37$ Histoire
beaucoup d'apparence qu'avant lui les
Rois n'en usoient pas toujours ainsi,
Plutarque raportant cette démarche d'A<-
gésilas comme lui étant particulière.
Les affaires se proposoient & s'exami-
noient dans le Sénat, & c'étoit là que
se formoient les résolutions. Mais les
Décrets du Sénat n'avoient point da
force, s'ils n'étoient ratifiés par le peu-
pie.
Il faloit qu'il y eût une grande sagesse
dans les loix que Lycur-gue avoit éta-
blies pour le gouvernement de Sparte »
puisque tant qu'elles furent exactement
observées, jamais on ne vit dans cette
ville de mouvemens ni de léditions de
la nart du peuple, jamais on n'y pro-
posa de faire aucun changement dans
la manière de gouverner, jamais aucun,
particulier n'y usurpa l'autorité par vio-
lence, & ne s'y fit Tyran, jamais le
peuple ne songea à faire sortir la roiau-
té des deux-familles où elle avoit tou-
jours été, & jamais aussi aucun Roi
n'entreprit de s'attribuer plus de pouvoir
Xtmph. *lue *es ^01X ne en donnoient. Cette
i» .Agesii. réflexion, qui esl de Xénophon & de
t*i- «5i- Polybe, marque l'idée qu'ils avpient de
6°}^'1' la sagesse de Lycurgue en matière dépo-
li ' litique, & le cas qu'on en doit faire. En
effet nulle autre ville de la Grèce n'a eu cet
avantage, & toutes ont eu à essuier plu-
sieurs changemens, & plusieurs vicissitu-
des., faute de pareilles loix qui y fixassenc
pour
beaucoup d'apparence qu'avant lui les
Rois n'en usoient pas toujours ainsi,
Plutarque raportant cette démarche d'A<-
gésilas comme lui étant particulière.
Les affaires se proposoient & s'exami-
noient dans le Sénat, & c'étoit là que
se formoient les résolutions. Mais les
Décrets du Sénat n'avoient point da
force, s'ils n'étoient ratifiés par le peu-
pie.
Il faloit qu'il y eût une grande sagesse
dans les loix que Lycur-gue avoit éta-
blies pour le gouvernement de Sparte »
puisque tant qu'elles furent exactement
observées, jamais on ne vit dans cette
ville de mouvemens ni de léditions de
la nart du peuple, jamais on n'y pro-
posa de faire aucun changement dans
la manière de gouverner, jamais aucun,
particulier n'y usurpa l'autorité par vio-
lence, & ne s'y fit Tyran, jamais le
peuple ne songea à faire sortir la roiau-
té des deux-familles où elle avoit tou-
jours été, & jamais aussi aucun Roi
n'entreprit de s'attribuer plus de pouvoir
Xtmph. *lue *es ^01X ne en donnoient. Cette
i» .Agesii. réflexion, qui esl de Xénophon & de
t*i- «5i- Polybe, marque l'idée qu'ils avpient de
6°}^'1' la sagesse de Lycurgue en matière dépo-
li ' litique, & le cas qu'on en doit faire. En
effet nulle autre ville de la Grèce n'a eu cet
avantage, & toutes ont eu à essuier plu-
sieurs changemens, & plusieurs vicissitu-
des., faute de pareilles loix qui y fixassenc
pour