D'A t E X A N D H E. 4ÏÎ
„ afin que tu lâches quels gens ce son_
„ que les Scythes , nous avons reçu du
„ ciel , comme un riche présent, un
„ joug de bœufs , un soc de charrue,
„ une ssèche, un javelot, & une coupe.
„ C'est de quoi nous nous servons & a-
vec nos amis , & contre nos ennemis.
„ A nos amis, nous leur donnons du blé
provenu du travail de nos bœufs ; a-
„ vec eux nous offrons du vin aux
„ Dieux dans la coupe : & pour nos en-
„ nemis, nous les combattons de loin à
coups de ssèche , & de près avec le
„ javelot. C'est * avec quoi nous avons
„ autrefois domté les Peuples les plus
„ belliqueux , vaincu les Rois les plus
„ puissans, ravagé toute l'Asie, & nous
nous sommes ouvert le chemin jusques
„ dans l'Egypte.
„ Mais toi qui te vantes de venir pour
„ exterminer les voleurs, tu ès toi - mê-
„ me le plus grand voleur de la Terre.
„ Tu as pillé & saccagé toutes les Na-
„ tions que tu as vaincues. Tu as pris
„ la die, envahi la Syrie, la Perse, la
Ba&riane ; tu songes à pénétrer jufc
„ qu'aux Indes ; & tu viens ici pour nous
enlever nos troupeaux. Tout ce que tu
„ as , ne sert qu'à te faire desirer plus
ar-
* Ceci doit s'entendre ie U sameuse irruption des Sey»
thes, qui s'avancèrent sufques dans l'Egypte , Çy demetf*
rirent maîtres de la haute ^Ajte pendant vingt-huit ans.
Veiez le settnd Ttme , dans l'HiJloire des ^éjfyriens. Je
ne pu suis point ici attaché au texte de $»i«*< • s*rs f,
sui/iùssrt ds grando d'ssisuttis.
S i
„ afin que tu lâches quels gens ce son_
„ que les Scythes , nous avons reçu du
„ ciel , comme un riche présent, un
„ joug de bœufs , un soc de charrue,
„ une ssèche, un javelot, & une coupe.
„ C'est de quoi nous nous servons & a-
vec nos amis , & contre nos ennemis.
„ A nos amis, nous leur donnons du blé
provenu du travail de nos bœufs ; a-
„ vec eux nous offrons du vin aux
„ Dieux dans la coupe : & pour nos en-
„ nemis, nous les combattons de loin à
coups de ssèche , & de près avec le
„ javelot. C'est * avec quoi nous avons
„ autrefois domté les Peuples les plus
„ belliqueux , vaincu les Rois les plus
„ puissans, ravagé toute l'Asie, & nous
nous sommes ouvert le chemin jusques
„ dans l'Egypte.
„ Mais toi qui te vantes de venir pour
„ exterminer les voleurs, tu ès toi - mê-
„ me le plus grand voleur de la Terre.
„ Tu as pillé & saccagé toutes les Na-
„ tions que tu as vaincues. Tu as pris
„ la die, envahi la Syrie, la Perse, la
Ba&riane ; tu songes à pénétrer jufc
„ qu'aux Indes ; & tu viens ici pour nous
enlever nos troupeaux. Tout ce que tu
„ as , ne sert qu'à te faire desirer plus
ar-
* Ceci doit s'entendre ie U sameuse irruption des Sey»
thes, qui s'avancèrent sufques dans l'Egypte , Çy demetf*
rirent maîtres de la haute ^Ajte pendant vingt-huit ans.
Veiez le settnd Ttme , dans l'HiJloire des ^éjfyriens. Je
ne pu suis point ici attaché au texte de $»i«*< • s*rs f,
sui/iùssrt ds grando d'ssisuttis.
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