no Histoire
4-rta- établis, & ausquels il avoit donné toute
xerxe autorité, & que par là il étoitvéritable-
ment seigneur & maître de toute la Grè-
ce, travaillèrent à y rétablir le gouver-
nement du peuple, & à en chasser tou-
tes les créatures &. tous ses amis. Ce
changement excita d'abord un grand tu-
multe. C'est dans ce tems queLysandre,
averti que Thrasybule songeoit à rétablir
la liberté dans sa patrie, revint en tou-
te diligence à Sparte, & persuada aux
Lacédémoniens de soutenir dans Athè-
nes le parti des Nobles. Nous avons
marqué ci - devant comment Pausanias,
rempli d'un esprit plus équitable & plus
généreux, rendit la paix aux Athéniens,
& coupa par ce moien, dit Plutarque,
les ailes à l'ambition de Lysandre.
CHAPITRE SECOND.
Le jeune Cyrus, soutenu des troupes Grec-
ques , entreprend de détrôner fon srère
Artaxerxe. U efi tué dans le combat. Fa-
meuse retraite des Dix-mille.
L'Antiquité' ne présente guéres
d'événemens plus mémorables que
ceux dont j'entreprends ici de faire le
récit. On voit d'une part un jeune Prin-
ce, rempli d'ailleurs d'excellentes quali-
tés , mais dévoré d'ambition, porter au
loin la guerre contre son frère & son
souverain, & l'aller attaquer presque
dans
4-rta- établis, & ausquels il avoit donné toute
xerxe autorité, & que par là il étoitvéritable-
ment seigneur & maître de toute la Grè-
ce, travaillèrent à y rétablir le gouver-
nement du peuple, & à en chasser tou-
tes les créatures &. tous ses amis. Ce
changement excita d'abord un grand tu-
multe. C'est dans ce tems queLysandre,
averti que Thrasybule songeoit à rétablir
la liberté dans sa patrie, revint en tou-
te diligence à Sparte, & persuada aux
Lacédémoniens de soutenir dans Athè-
nes le parti des Nobles. Nous avons
marqué ci - devant comment Pausanias,
rempli d'un esprit plus équitable & plus
généreux, rendit la paix aux Athéniens,
& coupa par ce moien, dit Plutarque,
les ailes à l'ambition de Lysandre.
CHAPITRE SECOND.
Le jeune Cyrus, soutenu des troupes Grec-
ques , entreprend de détrôner fon srère
Artaxerxe. U efi tué dans le combat. Fa-
meuse retraite des Dix-mille.
L'Antiquité' ne présente guéres
d'événemens plus mémorables que
ceux dont j'entreprends ici de faire le
récit. On voit d'une part un jeune Prin-
ce, rempli d'ailleurs d'excellentes quali-
tés , mais dévoré d'ambition, porter au
loin la guerre contre son frère & son
souverain, & l'aller attaquer presque
dans