678 des Statues, Tableaux,
im«bb'me. LeS Figures du Tableau sont aussi gran- l!
des que le naturel : le tout a une dou- îs
ceur merveilleuse, & le Coloris elt du- je
ne beauté inimitable. Le Dtssein en est ts
à l’ordinaire de ce Maître; sur-tout le il
vieux Berger, que l’on voit à côté du !i
Tableau, & qui elt une Figure entière, I
tient trop de l’Incorreétion du Cor- |i
re'ge. En un moti l’excellence prin- le
cipale de ce Tableau coelilte dans le )e
Clair-Obscur, & dans le Coloris. C’esî et
aussi ce qu’il semble que ce Maître a eu i
particulièrement en vue, lorsqu’il l’a j’ç
peint ; & il y a réussi au plus haut de- lai
gré, ;i
Mylord Pembroke a aussi un Des- s
sein très-excellent du Cor re'ge, fait !ei
pour ce Tableau, su
11 elt certain,que le Desseij? du Cor- ai
r e'ge n elt pas correét ; mais il n’est pas
moins vrai, que, malgré cela, il a une S
Grâce angélique. Je vais expliquer, en \
peu de mots, comment on peut conci- i
lier ces deux Propositions, qui semblent |
se contredire, I
11 faut remarquer , que c’est le Dessein [
qui donne les aparences aux choses, tel- I
les qu’elles se presentent à notre vue, |
soit par raport aux proportions, ou par i
raport aux formes, où l’on ne sauroit !
nier qu’il n’y ait une espèce de Grâce;
mais il y en a une autre dans les Airs &
dans
im«bb'me. LeS Figures du Tableau sont aussi gran- l!
des que le naturel : le tout a une dou- îs
ceur merveilleuse, & le Coloris elt du- je
ne beauté inimitable. Le Dtssein en est ts
à l’ordinaire de ce Maître; sur-tout le il
vieux Berger, que l’on voit à côté du !i
Tableau, & qui elt une Figure entière, I
tient trop de l’Incorreétion du Cor- |i
re'ge. En un moti l’excellence prin- le
cipale de ce Tableau coelilte dans le )e
Clair-Obscur, & dans le Coloris. C’esî et
aussi ce qu’il semble que ce Maître a eu i
particulièrement en vue, lorsqu’il l’a j’ç
peint ; & il y a réussi au plus haut de- lai
gré, ;i
Mylord Pembroke a aussi un Des- s
sein très-excellent du Cor re'ge, fait !ei
pour ce Tableau, su
11 elt certain,que le Desseij? du Cor- ai
r e'ge n elt pas correét ; mais il n’est pas
moins vrai, que, malgré cela, il a une S
Grâce angélique. Je vais expliquer, en \
peu de mots, comment on peut conci- i
lier ces deux Propositions, qui semblent |
se contredire, I
11 faut remarquer , que c’est le Dessein [
qui donne les aparences aux choses, tel- I
les qu’elles se presentent à notre vue, |
soit par raport aux proportions, ou par i
raport aux formes, où l’on ne sauroit !
nier qu’il n’y ait une espèce de Grâce;
mais il y en a une autre dans les Airs &
dans