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Le rire: journal humoristique — 3.1896-1897 (Nr. 105-156)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16952#0054

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1q g

l^Sem 6 Ia Rédaction avait cru devoir télégraphier immé- là !... Qu'est-ce qu'elle
nitr. 'dO[t0: Pas encore reçu copie reçue Longehamps d'avant- < a? Qu'est-ce que ça

"TienÏÏ6"'- • • veut dire? Elle m'aî-

"s 1 s était dit le jeune homme, qui ne lisait môme plus les me... Je l'adore... Elle

déclare que rien ne
s'oppose à nôtres féli-
cité... Et v'iàn ! Elle
refuse net... c'est de la
folie... de la pure fo-
lié... Ou je deviens
imbécile ou c'est elle
qui perd l'esprit... Il
n'y a pas de milieu.

Mais il n'est pas
donné à tout le monde
de s'enfermer solide-
ment dans un dilemme
fût-il disjonctif. Otto
sortit de celui-ci un
instant après y être
entré : il y étouffait.
Et chez lui, subite-
ment réveillé, le cosa-
que du Don faillit an-
nuler Ions ceux du
Russe poli et allié...

°Uo jouait du violon comme un chef d'attaque de chez Lamouicux. A lier, jamais il no

Joiirn,, , T1 -, , • l'avaitété autant qu'eu

all^ px h-arioais, il y a donc eu une revue avant-hier? » Et il était ce 1I10ment. Il regarda
bois Jucher Juliette pour la conduire déjeuner à Marnes, à travers un inst.;mt ja. »lace de

ei)v'VeVx jours après, second télégramme. Connue Otto n'avait la cheminée en se de- Poîd il retomba assis, très rouge

Je ni copie ni réponse, c'était cette fois le Rédacteur en chef mandant ce qu'il allait

jeter dedans d'un peu lourd, pour se soulager. Il n'aperçut que sont
haut-de-forme, dont, il
s'empara, les mains
déformatrices. Mais,
au moment d'en faire
un accordéon, plu-
sieurs réflexions pa-
rurent l'arrêter. Il se-
rait téméraire et ex-
tra-humain d'affirmer
qu'il ne songea pas un
instant que ce cha-
peau était neuf, le
coiffait bien et lui coû-
tai vingt-neuf francs.

Quoi qu'il en fût, il
se contenta de le po-
ser sur sa tête. Il était
plus calme, car il avait
décidément opté pour
l'une des deux alter-
natives, et le Russe
galant homme repre-
nant le dessus, il dit,
très liant :

Cette fois, c'était le Rédacteur en chef lui-même. — C'est moi qui suis Soii haut-de-forme, dont il s'empara, les mains déformantes.

uî-rn* 1111 ullbecile ! N

C'était"16 qui s'informait, la trouvant par trop « bien parisienne ». Un grincement de ferrailles violemment entrechoquées derrière

Sec> Faudrait dire si, oui ou non, voulez envoyer comptes

rendus revue, bal et banquet. Enfin, --~^m^m7!Srïr^^mf^la,m^
la dernière dépêche était empreinte €s3l WEjjÛËSr

d'une certaine hauteur : Si foutez de ^^^^^^^^^^^^WSy
nous faudrait dire ton t de suite A >tto,

séance tenante cette lois, avail ré- ^^^5gjigS^5Sf^U-v
pondu : Parfaitement. M'embêtez. ^^^ff^v
Démission.— Conclusion a la portée j*vL^^ML
d'un garçon qui avait de quoi se mo- / (L^Z*\^

nuer du Vingt-cinq centimes la ligne s*t^Q\\ &\ Mr\WK

d'un misérable canard pétersbour- \y&Aj2m<.J?u s

geois. f^v^UÊr'r I I

Alors, en voyant ça,l'escadre russe / '-Y lin \

avait repris la mer. / ^/V;.-; {î^r V.\ur tc^. I

Ousldielkoff, lui, était resté à Sè- m
vres, c'est-à-dire à Ville-d'Avray,
avec le projet bien arrêté de lancer enfin

une demande en mariage.Jusqu'ici certains u->^J
préjugés inhérents à la vie de garçon Ta- (B

vaient. seuls fait hésiter. Mais il y a toujours Wy II T

une lieure dans la \ on se fiche abon- rBBf^ A

damment des préjugés. L'amoureux Otto W?" j/j , BWV'

était arrivé à cette heure décisive, nuptiale, rWiî<e> "' M WBaSr

— presqu'auguste — et ordinairement solen- s^^L^ /Il

nelle. fi L >V jLgf >W

Donc, ce matin-là, il avait supplié Juliette T^ti&S' - •* jetfr

d'être sa femme. ^jyCS^j^^ ^^/Ia^**Cît^^< LIVI|

Et voilà ce qu'elle lui avait répondu... ^"^^J^^ C^7

Tout à coup, il se leva, très pâle. Puis il —
retomba assis, très rouge. Le monologue ., .

des violentes émotions s'imposait, il le su- Ln ^incement de W«* le I'et0»rna-

bi-Xncedéjà? munnurait-ii les dents sec- Ul[ ^ "tourn* brusquement, et, sur le seuil, il aperçut le domestiqua

n f rées...Doncdéjà, en vérité, elle est raide !... suranfté (lm avait servi chez les Parents de Juhette-

leva, très pâle. J'en ai vu de vertes!... Jamais de ce vert- (A suivre.) Willy et Andrée Cocotte.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
L'Argonaute
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Métivet, Lucien-Marie-François
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le rire, 3.1896-1897, No. 108 (28 Novembre 1896), S. 3
 
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