ià£t Histoire-
Apriès , à cette nouvelle, encore plus
enssâmé de colcre , envoya Patarbemis,
un autre de ses Officiers & l'un des prin-
cipaux. Seigneurs de sa Cour, pour arrê-
ter Amasis, & le lui amener. Mais Pa-
tarbemis ne s'étant pas trouvé en état
d'enlever Amasi-s au milieu de cette Armée
de révoltés dont il étoit entouré, fut trai-
té à son retour par Apriès de la manière
la plus indigue & la plus cruelle. Car-
ce Prince, sans considerer que ce n'étoit
que faute de pouvoir qu'il n'avoit pas exé-
cuté sa commisslon, lui fit. couper le nex
& les oreilles. Un outrage si sanglant,
fait à un homme de ce rang, irrita lî fort
les Egyptiens , que la plupart s'allèrent
joindre aux mécontens , & que la révol-
te devint générale. Ce soulevement de
ses sujets obligea Apriës de sesauverdans
la Haute Egypte, où il se maintint pen-
dant quelques années , tandis qu'Amasis-
occupa tout le reste de ses Etats.
Les troubles qui agitoient l'Egypte fu-
rent une occasion favorable à Nabucodo-
nosor pour l'attaquer ; & ce fut Dieu lui-
même qui lui en inspira le deiTein. Ce
Prince qui r-sans le savoir , étoit 4'instru-
ment de la colère de Dieu contre les peu-
ples qu'il vouloit châtier, venoit de pren-
dre la ville de Tyr,. où lui & son Armée
avoient elïuyé des fatigues incroyables,
Pour les en recompenser , Dieu leur a-
bandonna l'Egypte. Il est beau de l'en--
tendre lui-même s'expliquer sur cesujet:
is y a peu d'endroits dans l'Ecriture plus
remarquables que celui-ci, & qui fassent
mieux -
Apriès , à cette nouvelle, encore plus
enssâmé de colcre , envoya Patarbemis,
un autre de ses Officiers & l'un des prin-
cipaux. Seigneurs de sa Cour, pour arrê-
ter Amasis, & le lui amener. Mais Pa-
tarbemis ne s'étant pas trouvé en état
d'enlever Amasi-s au milieu de cette Armée
de révoltés dont il étoit entouré, fut trai-
té à son retour par Apriès de la manière
la plus indigue & la plus cruelle. Car-
ce Prince, sans considerer que ce n'étoit
que faute de pouvoir qu'il n'avoit pas exé-
cuté sa commisslon, lui fit. couper le nex
& les oreilles. Un outrage si sanglant,
fait à un homme de ce rang, irrita lî fort
les Egyptiens , que la plupart s'allèrent
joindre aux mécontens , & que la révol-
te devint générale. Ce soulevement de
ses sujets obligea Apriës de sesauverdans
la Haute Egypte, où il se maintint pen-
dant quelques années , tandis qu'Amasis-
occupa tout le reste de ses Etats.
Les troubles qui agitoient l'Egypte fu-
rent une occasion favorable à Nabucodo-
nosor pour l'attaquer ; & ce fut Dieu lui-
même qui lui en inspira le deiTein. Ce
Prince qui r-sans le savoir , étoit 4'instru-
ment de la colère de Dieu contre les peu-
ples qu'il vouloit châtier, venoit de pren-
dre la ville de Tyr,. où lui & son Armée
avoient elïuyé des fatigues incroyables,
Pour les en recompenser , Dieu leur a-
bandonna l'Egypte. Il est beau de l'en--
tendre lui-même s'expliquer sur cesujet:
is y a peu d'endroits dans l'Ecriture plus
remarquables que celui-ci, & qui fassent
mieux -