
0.300
2,000
0.600
3,000
0.900
4,000
1.200
5,000
1.500
Les calorifères à air chaud peuvent ètro divisés en
deux catégories, ceux (huis lesquels les tuyaux sont
parcourus par l'air, qui après son entrée parcourt
successivement los tuyaux en fonte autour desquels
circulent les gaz chauds produits par le foyer pour
s'emmagasiner dans la chambre et de là passer par le
conduit pour arriver aux bouches de chaleur.
Dans d'autres appareils, dans lesquels l'air frais
arrive par les canaux souterrains et s'échauffe en
passant autour des tuyaux dans lesquels circule l'air
brûlé dans le foyer, ce foyer est constitué par une
cloche, en fonte revêtue jusqu'à une certaine hauteur
par une rangée de briques réfractaiies.
Après avoir parcouru les espaces libres autour des
tuyaux et les cylindres, il se réunit dans la chambre
pour êtro distribué aux endroits où il doit être utilisé.
Sur ces données, différents systèmes ont été ima-
ginés qui ne varient entre eux que par quelques
détails de construction ayant pour objet soit de faci-
liter le chargement intermittent du combustible
(Leroy et C'c), soit d'arriver à une durée plus pro-
longée de la cloche sujette à se détériorer par les
coups de feu (Nessi frères), soit de permettre l'utili-
sation de combustibles en petits fragments (Boerin-
ger, Michel Perret, Brevet et LeHgre), ou d'aug-
menter la surface4e chauffe par l'adjonction d'ailettes
aux tuyaux (Brevet et Lehigre), ou d'augmenter la
surlace de chauffe par rapport à l'espace occupé et
de fournir une température modérée (Geneste et
Merschcr), ou d'obtenir un chauffage méthodique de
l'air par la disposition verticale des surfaces de
chauffe (Grouvella).
Le principal inconvénient de l'air chaud étant de
dessécher l'air en lui enlevant son degré hygromé-
trique, presquo tous les constructeurs introduisent
une bâche à eau ou saturateur dans laquelle l'eau
s'échauffe et forme de la vapeur d'eau qui restitue
une partie, mais une très faible partie seulement, de
l'humidité enlevée par le chauffage.
B. Chaui'faoe a l'eau chaude a haute tempéra-
ture. — Ce système consiste en une chaudière dans
laquelle l'eau est portée à une température de 150 à
3QÛ degrés environ, c'est-à-dire à une pression corres-
pondante de 4 à 15 atmosphères. L'eau chauffée
dans la chaudière circule dans un serpentin qui se
continue par la, canalisation elle-même et fait retour
à la chaudière sans qu'il soit nécessaire d'y adjoindre
une canalisation spéciale de retour.
La vapeur prise au départ entre ces températures
a une vitesse d'écoulement qui a. permis d'utiliser des
Conduites d'un diamètre extrêmement réduit (0.015
intérieur), mais sensiblement plus épais (0.025 exté-
rieur).
Cette faible dimension dos conduites est un des
avantages du système, qui, en outre, supprime les
surfaces de chauffe accessoires, lesquelles sont alors
fournies par le tube lui-même., formé en serpentins
et placés dans le local à chauffer.
Reprenant les données générales du calcul, nous
voyous que cette méthode donne les résultats sui-
vants : .
La vapeur prise au départ à 200° possède une cha-
leur totale de 067,5 et une chaleur latente de vapori-
sation de 464.M calories,
La vapeur retournant au foyer à 120°, sa chaleur
totale est encore de 643.1 calories, et sa chaleur
latente de 522,3 calories, d'où on peut admettre que
la chaleur qui ost utilisée dans le chauffage est :
522.3 + 464.3 .% „ , ',.
m---==; 493.3 calories par kg. de vapeur.
(A suivre.)
Table des Matières
REVUE GÉNÉRALE DE LA. CONSTRUCTION
N"* Pages
101 Bureau de la S. C. . ....... 3
— Les saillies du bâtiment....... 3
— Indemnité de la charge (L. Beluer) , . 4
— Constructions nouvelles...... 4
— Un nouveau tramway (O'Lecram) ... 6
— Eclairage public et privé (M. Barras). . 7
— Le béton armé (V. Forestier) , • , , 10
102 Question des adjudications (Editorial). . 19
— Eclairage public et privé (M, Darras), , 21
— Be béton armé (V. Forestier) .... 25
103 Les musées de Paris (Editorial). ... 35
— Los cours communes (G-. et L. Parmen-
tier) .«1o»*« • •...... 37
— Comité départemental des habitations à
bon marché.......... 39
NM Pages
103 Le béton arme (V. Forestier) .... 41
104 Les cités jardins (Editorial)..... 51
— Le congrès de Vienne ....... 52
— L'entrée dans les musées...... 53
— Sécurité des paiements dans l'industrie du
bâtiment......■..... 55
— Le béton anno (Y. Forestier) .... 57
105 La Série (G-. et L.Parmentier) . . . . 67
— Les blocs creux (M. Barras)..... 71
— Le béton armé (V. Forestier) ... 73
106 La Série 1909 et les arohitootes(2Mfor/rt/), 83
— Le règlement amiable des entreprises . . 85
— L'éclairage au gaz (H. Krùss) .... 86
— Le béton armé (V. Forestier) .... 89
107 La Série faite par la S. C. (Stapathi) . . 99
le nombre de calories à fournir à chaque local d'après
le tableau suivant :
G
S
250
0,075
500
0.150
1,000
0.300
2,000
0.600
3,000
0.900
4,000
1.200
5,000
1.500
Les calorifères à air chaud peuvent ètro divisés en
deux catégories, ceux (huis lesquels les tuyaux sont
parcourus par l'air, qui après son entrée parcourt
successivement los tuyaux en fonte autour desquels
circulent les gaz chauds produits par le foyer pour
s'emmagasiner dans la chambre et de là passer par le
conduit pour arriver aux bouches de chaleur.
