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Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique — N.S. 1912 (Nr. 466-569)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21525#0272
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heures du soir à sept heures du matin : leçon de
français.

Comme on le voit, ce n'est pas une sinécure
que d'apprendre le métier de roi. Le pauvre
prince n'a même pas, une fois tous les quinze
jours, la permission de minuit, comme un simple
pioupiou français. Un seul soir, depuis son arrivée
à Paris, lundi dernier, si nos souvenirs sont
exacts, on l'avait autorisé à aller se promener à
Montmartre, avec le maharajah de Kapurtala, de
passage à Paris. Mais on lui a signifié qu'il ne
sortirait plus le soir, parce qu'il était rentré,
paraît-il, à des henres indoues.

Les Kiosques d'arrêt.

Tout Paris a constaté le brillant succès du et ceUe, élégance ne. sont-elles pas, précisément,

Kiosque-signal, installé dernièrement dans un inca™ees dans la femme de Paris?

A T R A V F R <5 des carrefours les plus populeux pour arrêter les 1 ar un scrupule peut-être excessif, il serait

r\ i n ri v i_ rk o voitures. Ce succès a suggéré toutes sortes guestl.on> d ailleurs, de ne s adresser qu'aux

L'ACTUALITE d'idées neuves à la Préfecture de Police, inoc- beautes .Professionnelles. Le jury distribuerait

cupée, maintenant que, par sa vigilance habile, un certain nombre de prix suivant les spécia-

- il n'y a plus de malfaiteurs dans Paris. htes' PruL de ,têle'.Pr,f de Jambes, d'épaules,

Encore la fausse monnaie. Le procédé emplové pour l'arrêt des voitures ?tc:> etc" Dans 1 attribution de ces derniers prix,

Nous sommes envahis, paraît-il de fausses diffère essentiellement de celui usuellement ^t^JSJ!?* en p6Ut d°Uter' des m°-

pièces de 2 francs, au millésime de.1898. ZlZe^wZ mocfificatiôns tun-aTon Puis ™ d'ensemble, ou plusieurs peut-

Cette nouvelle, colportée par les journaux, a f,1™;. avec quelques modifications, poun ait-on ê Certains détails son encore à fixer nar
donné lieu hier malin à une nénimV ménrisp utiliser pour arrêter les frais de justice, plus elre- Y^f.j .?ta . son . enf,ore a nxei, par
uunue neu, mer maun, a une peniDie méprise. • ih] * , rnalfaiieur* exemple l'endroit ou aura heu l'exposition.

Un homme vêtu misérablement gesticulait, nuisîmes que les malfaiteurs. Nf , mi'elle nhtienne

vers neuf heures, sur la place de l'Odéon, sè Dans tous les cas, rien ne s'oppose, comme y ™' dsaun„S„^US leS MS' qu elle obUennL

plaignant qu'on lui eût refusé une pièce, pour- songe M. Lepine, a ce qu'on l'applique pour ^lut> SldIlu suul-eb-
tant excellente. Les agents se précipitèrent sur arrêter les voleurs les assassins et autres Au pont de l'Aima,

lui. Une centaine de passants, n'écoutant que sportsmen spéciaux. La terreur qu'inspire la jus- Le public parisien a vu avec plaisir, il y a
leur courage, se préparaient à le lyncher. l'ce en France est telle qu il suffirait d un disque quelques jours, qu'on était en train de faire un

Il put, heureusement, s'expliquer. rouge, se dressant au moment opportun, pour bi.in de loi|eite aux quatre vieux braves de pierre

Il s'agissait d'une pièce dramatique, en cinq paralyser les gestes les plus coupables. Les qU; soutiennent le pont de l'Aima,
actes et en vers. agents renonceraient aux violences inutiles. Plus 0n les a grattés soigneusement sur toutes les

L'incident s'est arrêté là. /^**\. coutures. On les a débarrassés des toiles

Dans tous les cas, il y a un fait indéniable, ____At\ito/t\\ d'araignée et de la poussière des dernières inon-

c'est que des pièces fausses circulent, et qu'elles JE—i. ~i=:5^1 rfRlf • ) dations.

sont au millésime de 1898. ......'i!^^^ Exécutera-t-on le projet, dont il avait été

Il est vraiment incroyable, et c'est une preuve g V| question, de les peindre en bleu et en rouge,

de plus de l'incurie des pouvoirs publics, que, g suivant les couleurs de l'uniforme? C'est fort

si ces pièces sont fausses, il ait fallu quatorze ans p douteux. Il faudrait aussi peindre le pont, et ce

pour qu'on daigne s'en apercevoir! P serait cher.

