mo s. On ne savait pas seule- . ') . . -- — Taisez.-vous, malheureux,
iiio-;t il<> qui. Pour une fille qui ..N / _______L ou pourrait nous entendre.Vous
n'a mémo pas seize ans, est-ce —-y/iSzÙ - j£~r^~^-^ ^^"^#1 EL savez bien qu'à Paris U y a des
que ça â du bon sens; je vous le rv_ ^/^/jf^rïm^.. jfjj^l p&\ voleurs partout.
Si,au moins, on pouvait vendre ^^«ylj^g^ \ ■ y'"^ — Je ne suis pas rassuré du
les filles comme les moutons, ça r^p^V —-Y* u/i >j&/' ^ B__t tout, continuai-je. J'ai [>eur de me
irait encore. On les engraisse- V—d-B-' I ' i"'M/if//i|L//)j)|^l_j_B __ • l'aire voler une pareille somme,
rail pendant quelques années, Q$ ) I !X. C ML H — Ce serait embêtant !
puis vous rapporterait nV ^__| __r <\ { fS<Ç \ VH Je vous crois ! .. Dites donc,
lioaux ecus de cent sous. Mais je B^1 M __^_flf vous avez une sacoche qui lu
t'en fiche, il faut encore y mettre » V 1 I- 1 k~SïwJ H bien, vous êtes fort, voulez-vous
de j'orgent avec, pour qu'onvous |__W | lliilliliN _™< prendre mes dix mille francs ?
le» prenne! H ______' V^rJUj j i-gàÊ^, J^HT II accepta, et lotit heureux de
— Enfin', conclut-il, on atout WÊ M • ^- r _Jû 4B ,v___r Y / laconfiance'dontje faisais preuve,
de même des sous de coté pour 3____fl ' Çih'- '^%3B| ') " propos;.....«• seconde loiirnée.
caser les lilles. J'ai là huit cents 5_i___ M 'O *'■> in V ' il1 ïEr 1/ ' Nous buvions. Tout a <.....p, je
francs qui ne doivent rien à per- / ___&_ /' I f proposai:
sonne. | >7 ^ ^ fl B'i i. (A /'■ ^jjj — Si on fumait do bons ci-
Et il tapait joyeusement sur sa V _______|Vv ' • i: 7 V/IM 1 " \ A^FvjjB ''/'"
— Si on un coup, re- 11) /____f __r^ _P^ '' — Attendez-moi
— Je veux bien, ("est moi qui /(V JlPSi^__£ ^^r' Br V sortis donc, rentrai
— Pas du Chacun jj ^^^j^^^~^__^_^ n //' — '''" '"' l'eilN rien acheter,
tournée, .l'aune mieux ça. ; y / ^__^^^ I pinsi|ue c'est vous qui avez mon
Non» entrâmes chez un mas- 1 ' _ p-__ f^____V
troquet. 11 commanda du vin. Je t-_____^-»-___à«___—■-"^^^^ ■— Tiens, c'est vrai !
lo laissai faire. Membre de la _ ,,our ,e momenl) nous avons ce qu'il nous faut, mafs nous la mange- "Tenez, passez-moi la saeo-
Societé de tempérance, je n'y rons quand nous,serons au Sahara. eue. Vous garderez mon porte-
connais rien en fait de bois- — ("est ça, vous me gardez pour le désert. Dessin de rocvf.yrk. feuille qui ne contient que des
son. billets do mille. Dans ce quar-
Apres la première rasade, je lui dis avec mystère: tior, on rie doit pas avoir de monnaie.
— Ecoutez donc : J'ai là un portefeuille qui contient dix mille 11 me tendit la sacoche. Elle était.diablement lourde.
francs. Et comme lo portefeuille disparaissait sous sa blouse, je lui dis:
— Bougre! —N'allez pas ficher Je câmpavoc mes dix mille francs, au moins!
Nous avons au»si le corset Caillanx qui comble les déficits pour personnes minces. Dessin de G. Meunier.
iiio-;t il<> qui. Pour une fille qui ..N / _______L ou pourrait nous entendre.Vous
n'a mémo pas seize ans, est-ce —-y/iSzÙ - j£~r^~^-^ ^^"^#1 EL savez bien qu'à Paris U y a des
que ça â du bon sens; je vous le rv_ ^/^/jf^rïm^.. jfjj^l p&\ voleurs partout.
Si,au moins, on pouvait vendre ^^«ylj^g^ \ ■ y'"^ — Je ne suis pas rassuré du
les filles comme les moutons, ça r^p^V —-Y* u/i >j&/' ^ B__t tout, continuai-je. J'ai [>eur de me
irait encore. On les engraisse- V—d-B-' I ' i"'M/if//i|L//)j)|^l_j_B __ • l'aire voler une pareille somme,
rail pendant quelques années, Q$ ) I !X. C ML H — Ce serait embêtant !
puis vous rapporterait nV ^__| __r <\ { fS<Ç \ VH Je vous crois ! .. Dites donc,
lioaux ecus de cent sous. Mais je B^1 M __^_flf vous avez une sacoche qui lu
t'en fiche, il faut encore y mettre » V 1 I- 1 k~SïwJ H bien, vous êtes fort, voulez-vous
de j'orgent avec, pour qu'onvous |__W | lliilliliN _™< prendre mes dix mille francs ?
le» prenne! H ______' V^rJUj j i-gàÊ^, J^HT II accepta, et lotit heureux de
— Enfin', conclut-il, on atout WÊ M • ^- r _Jû 4B ,v___r Y / laconfiance'dontje faisais preuve,
de même des sous de coté pour 3____fl ' Çih'- '^%3B| ') " propos;.....«• seconde loiirnée.
caser les lilles. J'ai là huit cents 5_i___ M 'O *'■> in V ' il1 ïEr 1/ ' Nous buvions. Tout a <.....p, je
francs qui ne doivent rien à per- / ___&_ /' I f proposai:
sonne. | >7 ^ ^ fl B'i i. (A /'■ ^jjj — Si on fumait do bons ci-
Et il tapait joyeusement sur sa V _______|Vv ' • i: 7 V/IM 1 " \ A^FvjjB ''/'"
— Si on un coup, re- 11) /____f __r^ _P^ '' — Attendez-moi
— Je veux bien, ("est moi qui /(V JlPSi^__£ ^^r' Br V sortis donc, rentrai
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Non» entrâmes chez un mas- 1 ' _ p-__ f^____V
troquet. 11 commanda du vin. Je t-_____^-»-___à«___—■-"^^^^ ■— Tiens, c'est vrai !
lo laissai faire. Membre de la _ ,,our ,e momenl) nous avons ce qu'il nous faut, mafs nous la mange- "Tenez, passez-moi la saeo-
Societé de tempérance, je n'y rons quand nous,serons au Sahara. eue. Vous garderez mon porte-
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son. billets do mille. Dans ce quar-
Apres la première rasade, je lui dis avec mystère: tior, on rie doit pas avoir de monnaie.
— Ecoutez donc : J'ai là un portefeuille qui contient dix mille 11 me tendit la sacoche. Elle était.diablement lourde.
francs. Et comme lo portefeuille disparaissait sous sa blouse, je lui dis:
— Bougre! —N'allez pas ficher Je câmpavoc mes dix mille francs, au moins!
Nous avons au»si le corset Caillanx qui comble les déficits pour personnes minces. Dessin de G. Meunier.