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Le rire: journal humoristique — 3.1896-1897 (Nr. 105-156)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16952#0619
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FUNESTES PRESSENTIMENTS OU LA VISION
MIRACULEUSE

— Croyez-vous qu'un homme de mon âge se laisserait manquer de respect ?

Dessin de Henry Somm.

ÉGHOS DU ÏURE

en regardant dans son petit télescope de
poche.

— Voulez-vous me donner l'heure? comme

Si je me permettais de vous donner un digait un pauvre Niable à Abraham,

conseil, dans l'intérêt de vos livres, je vous Je ne donne jamais rien, répondait ce-

dirais- « Allez chez Branchu. » Je n'emploie lui_cL Faites COmme moi, volez... de vos

pas d'autre relieur. Cet homme a un reraar- propres ailes.

quable talent pour mettre en harmonie la -—~

reliure et l'ouvrage qui lui est confié. Au — Ne bougez plus, comme disait le photo-
reste, gardez-vous de lui faire la moindre graphe au macchabée qu'il était en train de
recommandation : il n'en fera qu'à sa tète, et «prendre» à la Morgue,
fera bien, car écoutez comme il travaille : -~-

Voici, au hasard du souvenir, dans ma bi- On dit souvent : « Il écrit comme il parle. »

bliothèque, un Loti — reliure en maroquin. Pourtant... s'il parle du nez?

Le Supplice d'une femme — reliure en ~~~~ —~

chagrin. Déposition d'un agent qui vient d'arrêter

Les Dessous de Paris — reliure à dos orné. un Italien :

' Tout le théâtre de Scribe — en veau. — Je saisis le macaroni au grappin...

La Mer, de Michelet — reliure de toile, à —~-~~

gros grains. TROIS ROMANS

Un «Latude ou 35 ans de captivité» — garni

d'ornements aux .petits fers ». , D,ePuis ;°"8',cmPs »n »avait ™. un suc^'s auf
. i. i- ; • foudroyant et aussi grand que celui remporte par la
La Jeune accouchée - reliure pleine. nouve^ pulllication\ LA LECTURE hebdomadaire
Les Demi-vierges demi-reliure. illustrée. Dès son apparition, le premier numéro s'est
Daphnis et Chloé — reliure à la grecque. enlevé avec une rapidité que justiiie, disons-le, l'in-
La Femme de Socrate — à dos brisé. térêt des œuvres publiées, le soin apporté à leur
Un manuel de pêche, demeuré broché sur présentation et aussi le bon marché inouï de la pu-
son conseil, et les Mémoires de Goron — blication.

simple emboîtage ! Donner à lire 80 pages pour 25 centimes, soit
Quel artiste ! ?^lls ^e lignes, sous la forme d'une brochure
__ élégante et luxueuse, illustrée d'une vingtaine de

T , • . ^ .. . i i i • dessins et d'une Grande composition hors texte, cela

Le patriote Denoes a tellement la haine , ... . .,, , , ,. .

.L . n avait jamais ete fait. Mais la tentative est d au-

d Albion qu il ne peut voir un jardin anglais tant pklK remarquabie, que les œuvres publiées sont

sans être aussitôt pris de nausées. Il ne monte de premier ordre et des plus grands écrivains,

jamais sur un tramway, ne joue jamais au Voici d'abord un roman historique : La Savelli,

foot-ball, ne boit ni whisky, ni stout, ni pale par G.-Augustin Thierry, qui met en scène, dans

aie, et n'a jamais consenti à aller voir jouer une intrigue amoureuse des plus passionnantes,

Hamlet, quoiqu'il adore Mounet-Sully. les conspirateurs italiens sous l'Empire ; de curieuses

Ce sont les Anglais nui doivent être vexés! jjlastoatipns de Guydo y font revivre les modes de

n „ * i u • j t* f '-i 1 époque. Avec Je. Cuve de ravieres, la dernière

11 a tellement la haine des Italiens qu il ne 7 n n . • » i j ■ j

, . 1 œuvre de Georges Oilnet, c est le devoir dans ce

mange jamais de macaroni, proclame que qu,n y a de plus pur et de plus 6mtmvant qui so

Raphaël na pas de talent et prétend que si manifeste sous une forme dramatique digne de l'au-

on lui payait le voyage de Rome « à l'œil», il teur du Maître de Forges (illustrations de Carrier).

s'empresserait de refuser énergiquement. Jean-des-Fl'gueÈ, le délicieux roman d'amour gai

Quant à l'Allemagne, il prétend que toutes et sensible qui fit la gloire de Paul Arène et une

les Gretchens sont des gothons, que la chou- longue nouvelle d'Adolphe Chenevière : Riquct,

croûte est exécrable et que les bords du Rhin complètent le second numéro qui paraît aujourd'hui,

ont été « bien surfaits ». L \ LECTURE parait tous les samedis, offrant à

Ar • , . , ., ses tuleles acheteurs, pour 20 centimes par semaine,

Mais on lui pardonne, car il aime tant la mo grandes pages de lecture pai> an/illustrées de

rtussie . _'u^^u^. Près de 1200 dessins, soit la matière de 20 volumes

ordinaires.

— Mon verre n est pas grand, mais je vois Envoi franco contre 25 centimes adressés à

dans mon verre, comme disait l'astronome M. Juven, éditeur, 10, rue Saint-Joseph, Paris.

Mm»'

Dessin de M. Kadiguet.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Sommier, François Clément
Radiguet, Maurice
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Alle Rechte vorbehalten - Freier Zugang
Creditline
Le rire, 3.1896-1897, No. 154 (16 octobre 1897), S. 5
 
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