qilc je veux bien aller avec vous pour délivrer ma bonne maîtresse
la feo Blanquette. ■<
Ils partirent tous les trois et après avoir marché quelque temps
dans la forêt de Boulogne, ils arrivèr ent devant une demeure d'as-
pect princier, rappelant à s'y méprendre celle de la Belle au Bois
dormant.
— « C'est là, dit un des deux chevaliers à lligobert, fais pas de
pétard : la fée Blanquette est gardée par un dragon et deux ogres;
prends ce surin et vas-y carrément, faut] pas avoir la trouille, si
t'es enchanté c'est nibé, "on peut rien te faire. » 1
Rigohert n'était pas très sûr de son pouvoir magique, mais il
comprit que c'était là l'occasion ou jamais de profiter de la fée Blan-
quette, tout son avenir en dépendait. Il sonna et ce l'ut l'ogre mâle
qui vint ouvrir.
— « Quoi t'est-ce que vous voulez, lit-il, à cVlieure? Qu'est-ce
.. Attends un peu que j' te cause
— Sais-tu au moins ce que c'est, le purgatoire?
— Paidino, m'sieu le curé, c'est là qu'on boit tout le temps de l'huile de
ricin... Dessin de Samanos.
qu'y a pour réveiller les gens, tâchez de filer plus vite que ça!... »
Mais il n'acheva pas, le brave Rigohert lui avait déjà plongé son
couteau dans la gorge :
— « Tiens, vilain ogre, voilà qui t'apprendra à faire souffrir la
bonne fée Blanquette. » Et comme l'ogre femelle sortait de sa loge,
Rigohert, aidé de ses deux compagnons, la ficela solidement et lui
introduisit dans la bouche quelques menus objets mobiliers pour
l'empêcher de trop parler, comme le font généralement les
ogresses.
— Ça vaut mieux que de bouffer des petits enfants, dit Rigobert
en souriant.
En traversant la cour, ils virent le dragon qui venait sur eux en
aboyant : son aspect était épouvantable, Rigobert le tua bravement
d'un coup de poignard.
— « Maintenant, firent les deux compagnons, dépêchons...»
Ils forcèrent une porte, entrèrent dans le palais et trouvèrent des ! ! ! ! !---
coffres pleins d'or. psyché et bëllone
la feo Blanquette. ■<
Ils partirent tous les trois et après avoir marché quelque temps
dans la forêt de Boulogne, ils arrivèr ent devant une demeure d'as-
pect princier, rappelant à s'y méprendre celle de la Belle au Bois
dormant.
— « C'est là, dit un des deux chevaliers à lligobert, fais pas de
pétard : la fée Blanquette est gardée par un dragon et deux ogres;
prends ce surin et vas-y carrément, faut] pas avoir la trouille, si
t'es enchanté c'est nibé, "on peut rien te faire. » 1
Rigohert n'était pas très sûr de son pouvoir magique, mais il
comprit que c'était là l'occasion ou jamais de profiter de la fée Blan-
quette, tout son avenir en dépendait. Il sonna et ce l'ut l'ogre mâle
qui vint ouvrir.
— « Quoi t'est-ce que vous voulez, lit-il, à cVlieure? Qu'est-ce
.. Attends un peu que j' te cause
— Sais-tu au moins ce que c'est, le purgatoire?
— Paidino, m'sieu le curé, c'est là qu'on boit tout le temps de l'huile de
ricin... Dessin de Samanos.
qu'y a pour réveiller les gens, tâchez de filer plus vite que ça!... »
Mais il n'acheva pas, le brave Rigohert lui avait déjà plongé son
couteau dans la gorge :
— « Tiens, vilain ogre, voilà qui t'apprendra à faire souffrir la
bonne fée Blanquette. » Et comme l'ogre femelle sortait de sa loge,
Rigohert, aidé de ses deux compagnons, la ficela solidement et lui
introduisit dans la bouche quelques menus objets mobiliers pour
l'empêcher de trop parler, comme le font généralement les
ogresses.
— Ça vaut mieux que de bouffer des petits enfants, dit Rigobert
en souriant.
En traversant la cour, ils virent le dragon qui venait sur eux en
aboyant : son aspect était épouvantable, Rigobert le tua bravement
d'un coup de poignard.
— « Maintenant, firent les deux compagnons, dépêchons...»
Ils forcèrent une porte, entrèrent dans le palais et trouvèrent des ! ! ! ! !---
coffres pleins d'or. psyché et bëllone