DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.5563#0393
des Perses et des G&ecs. 3Si
tous ceux qui étoient en places & a leur
éducation n'étoit à proprement parler
qu'un apprentiûage d'obéisTance. C'est
pour cela qu'Àgésilas conseilla à Xéno-
phon de faire venir Tes enfans à Sparte,
comme à une école excellente, b pour
y apprendre la plus belle & la plus gran-
de de toutes les sciences , qui est celle
d'obéir & de commander: car l'une con-
duit à l'autre. Ce n'étoit pas seulement
les petits , les pauvres , les citoiens du
commun qui étoient ainsi sournis aux
Joix: c'étoient les plus riches, les plus
puilsans , les Magistrats , les Rois mê-
mes , & ils ne se distinguoient des au-
tres que par une obéislance plus exa&e,
perluaclés que c'étoit le moien le plus
îûr de se saire eux-mêmes ©béir & res-
pecler par leurs inférieurs.
De là ces réponses si célèbres de Dé- Heroi- w«
marate. Xerxès ne pouvoit comprendre 7* ^
que lès Lacédémoniens , qui n'avoient 4S' 4 *
point de maître qui pût les contraindre,
rouent capables d'affronter les périls &
la mort. „ Ils sont libres & indépen-
„ dans de tout homme, répliqua Déma-
„ rate s mais ils ont au-dessus d'eux la
„ Loi qui les domine : & cette Loi leur
ordonne de vaincre où de mourir. "
Dans une autre occasion, comme ons'é-p-V.s»
tonnoit qu'étant Roi il se fût laissé exi- ~??°p!". I
a ope ty* Tnuiïéietv emcti sieXé iw iv7niêeicts. ^i zz^
Tint, in Lycurg. fag. jo«
K?Xi?%04 Hg^ ZpXU*. Plut, in ^Age/il. p*g, 6oSt
tous ceux qui étoient en places & a leur
éducation n'étoit à proprement parler
qu'un apprentiûage d'obéisTance. C'est
pour cela qu'Àgésilas conseilla à Xéno-
phon de faire venir Tes enfans à Sparte,
comme à une école excellente, b pour
y apprendre la plus belle & la plus gran-
de de toutes les sciences , qui est celle
d'obéir & de commander: car l'une con-
duit à l'autre. Ce n'étoit pas seulement
les petits , les pauvres , les citoiens du
commun qui étoient ainsi sournis aux
Joix: c'étoient les plus riches, les plus
puilsans , les Magistrats , les Rois mê-
mes , & ils ne se distinguoient des au-
tres que par une obéislance plus exa&e,
perluaclés que c'étoit le moien le plus
îûr de se saire eux-mêmes ©béir & res-
pecler par leurs inférieurs.
De là ces réponses si célèbres de Dé- Heroi- w«
marate. Xerxès ne pouvoit comprendre 7* ^
que lès Lacédémoniens , qui n'avoient 4S' 4 *
point de maître qui pût les contraindre,
rouent capables d'affronter les périls &
la mort. „ Ils sont libres & indépen-
„ dans de tout homme, répliqua Déma-
„ rate s mais ils ont au-dessus d'eux la
„ Loi qui les domine : & cette Loi leur
ordonne de vaincre où de mourir. "
Dans une autre occasion, comme ons'é-p-V.s»
tonnoit qu'étant Roi il se fût laissé exi- ~??°p!". I
a ope ty* Tnuiïéietv emcti sieXé iw iv7niêeicts. ^i zz^
Tint, in Lycurg. fag. jo«
K?Xi?%04 Hg^ ZpXU*. Plut, in ^Age/il. p*g, 6oSt