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Rollin, Charles
Histoire Ancienne Des Egyptiens, Des Carthaginois, Des Assyriens, Des Babyloniens, Des Mèdes Et Des Perses, Des Macedoniens, des Grecs (Band 4) — Amsterdam, 1733

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https://doi.org/10.11588/diglit.5563#0469
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des Peuses et des "Grecs. 457
rheuroient à la campagne. Du tems de
Lycurgue, les Spartiates montoient à
neus mille , & les autres à trente mille.
Il paroit que ce nombre étoit un p3U
diminué du tems de Xerxès , puiique
Démarate, en lui parlant des troupes
Lacédémoniennes, ne compte que huit
mille Spartiates. Ces derniers étoient
l'élite de la nation, & l'on peut juger
du cas qu'on en faisoit'par l'inquiétude
où fut la République pour les trois ou
quatre cens qui furent aiïïégés par les
Athéniens dans la petite Ile de Spha-
stérie, & qui y furent faits prisonniers.
En général les Lacédémoniens mé-
nageoient fort les troupes du pays, &
n'en envoioient que peu dans les ar-
mées : mais ce peu en failoit la plus
grande force. Comme on demandoit
un jour à un General Lacédémonien com-
bien il y avoit de Spartiates dans l'ar-
mée: Autant qu'il en faut , dit-il, pour
repoujjer l'ennemi. Ils servoient l'Etat à
leurs dépens, & ce ne fut que dans la
suite des tems qu'ils reçurent du public
la solde.
Les Alliés faisoient ïe grand nombre
des troupes dans les deux Républiques,
& ils étoient stipendiés par les villes qui
les envoioient.
On appelloit Mercenaires les troupes
étrangères, qui étoient soudoiées par la
République au secours de laquelle el-
les étoient appellées.
Les Spartiates ne marçhoient jamais
Tome IV. V sans
 
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