Dans d'autres appareils, dans lesquels l'air frais
arrive par les canaux souterrains et s'échauffe en
passant autour des tuyaux dans lesquels circule l'air
brûlé dans le foyer, ce foyer est constitué par une
cloche, en fonte revêtue jusqu'à une certaine hauteur
par une rangée de briques réfractaiies.
Après avoir parcouru les espaces libres autour des
tuyaux et les cylindres, il se réunit dans la chambre
pour êtro distribué aux endroits où il doit être utilisé.
Sur ces données, différents systèmes ont été ima-
ginés qui ne varient entre eux que par quelques
détails de construction ayant pour objet soit de faci-
liter le chargement intermittent du combustible
(Leroy et C'c), soit d'arriver à une durée plus pro-
longée de la cloche sujette à se détériorer par les
coups de feu (Nessi frères), soit de permettre l'utili-
sation de combustibles en petits fragments (Boerin-
ger, Michel Perret, Brevet et LeHgre), ou d'aug-
menter la surface4e chauffe par l'adjonction d'ailettes
aux tuyaux (Brevet et Lehigre), ou d'augmenter la
surlace de chauffe par rapport à l'espace occupé et
de fournir une température modérée (Geneste et
Merschcr), ou d'obtenir un chauffage méthodique de
l'air par la disposition verticale des surfaces de
chauffe (Grouvella).
Le principal inconvénient de l'air chaud étant de
dessécher l'air en lui enlevant son degré hygromé-
trique, presquo tous les constructeurs introduisent
une bâche à eau ou saturateur dans laquelle l'eau
s'échauffe et forme de la vapeur d'eau qui restitue
une partie, mais une très faible partie seulement, de
l'humidité enlevée par le chauffage.
B. Chaui'faoe a l'eau chaude a haute tempéra-
ture. — Ce système consiste en une chaudière dans
laquelle l'eau est portée à une température de 150 à
3QÛ degrés environ, c'est-à-dire à une pression corres-
pondante de 4 à 15 atmosphères. L'eau chauffée
dans la chaudière circule dans un serpentin qui se
continue par la, canalisation elle-même et fait retour
à la chaudière sans qu'il soit nécessaire d'y adjoindre
une canalisation spéciale de retour.
La vapeur prise au départ entre ces températures
a une vitesse d'écoulement qui a. permis d'utiliser des
Conduites d'un diamètre extrêmement réduit (0.015
intérieur), mais sensiblement plus épais (0.025 exté-
rieur).
Cette faible dimension dos conduites est un des
avantages du système, qui, en outre, supprime les
surfaces de chauffe accessoires, lesquelles sont alors
fournies par le tube lui-même., formé en serpentins
et placés dans le local à chauffer.
Reprenant les données générales du calcul, nous
voyous que cette méthode donne les résultats sui-
vants : .
La vapeur prise au départ à 200° possède une cha-
leur totale de 067,5 et une chaleur latente de vapori-
sation de 464.M calories,
La vapeur retournant au foyer à 120°, sa chaleur
totale est encore de 643.1 calories, et sa chaleur
latente de 522,3 calories, d'où on peut admettre que
la chaleur qui ost utilisée dans le chauffage est :
522.3 + 464.3 .% „ , ',.
m---==; 493.3 calories par kg. de vapeur.
(A suivre.)
Table des Matières
REVUE GÉNÉRALE DE LA. CONSTRUCTION
N"* Pages
101 Bureau de la S. C. . ....... 3
— Les saillies du bâtiment....... 3
— Indemnité de la charge (L. Beluer) , . 4
— Constructions nouvelles...... 4
— Un nouveau tramway (O'Lecram) ... 6
— Eclairage public et privé (M. Barras). . 7
— Le béton armé (V. Forestier) , • , , 10
102 Question des adjudications (Editorial). . 19
— Eclairage public et privé (M, Darras), , 21
— Be béton armé (V. Forestier) .... 25
103 Les musées de Paris (Editorial). ... 35
— Los cours communes (G-. et L. Parmen-
tier) .«1o»*« • •...... 37
— Comité départemental des habitations à
bon marché.......... 39
NM Pages
103 Le béton arme (V. Forestier) .... 41
104 Les cités jardins (Editorial)..... 51
— Le congrès de Vienne ....... 52
— L'entrée dans les musées...... 53
— Sécurité des paiements dans l'industrie du
bâtiment......■..... 55
— Le béton anno (Y. Forestier) .... 57
105 La Série (G-. et L.Parmentier) . . . . 67
— Les blocs creux (M. Barras)..... 71
— Le béton armé (V. Forestier) ... 73
106 La Série 1909 et les arohitootes(2Mfor/rt/), 83
— Le règlement amiable des entreprises . . 85
— L'éclairage au gaz (H. Krùss) .... 86
— Le béton armé (V. Forestier) .... 89
107 La Série faite par la S. C. (Stapathi) . . 99