des Egyptiens. 135-
petite Rivière qui, coulant au travers du
Desert qui est.entre ces deux païs, pas- Gen-^-lS°
soit anciennement pour leur borne com- PJ'ls'**
mune. C'est jusques-ià que s'étendoit le
païs qui fut promis à la posterité d'Abra-
ham , & qui lui fut ensuite divisé par sort.
Néchao étant mort après avoir régné
seize ans , laissa son Royaume à son fils
PSAMMIS. Son règne fut fort court, An. m.
&• ne dura que six ans. L'Hiifoire ne î4°^- a—
nous en apprend rien de particulier, il- ^Jào'
non que ce Prince fit une expédition en Heroi ùb.
Ethiopie, 2. cap. i<jo.
Ce fut vers lui que ceux d'Elîde, a- Uid.
près avoir établi les Jeux Olympiques,
dont ils avoient concerté toutes les cir-
constances avec tant d'attention , qu'ils
ne croyoient pas qu'on y pût rien ajou-
ter , ni y trouver à redire , envoyèrent
une célèbre AmbasTade pour savoir ce que
penseroient de cet établissement les E-
gyptiens, qui pasloient pour les hommes
les plus sages & les plus sensés de tout
l'Univers. C'étoit plutôt une approba-
tion , qu'un conseil, qu'ils venoient
chercher. Le Roi asTembla les Anciens
du païs. Après qu'ils eurent entendu tout
ce qu'on avoit à leur dire sur l'institution
de ces Jeux, ils demandèrent aux Eléens,
s'ils y admettoient indifféremment citoyens
<êc étrangers. Et comme on leur eut ré-
pondu que l'entrée en étoit également
ouverte à tous, ils ajoutèrent, que les rè-
gles de la justice auroient été mieux ob-
servées , si on n'avoit admis à ces com-
ibats que les étrangers ; parce qu'il étoit
fort
petite Rivière qui, coulant au travers du
Desert qui est.entre ces deux païs, pas- Gen-^-lS°
soit anciennement pour leur borne com- PJ'ls'**
mune. C'est jusques-ià que s'étendoit le
païs qui fut promis à la posterité d'Abra-
ham , & qui lui fut ensuite divisé par sort.
Néchao étant mort après avoir régné
seize ans , laissa son Royaume à son fils
PSAMMIS. Son règne fut fort court, An. m.
&• ne dura que six ans. L'Hiifoire ne î4°^- a—
nous en apprend rien de particulier, il- ^Jào'
non que ce Prince fit une expédition en Heroi ùb.
Ethiopie, 2. cap. i<jo.
Ce fut vers lui que ceux d'Elîde, a- Uid.
près avoir établi les Jeux Olympiques,
dont ils avoient concerté toutes les cir-
constances avec tant d'attention , qu'ils
ne croyoient pas qu'on y pût rien ajou-
ter , ni y trouver à redire , envoyèrent
une célèbre AmbasTade pour savoir ce que
penseroient de cet établissement les E-
gyptiens, qui pasloient pour les hommes
les plus sages & les plus sensés de tout
l'Univers. C'étoit plutôt une approba-
tion , qu'un conseil, qu'ils venoient
chercher. Le Roi asTembla les Anciens
du païs. Après qu'ils eurent entendu tout
ce qu'on avoit à leur dire sur l'institution
de ces Jeux, ils demandèrent aux Eléens,
s'ils y admettoient indifféremment citoyens
<êc étrangers. Et comme on leur eut ré-
pondu que l'entrée en étoit également
ouverte à tous, ils ajoutèrent, que les rè-
gles de la justice auroient été mieux ob-
servées , si on n'avoit admis à ces com-
ibats que les étrangers ; parce qu'il étoit
fort