p-p'
— Viens m’embrasser, ma jolie...
— Pensez-vous, grand-père? Vous ne lisez donc pas les journaux?
LA NOUVELLE SOUCHE
Dessin de Hemjic.
LE CUBISTE
la vertueuse épouse, se jetant clans ses
bras. — Ah ! je t’aime, je t’aime.
diction! (Regardant L'œuvre de Gennaro.)
Fort curieux...
(Il fait arrêter le jeune artiste.)
ACTE 1Y
LE JUGEMENT
(Un tribunal.)
le juge, au mari. — Monseigneur, vous
êtes offensé doublement dans votre honneur
de mari et dans vos goûts artistiques ! Le
tribunal vous donne le droit de choisir
vous-même votre vengeance.
le mari. — Elle sera terrible...
le cubiste, à part. — Il est carré, au
moins.
ACTE V
LE CHATIMENT
(Une tourelle.)
le cubiste. — Alors, il me fait mettre en
prison. Et dans son propre château encore.
C’est tout ce qu’il a trouvé... (Apercevant
la forme circulaire de son cachot.) Hor-
reur ! Je suis cubiste, et ils m’ont enfermé
dans un rond !...
Petit drame à la manière de Cami
(Entre le mari.)
(Il devient fou. )
i.e mari, regardant le couple. — Malé-
René Kerdyk.
ACTE I
LA RENCONTRE
(Un château.)
le mari.—Ma chère amie, j’ai voulu vous
faire une surprise. Je vous présente ce
jeune artiste que mon cousin, le duc Maxime
nous envoie. C’est un peintre déjà estimé à
Florence. Il consent à faire votre portrait.
Qu’en dites-vous?
la vertueuse épouse. — Il est bien.
ACTE II
l'idylle
(Dans Vatelier de Gennaro.)
la vertueuse épouse, dans les bras de
Gennaro. — Oh ! prolonge ton étreinte,
couvre-moi de baisers fous. Mille caresses,
Gennaro, avant que la toile s’achève. (Aper-
cevant l'œuvre commencée.) Ah! grand
Dieu ! que vois-je? C’est affreux!
le jeune artiste. — Je ne sais pas si
votre mari sera content. J’avais oublié de
vous prévenir: je suis cubiste.
ACTE III
LE FLAGRANT DÉLIT
(Même dccor.)
la vertueuse épouse. — Ah! Gennaro,
chantez-moi encore une de ces mélodies
de votre pays...
gennaro, chantant:
« Quand j’étais petit, je n’étais pas grand,
Je montrais mon cube à tous les passants. »
lxci dation
DE MINEURS A LA DEBAUCHE
Dessin de Baudrier-FoüCault.
— Viens m’embrasser, ma jolie...
— Pensez-vous, grand-père? Vous ne lisez donc pas les journaux?
LA NOUVELLE SOUCHE
Dessin de Hemjic.
LE CUBISTE
la vertueuse épouse, se jetant clans ses
bras. — Ah ! je t’aime, je t’aime.
diction! (Regardant L'œuvre de Gennaro.)
Fort curieux...
(Il fait arrêter le jeune artiste.)
ACTE 1Y
LE JUGEMENT
(Un tribunal.)
le juge, au mari. — Monseigneur, vous
êtes offensé doublement dans votre honneur
de mari et dans vos goûts artistiques ! Le
tribunal vous donne le droit de choisir
vous-même votre vengeance.
le mari. — Elle sera terrible...
le cubiste, à part. — Il est carré, au
moins.
ACTE V
LE CHATIMENT
(Une tourelle.)
le cubiste. — Alors, il me fait mettre en
prison. Et dans son propre château encore.
C’est tout ce qu’il a trouvé... (Apercevant
la forme circulaire de son cachot.) Hor-
reur ! Je suis cubiste, et ils m’ont enfermé
dans un rond !...
Petit drame à la manière de Cami
(Entre le mari.)
(Il devient fou. )
i.e mari, regardant le couple. — Malé-
René Kerdyk.
ACTE I
LA RENCONTRE
(Un château.)
le mari.—Ma chère amie, j’ai voulu vous
faire une surprise. Je vous présente ce
jeune artiste que mon cousin, le duc Maxime
nous envoie. C’est un peintre déjà estimé à
Florence. Il consent à faire votre portrait.
Qu’en dites-vous?
la vertueuse épouse. — Il est bien.
ACTE II
l'idylle
(Dans Vatelier de Gennaro.)
la vertueuse épouse, dans les bras de
Gennaro. — Oh ! prolonge ton étreinte,
couvre-moi de baisers fous. Mille caresses,
Gennaro, avant que la toile s’achève. (Aper-
cevant l'œuvre commencée.) Ah! grand
Dieu ! que vois-je? C’est affreux!
le jeune artiste. — Je ne sais pas si
votre mari sera content. J’avais oublié de
vous prévenir: je suis cubiste.
ACTE III
LE FLAGRANT DÉLIT
(Même dccor.)
la vertueuse épouse. — Ah! Gennaro,
chantez-moi encore une de ces mélodies
de votre pays...
gennaro, chantant:
« Quand j’étais petit, je n’étais pas grand,
Je montrais mon cube à tous les passants. »
lxci dation
DE MINEURS A LA DEBAUCHE
Dessin de Baudrier-FoüCault.