Le rire: journal humoristique (8.1901-1902 (Nr. 365-416))

lu mur derrière lequel il se passe quelque chose
Croyez-vous que ce n'est pas malheureux?
Qu'est-ce qu'il y a ?
On ne sait pas...

Dessin do I'uont.

Et si vous croyez que durant / \ sans les trouver et demandait et
ces vingt ans écoulés, l'un quel- redemandait avec un rare enté-
conque d'entre les Triadou en- if"1**" ~X lement où on les avait cachés « lé
lendit jamais parler de l'oncle / / VJ^ ^ doué péti enfan. •>
noir, vous vous trompez, ticlitre- " JjSl ^ Pour lui, le temps semblait
ment et autant que vous vous Çjv™ >*/'*'"'"*"\ n'exister pas ! Vingt ans s'étaient
tromperiez si vous supposiez que Kk *yÎVw« f V a\ écoulés sans qu'il y eût pris garde
pour fabriquer l'encre dont je ^TMTir j/^^>h^^ -ïf et il avait la prétention de re-
me sers pour vous écrire ce conte | | 7 ^ty5^ V / ^ <5^^^p^jrs trouver tout à la môme place,
ridicule on a choisi, de préférence I j^Î^mÉS*' 1 ^Vw^/^ , y ^£ ^■■^T\f^' x dans le même état, et c'est sans
à tout autre procédé, le lait de va- ^tÉÊj^^i\'~ j[ ^jj^^^^^/^^^^^^^^^^^^^S^! vouloir en démordre et presque

Ce qu'il était devenu, ce nègre a jS^mW^^&'^/ik I //?

mer « lé doué péti enfan. »

nul ne le savait. Peut-être était- 8 ' J^^^^K^^^U f \ t' 'J^^mJB'nVy % \\ H était agaçant, crevant, ra-
il mort dans un cabanon de fous. /^^^«PQp^f Al ' i?\rÊKM^Mml\, sant à la lin ! Aussi bien le pe l'-
Or, c'était bien là l'opinion jj^^jf^^aM B l tP??ÊB'w i ^^î^t roquet des Triadou s'en fàcha-t-il,
qu'exprimait un soir M. Triadou ! ^Ê^ÈSf^&O MB Ml *** \^Êm'^m * et, comme il en était à la période
en se mettant a table quand— J^^^sS^f MÊLji^ku 'J^&SÊB^M \ de son instruction militaire, crut-
tel encore un boulet lancé d'un ' ^JF^^w_}i Offl'.'' L^ffM» — "' *T 'j&mE'îA II il devoir eu bon ternie rappeler
canon sur — à nouveau lireni ^BBSÊSB mSan-^ v FaBr'flB' Y '' ra'son ce nègre forcené qu'il
irruption dans la salle à manger xËSiËË&Ëffi VasSÊM'i'' r'X^fvl^v*& ■êÊ&Kf'&lM 0\ lui répugnait de reconnaître pour
les cari-eaux jaune-orangé et les pQmBfâSn^wŒÊm' -vvl»^ \|k iSmi ^'S 1 son compatriote; et son ancien
larges boutons de nacre de la ^BbbSBBI '^'"■'■ll/ ' \ÊÏ':^SSi \ ' • i maître; et c'est ainsi qu'il lui
houppelande du nègre à l'allure Jw6bb8BSi toanBt TVak' m' '~'WB yft'" ! lar".'a de sa voix la plus criarde
folichonne et vive. Et ce fut coin- σhHKj ^^P^hS \ NiflRt W'.-:'''^S ./v^/'V'/'' le mot de Cambronne en l'adou-
me jadis qu'il embrassa, malgré ^^H^^E^^^s^^ y^. •v|wj; Js; V^f/T ïj^-'f ' cissant pourtant d'euphémisme :
eux, et les uns el les autres en <|ffi|Kw||y V \ I" // | (/ \ \ —Merle!

s excusant d'être reste absent f^W^ÊSÊBr^^ \ \I I v i f \ \ — Mâche! répondit du tac au

plus qu'il ne l'aurait voulu. "ff^§^s/ftjdjïï* \ '"> La \ \l| V"^^ \ tac la voix non moins criarde du

— « Mon pays si loin ! disait-il ; ' \^ lP*%1?î^jr ^—^^^ second perroquet qui s'embêtait,

mais bon nègue li porté oune dÉTfc ' / W 'u* aussi' enfermé dans sa boîte

seconde jioli pirroqué vert très ^ftrip^^*' ^C2\ au fond de la poche houppelan-

telligent pou séconde péti en- vR' desque do son maître.

fan. u — Je ne suis'pas de la- partie, moi, je suis dans les mêlasses. Mais il me Ce bref et expressif dialogue

„ . , . . ., , , . semble qu'une étoffe qui prête beaucoup doit connaître l'usure. ,, , .

et, parlant ainsi, il cherchait ' Dess,in d'ALEx. b. eut pour excellent résultat — eu