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Rollin, Charles
Histoire Ancienne Des Egyptiens, Des Carthaginois, Des Assyriens, Des Babyloniens, Des Mèdes Et Des Perses, Des Macedoniens, des Grecs (Band 2) — Amsterdam, 1731

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https://doi.org/10.11588/diglit.5561#0467

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dela G r e c e. 4^7
tranquillement les reproches & les injii- Va1-
res qu'il pouvoir venger d'un seul mot. /,5,c* î*
Ses jardins & ses vergers étoient ouverts
à tous les citoyens, en quoi il fut imité I2^*ïî"
depuis par Cimon. On*-dit que ce fut lui ^-Gtl1^
qui le premier ouvrit une Bibliothèque pu- 'e'Ir*
blique à Athènes , laquelle s'augmenta
beaucoup dans la suite,& fut transportée
en Perse par Xerxès lorlqu'il prit la Vil-
le. Mais Séleucus Nicanor , longtems
après, la sit reporter à Athènes. Ciceron s-
croit que ce fut Piiîftrate aush qui le pre- Om>*>l0'
mier donna aux Athéniens la connoiilan-
ce des Poèmes d'Homère ; qui endispola
les livres dans l'ordre où nous les avons,
au-lieu qu'auparavant ils étoient confus
& dérangés ; & qui les fit réciter publi-
quement dans les fêtes qu'on appellok
Panathénées. Platon attribue cet honneur 2nH;ppar
à ion sils Hipparque. «*•»
Piiiftraîe mourut tranquillement , &
transmit à ses enfans la Souveraineté qu'il ^irisf.Ùb.
avoit usurpée il y avoit trente-trois ans, s.dtKçf,*.
dent il en avoit régné dix-lept en paix. ll'
Ses enfans étoient Hippias & Hippar- an. m.
que : Thucycide en ajoute un troisieme, 347».Av.
qu'il appelle ThesTalus. Il paroit qu'ils Ji£*-,s.*^j
avoient hérité de leur pere le goût pour
les Lettres & pour les gens savans. Pla-
ton, qui attribue à Hipparque ce que nous InHlP-P-
avons dit des Poèmes d'Homère, ajoute zii'^rz29t
qu'il fit venir à Athènes le fameux Poète
Anacréon, qui étoit de Téos Ville d'Io-
nie , lui ayant envoyé exprès un vaiiTeau
à cinquante rames. Il avoit aussi chez lui
Simonidè, autre Poète allez célèbre,, qui
Tome IL V étoit
 
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