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Rollin, Charles
Histoire Ancienne Des Egyptiens, Des Carthaginois, Des Assyriens, Des Babyloniens, Des Mèdes Et Des Perses, Des Macedoniens, des Grecs (Band 1) — Amsterdam, 1730

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https://doi.org/10.11588/diglit.5560#0118

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66 Histoire
n'étoit pas à ces animaux, mais aux Dieux-
dont ils étoient les symboies, quese ter-
? 3g2 min°it ce culte, „■ Les- Philosophes, dit
„ Plutarque, dans le Traité même où il
7, examine ce qui regarde les deux Divi-
n nités les plus célèbres de l'Egypte, Isis
„ & Osiris ; les Philosophes honorent
j, l'image de Dieu , quelque-part qu'elle
„ se montre ; même dans les Etres qui
„ sont sans vie; biesi plus encore, par
ïr conséquent , dans ceux qui sont ani-
mes. On doit donc approuver , non
„ ceux qui adorent ces créatures , mais
„ ceux qui par elles remontent jusqu'à
„ la Divinité. On les doit regarder com-
„ me autant de mi oirs que nous four»
.„ nit la Nature, dans lesquels laDivini-
„ té se peint d'une manière éclatante ; ou
^ comme autant d'insf umens, dont elle
se sert pour faire éclorre au-dehors ion
7, incompréhensible sagesse. Quand donc,
„ pour embellir des statues, on entalse-
„ roit dans un même endroit tout l'or
„ & toutes les pierreries du monde, ce
„ n'ell point à ces statues qu'il faudroit
„ rapporter son culte : car la Divinité
„ n'exiite point.dans des couleurs artiste-
„ ment dispensées , ni dans une matière
„ fragile, destituée de mouvement & de
„ sentiment. " Plutarque dit dans le mê-
377 & me Traité ' qUe » comme le Soleil i la
â7st ' „ Lune, le Ciel, la Terre, la Mer ,iont
.„ communs à tous les hommes , mais
„ ont des noms difterens, sélon la diffe-
„ rence des nations & des langages : ain-
?) fî, quoiqu'il n'y ait qu'une Divinité u-
„ nique

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