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https://doi.org/10.11588/diglit.5562#0047
des LACE demo ni ên S. 3£
Depuis fa mort, les affaires des Mef- t*»pm.pi£.
iéniens allèrent toujours fort mal, & ils 2+u 24Z*
fe trouvèrent fans relfource & fans efpé-
rance. Réduits à la dernière extrémité,
& manquant abfolument de vivres , ils
abandonnèrent Ithome , & fe retirèrent
chez ceux de leurs alliés qui étaient les
plus voifïns. La ville aufïïtôt fut rafée,
& tout le refte du pays fe fournit. On
obligea les MefTéniens de s'engager par
ferment à ne jamais abandonner le parti
des Lacédémoniens, & à ne fe point ré-
volter contre eux : précaution bien inu-
tile , & qui ne devoit fervir qu'à leur
faire ajouter le parjure à la révolte. On
ne leur impofa point de tributs, & on fe
contenta d'exiger d'eux qu'ils portaffent
à Sparte la moitié des grains qu'ils au-
roient recueillis dans la moillbn. Enfin
il fut ftipulé que tant hommes que fem-
mes ils affifteroient en habits de deuil aux
funérailles des Rois & des principaux ci-
toiens de Sparte; ce qu'on regardoit ap-
paramment comme une marque de dé-
pendance , & comme une forte d'hom- a», m.
mage rendu à la nation. Ainfi fut termî- sis', av.
née la première guerre de Meffénie^ ^c*7ZJ-
après avoir duré vingt ans.
Seconde guerre de Mejféme.
La douceur que les Lacédémo- FaxfaJù.
niens avoient montrée d'abord à l'égard 4^24*-
des peuples de Meffénie , ne fut pas de l,
longue durée. Quand ils virent tout le j.'^.'j. '
pays fournis & qu'ils le crurent hors
B 6 d'etaî
Depuis fa mort, les affaires des Mef- t*»pm.pi£.
iéniens allèrent toujours fort mal, & ils 2+u 24Z*
fe trouvèrent fans relfource & fans efpé-
rance. Réduits à la dernière extrémité,
& manquant abfolument de vivres , ils
abandonnèrent Ithome , & fe retirèrent
chez ceux de leurs alliés qui étaient les
plus voifïns. La ville aufïïtôt fut rafée,
& tout le refte du pays fe fournit. On
obligea les MefTéniens de s'engager par
ferment à ne jamais abandonner le parti
des Lacédémoniens, & à ne fe point ré-
volter contre eux : précaution bien inu-
tile , & qui ne devoit fervir qu'à leur
faire ajouter le parjure à la révolte. On
ne leur impofa point de tributs, & on fe
contenta d'exiger d'eux qu'ils portaffent
à Sparte la moitié des grains qu'ils au-
roient recueillis dans la moillbn. Enfin
il fut ftipulé que tant hommes que fem-
mes ils affifteroient en habits de deuil aux
funérailles des Rois & des principaux ci-
toiens de Sparte; ce qu'on regardoit ap-
paramment comme une marque de dé-
pendance , & comme une forte d'hom- a», m.
mage rendu à la nation. Ainfi fut termî- sis', av.
née la première guerre de Meffénie^ ^c*7ZJ-
après avoir duré vingt ans.
Seconde guerre de Mejféme.
La douceur que les Lacédémo- FaxfaJù.
niens avoient montrée d'abord à l'égard 4^24*-
des peuples de Meffénie , ne fut pas de l,
longue durée. Quand ils virent tout le j.'^.'j. '
pays fournis & qu'ils le crurent hors
B 6 d'etaî