. . H X>^ Dans tous les cas, l'opération à laquelle on

JLa journée du futur roi. 5 /§k^-fi-P j£> %j*Sr v'ent de se ^vrer a été une distraction pour ces

Nous avons pu nous procurer à prix d'or, g s^^SSsSl^ *trr\\ vieux soldats, qui n'en ont guère. Ils ne peuvent

grâce à la complicité d'un serviteur besogneux S <¥^ySJp^\ Wrrrra \j même pas se retourner, pour lorgner les mollets

et débauché, l'emploi d'une journée du comte :§ /^^""xV) ll\milw^ des jolies femmes qui passent sur le pont,

de Chester. Nous pensons que ces quelques notes ^ § <v cS 4 Y ^«ÎM *-*n se fatioue) a 'a longue, de regarder couler

intéresseront le lecteur. ^t^rTr^y***^"^""* <2<S l'eau.

Lever à sept heures. Toilette. Douche. Lec- Ils n'ont même pas la ressource de pêcher à

ture du dernier discours de M. Jaurès. de passage à tabac, devant la docilité des cri- la ligne, ce qui doit être surtout cruel pour celui

Sept heures et demie : Déjeuner, pain et fro- minels. Plus de coups de poing vigoureux et des quatre qui appartient, précisément, à un de
mage (de Chester). Pendant le déjeuner, leçon d'yeux pochés. C'en serait fini du fameux arrêt ces régiments.

d'espéranto. au beurre noir. Au dernier moment, on avait parlé, afin de les

Huit heures, sortie. Grandes bottes, imper- Toutefois, ne crions pas encore victoire. Les mettre un peu à la mode, de changer la coiffure
méable. Promenade dans lés égouts de Paris. réformes les plus légitimes se heurtent toujours de ces braves gens et de les munir uniformé-
Deux heures: lunch. à de nombreuses difficultés dans l'application. ment du casque nouveau modèle; mais tous les

Trois heures: leçon de déclamation avec En attendantqu'on réalise celle-ci, il est à craindre quatre ont, paraît-il, protesté avec la plus
M. Mounet-Sully. que les malfaiteurs courent longtemps, défiant farouche énergie.

Quatre heures: coton dans les oreilles, sieste, la police par leur agilité toujours croissante. Il R. Bringbr et G. de Lautrec.

grand repos. y a loin de la coupe aux lièvres, comme dit la

Six heures : assistance à un match de boxe. sagesse des nations.
Victoire du champion anglais. L'incident Rodin-Clemenceau.

Sept heures : dîner. „ „ , ,

Neuf heures : conférence socialiste. La nouvelle se confirme, que es journaux du

Dix heures du soir: rentrée à l'hôtel. Onze soir donnaient hier en dernière heure. M. Cle-
menceau se serait emu de recevoir par la poste
un buste en bronze qui lui a paru être la cari-
cature, très outrée, du mikado. Il a fait déposer
l'objet au commissariat de police, en portant
plainte contre l'envoyeur inconnu. Renseigne-
ments pris, il s'agissait d'un envoi de M. Rodin.
Le buste représentait, paraît-il, M. Clemenceau,
tel, du moins, que le voit M. Rodin. Dans ces
conditions, un terrain d'entente paraît difficile a
trouver.

On craint, en outre, des difficultés du côté du
gouvernement japonais.

Un nouveau Salon.

On en parle sous le manteau. Dans tous les
cas la chose serait, paraît-il, complètement
décidée. Un comité vient de se fonder, qui

comprend un certain nombre de notabilités du ' ,, „ , , „

_ Te souviens-tu... ce milliardaire américain ra0I4 des arts, des lettres et du Sénat. . -p^fif^f' aU Humoristes

qui, se sentant devenir gâteux, s'est fait remettre n s, it salon d'exposition pour les f%^connais, tu voudrais encore

un cerveau d entantbeautés féminines. -■ acheter quelques tableaux !

- Ehbien iMoue au cerceau maintenant et Excellente idée. Pans n'a-t-il pas toujours été Alors passons d'abord chez Dusausoy

apprend son alphabet la v"le de lélégance et de la grâce? Cette grâce 4, boulevard des Italiens, lui vendre mes bagues.

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Le rire: journal humoristique
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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Radiguet, Maurice
Entstehungsdatum
um 1912
Entstehungsdatum (normiert)
1907 - 1917
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1912, No. 482 (27 Avril 1912), S. akl

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
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