et Desseins, en Italie. 677
s’est toujours fait remarquer : éfe&ive-àMo«m*«»s
ment, c’ett peut-être la première Pièce
du Monde, pour le Clair-Obscur. Les
plus grands Maîtres, dans cette Partie
de la Peinture, sont le Corre'ge, Ru-
bens, & Rembrandt: le premier &
le dernier ont ordinairement tenu leurs
Jours plus unis, de manière que le prin-
cipal en éclatoit davantage ; au-lieu que
Rubens est plus difus, & que, par con-
séquent, ses Jours subordonnés apro-
chent plus du Principal, & se répandent
jusqu’aux extrémités du Tableau. Dans
celui-ci du Corre'ge, l’Enfant & la
Vierge font une tache de Lumière, qui
frape les yeux, & qui, à proportion
de son éclat, ne se communique que
très*légèrement aux Bergers : il est vrai,
que le Ciel est assez clair ; mais il Tell de
plusieursTons au-destbus de la Lumière
principale. On peut dire la même chose
de la Magdelaine, de YIo & d’autres Ta-
bleaux de ce Maître.
L’Ordonnance de cet Ouvrage est la
même que dans l’Ellampe de Metel-
li, si l’on excepte le Clair-Obscur;
mais le Defîein que mon Père en a, &
qui a été indubitablement fait pour ce
Tableau, en est assez diférent, tant pour
les Figures, qu’à l’égard de leur dispo-
sition, & même pour le Clair-Obscur;
parce que la Lumière en est plus difuse.
Y v 3 Les
s’est toujours fait remarquer : éfe&ive-àMo«m*«»s
ment, c’ett peut-être la première Pièce
du Monde, pour le Clair-Obscur. Les
plus grands Maîtres, dans cette Partie
de la Peinture, sont le Corre'ge, Ru-
bens, & Rembrandt: le premier &
le dernier ont ordinairement tenu leurs
Jours plus unis, de manière que le prin-
cipal en éclatoit davantage ; au-lieu que
Rubens est plus difus, & que, par con-
séquent, ses Jours subordonnés apro-
chent plus du Principal, & se répandent
jusqu’aux extrémités du Tableau. Dans
celui-ci du Corre'ge, l’Enfant & la
Vierge font une tache de Lumière, qui
frape les yeux, & qui, à proportion
de son éclat, ne se communique que
très*légèrement aux Bergers : il est vrai,
que le Ciel est assez clair ; mais il Tell de
plusieursTons au-destbus de la Lumière
principale. On peut dire la même chose
de la Magdelaine, de YIo & d’autres Ta-
bleaux de ce Maître.
L’Ordonnance de cet Ouvrage est la
même que dans l’Ellampe de Metel-
li, si l’on excepte le Clair-Obscur;
mais le Defîein que mon Père en a, &
qui a été indubitablement fait pour ce
Tableau, en est assez diférent, tant pour
les Figures, qu’à l’égard de leur dispo-
sition, & même pour le Clair-Obscur;
parce que la Lumière en est plus difuse.
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