Le rire: journal humoristique (3.1896-1897 (Nr. 105-156))

^ — Moi, monsieur, je ne vous regarde pas.

A ta terrasse d un eafe des boulevards. _ Alors, si vous ne me regardez pas,

Conversation de gens d'affaires. — Mon comment avez-vous vu que je vous regar-

cher, dès les premières ouvertures, j'ai senti dais?

que l'affaire lui allait comme un gant et, sans -

perdre de temps Mj^xtommi^aA la Le succès du poPtfolio le Tsar en France

question d argent. Aussitôt, il a fait un bond...! s>accentue de )0Ar en jour.

~ Un bo" de Chacun veut avoir ce souvenir si complet,

. ■ . si varié et si artistique des inoubliables fôlcs.

Au fond cl une brasserie du quartier Latin. Rappelons que ce portfolio comprend huit

— Un jeune homme aux cheveux inextn- fascicules et se trouve chez tous les libraires,
cables rêve, les yeux perdus, devant ce qud
faut pour écrire.

Survient le patron de l'établissement qui Canardon vient de se faire construire un

lui dit en manière d'aimable à-propos : yacht de fort tonnage, pour lequel il cherche

— Que faites-vous là, jeune poète? un équipage.

— Moi?... Je médite. Hier, il entre chez un fabricant de lettres

— Vous vous éditez ! Quelle imprudence ! et pancartes pour devantures de magasin et,
Si vous faites vos frais, ça m'étonnera. très poliment :

- — Pardon, monsieur, est-ce que vous ne

— Voudriez-vous me dire, monsieur, pour- fabriquez pas aussi les enseignes de vaisseau?

— Élevé Trauchut, vous me navrez... Vous êtes ignorant comme une bourrique, et paresseux

Ioûsieur du premier oui engueule le conciercc comme une clïcPiU?- Qu'est-ce que vous allez devenir, plus tard ?

— Pion, m sicu! Dessin do J. Dépaquit.

f;0 SUR LE DOHD DE LA MER DE GALILEE

CeÏÏTQ Pour traverser?
j0 r francs.

U1"i"'eiuls maintenant pourquoi le Christ a marché sur les eaux. — Je parie que vous êtes israëlite

Dessin d'Henri Gousse. — Non, m'sicu ! j'suis d'Lcvallois.