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Rollin, Charles
Histoire Ancienne Des Egyptiens, Des Carthaginois, Des Assyriens, Des Babyloniens, Des Mèdes Et Des Perses, Des Macedoniens, des Grecs (Band 2) — Amsterdam, 1731

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https://doi.org/10.11588/diglit.5561#0419

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de là Grèce. 409
me la plus grande & la plus importante
affaire d'un Légissateur. Son grand prin-
cipe étoit, qu'ils appartenoient encore plus
à l'Etat qu'à leurs pères : & c'est pour
cela qu'il ne laissa pas ceux-ci maîtres de
les élever à leur gré, & qu'il voulut que
le public s'emparât de leur éducation,
afin de les former sur des principes con-
itans & uniformes , qui leur inlpiralsent
de bonne heure l'amour de la patrie &
de la vertu.
Si - tôt qu'un enfant étoit né , les An- Pag. 49,
ciens de chaque Tribu le visitoient ; & s'ils
le trouvoient bien formé , fort & vigou-
reux , ils ordonnoient qu'il fût nourri,
& lui assignoient * une des neuf-mille por-
tions pour son héritage. Si au contraire
ils le trouvoient mal-fait, délicat & foi-
ble , & s'ils jugeoient qu'il n'auroit ni
force nisanté, ils le condamnoient à pé-
rir t & le sailbient exposer.
On accoutumoit de bonne heure les en-
fans à n'être point difficiles ni délicats
pour le manger ; à n'avoir point de peur
dans.les ténèbres; à ne s'épouvanter pas
quand on les lailsoit seuls ; à ne: point se
livrer à la mauvaise humeur, ni à la criail-
lerie, ni aux pleurs; à marcher nuds-piés xtnopb.de
pous Laeed. rtp,
* Je ne comprends pas ccmmoi* on pouvoir a{siqner à
ph/Unn des <nftins de Sparte pour ftw héritag' une des neuf-
mile portions deftinées à celte Ville. L' nombre des ci-
toyens était- il toujours le même? Ne passoir-il jamais celui
ie neus-mille ? Il n'esl point r/t&iqué Li, comme dans lè
partage- de la Terre sainte , que les portions «psignées à une
famille, y dtmeurafseM toujours, ér ne pvsstnt être enlic*
rtment K'irv'fs,'
Tome IL S
 
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