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https://doi.org/10.11588/diglit.66050#0015
AVANT PROPOS
■I \ ous nous étions tout d’abord proposé de publier en trois volumes cette Histoire de la
Sculpture florentine, mais, parvenu au xv‘ siècle, il nous a paru impossible, soies peine
d’être très incomplet, de ne consacrer qu’un volume à cette merveilleuse période qui a vie
naître tant de chefs-d’ œuvre.
D’autre part, la division du xve siècle en deux volumes aura P avantage de corres-
pondre à deux pér iodes nettement différentes l’une de P autre,-La première moitié du xve siècle,
qui comprend les maîtres nés de 1,370 à I4°° (Nanni di Banco — J. delta Quercia — Brunel-
leschi — Ghiberti — Donatello — Micliè-loz'zo — Luca délia Robbiaf soit en raison de P exception-
nelle valeur de ces artistes, soit en raison de la nature de leur style, ne saurait être confondue
avec la période suivante qui comprend les noms de Desiderio, Rossellino, Mino, Andrea délia
Robbia, Verrocchio et Pollaiuolo.
Il est difficile de trouver dans l’histoire des arts des divisions nettement tranchées et
conformes à une rigoureuse logique. La division par siècle que P on adopte généralement est une
division commode et assez satisfaisante, à condition toutefois qu on n en exagère pas l’importance.
En réalité, dans P histoire de l’art italien, il y a eu deux dates essentielles, la venue
de Nicolas de Pise, marquant le réveil des arts en Italie, et celle de Michel-Ange, mettant fin
à Part du moyen âge chrétien, pour créer un style nouveau, inspiré de Iantiquité païenne.
Mais, de Nicolas de Pise à Michel-Ange, il n’y a pas eu d’autre événement aussi im-
portant dans l’évolution de P art italien. Cet art se développe et se modifie selon les lois de tout
organisme vivant, et s’il revêt, selon les époques, des caractères divers, si notamment on le
voit, au début du xve siècle, s’épanouir en une floraison merveilleuse, cela se fait sans qu’il
ait eu à subir de brusque changement, ni d’orientation différente.
Avant d’aborder cette étude du xv‘ siècle, qui sera la partie principale de cet ouvrage,
je crois le moment venu de dire quelques mots sur la méthode que j’ai adoptée.
i
■I \ ous nous étions tout d’abord proposé de publier en trois volumes cette Histoire de la
Sculpture florentine, mais, parvenu au xv‘ siècle, il nous a paru impossible, soies peine
d’être très incomplet, de ne consacrer qu’un volume à cette merveilleuse période qui a vie
naître tant de chefs-d’ œuvre.
D’autre part, la division du xve siècle en deux volumes aura P avantage de corres-
pondre à deux pér iodes nettement différentes l’une de P autre,-La première moitié du xve siècle,
qui comprend les maîtres nés de 1,370 à I4°° (Nanni di Banco — J. delta Quercia — Brunel-
leschi — Ghiberti — Donatello — Micliè-loz'zo — Luca délia Robbiaf soit en raison de P exception-
nelle valeur de ces artistes, soit en raison de la nature de leur style, ne saurait être confondue
avec la période suivante qui comprend les noms de Desiderio, Rossellino, Mino, Andrea délia
Robbia, Verrocchio et Pollaiuolo.
Il est difficile de trouver dans l’histoire des arts des divisions nettement tranchées et
conformes à une rigoureuse logique. La division par siècle que P on adopte généralement est une
division commode et assez satisfaisante, à condition toutefois qu on n en exagère pas l’importance.
En réalité, dans P histoire de l’art italien, il y a eu deux dates essentielles, la venue
de Nicolas de Pise, marquant le réveil des arts en Italie, et celle de Michel-Ange, mettant fin
à Part du moyen âge chrétien, pour créer un style nouveau, inspiré de Iantiquité païenne.
Mais, de Nicolas de Pise à Michel-Ange, il n’y a pas eu d’autre événement aussi im-
portant dans l’évolution de P art italien. Cet art se développe et se modifie selon les lois de tout
organisme vivant, et s’il revêt, selon les époques, des caractères divers, si notamment on le
voit, au début du xve siècle, s’épanouir en une floraison merveilleuse, cela se fait sans qu’il
ait eu à subir de brusque changement, ni d’orientation différente.
Avant d’aborder cette étude du xv‘ siècle, qui sera la partie principale de cet ouvrage,
je crois le moment venu de dire quelques mots sur la méthode que j’ai adoptée.
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