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occasiôn, les fît tous battre de vergés-,
puis attacher en croix au pié même du
Rocher. La multitude qui s'étoit ren-
due , fut donnée avec tout le butin aux
habitans des nouvelles villes bâties en
ces quartiers-là s •& Arcabaze lahTé Gou-
verneur du Roc, & de toute la Provin-
ce d'alentour.
§. XV.
Mort de Cliîus. Bherjès expéditions d' A~ •
lexandre. Il entreprend de Je faire adorer
à la manière des Perfes. Mécontentement
des Macédoniens. Mort du Pbilojophs '
Callijîhéne.
gxùre.tâ Alexandre aiant subjugué les-
s: cap. i-g. Massagétes & les Dahes, entra dans la:
^z'^isi- ^aza"e- C'est une Province qui renfer-
t~uS' me dans son étendue beaucoup de grands
riut.in jCparcs remplis de bêtes fauves. Le Prince
l^'^'69î'y prit le plaisir de fa chasse, qui ne fut
jvjïin.in. V&s pour lui sans danger. Un lion d'une
14, c 6,7.épouvantable grandeur vint droit à lui:
il le tua d'un seul coup. Quoique ce
combat lui eût réussi , les Macédoniens,
aîlarmés du péril qu'il avoit couru , &
toute l'Armée en sa personne, ordonnè-
rent, conformément aux coutumes de
îeur pays, que le Roi n'iroit plus à la
chatte à pié, & sans avoir quelques-uns
des Grands & de ses Officiers avec lui.
Ils savoient qu'un Roi n'est point à lui,
mais à ses Peuples; qu'il doit-se ménager '
pour
occasiôn, les fît tous battre de vergés-,
puis attacher en croix au pié même du
Rocher. La multitude qui s'étoit ren-
due , fut donnée avec tout le butin aux
habitans des nouvelles villes bâties en
ces quartiers-là s •& Arcabaze lahTé Gou-
verneur du Roc, & de toute la Provin-
ce d'alentour.
§. XV.
Mort de Cliîus. Bherjès expéditions d' A~ •
lexandre. Il entreprend de Je faire adorer
à la manière des Perfes. Mécontentement
des Macédoniens. Mort du Pbilojophs '
Callijîhéne.
gxùre.tâ Alexandre aiant subjugué les-
s: cap. i-g. Massagétes & les Dahes, entra dans la:
^z'^isi- ^aza"e- C'est une Province qui renfer-
t~uS' me dans son étendue beaucoup de grands
riut.in jCparcs remplis de bêtes fauves. Le Prince
l^'^'69î'y prit le plaisir de fa chasse, qui ne fut
jvjïin.in. V&s pour lui sans danger. Un lion d'une
14, c 6,7.épouvantable grandeur vint droit à lui:
il le tua d'un seul coup. Quoique ce
combat lui eût réussi , les Macédoniens,
aîlarmés du péril qu'il avoit couru , &
toute l'Armée en sa personne, ordonnè-
rent, conformément aux coutumes de
îeur pays, que le Roi n'iroit plus à la
chatte à pié, & sans avoir quelques-uns
des Grands & de ses Officiers avec lui.
Ils savoient qu'un Roi n'est point à lui,
mais à ses Peuples; qu'il doit-se ménager '
pour