i68 QUARTIER
trente-cinq marches, sur le maître-autel, Joseph d'Arimathie et les Saintes-Femmes
ensevelissant le corps de N. S. ; par un peintre inconnu.
Au côté gauche de cet autel, près la croisée, Jésus-Christ portant sa croix ; également
sans nom d'auteur.
On remarque aussi du même côté les épitaphes de plusieurs seigneurs anglais inhumés
dans cette église (i).
LES PRÊTRES DE LA DOCTRINE CHRÉTIENNE.
Cet institut doit son origine à César de Bus, écuyer. Plein de zèle pour
la propagation de la foi, et voyant avec douleur combien l'instruction
chrétienne étoit négligée, il forma la résolution de s'associer quelques
ecclésiastiques animés des mêmes sentiments , et d'en former une sorte
de congrégation apostolique destinée sur-tout à parcourir les campagnes,
à visiter les dernières classes du peuple, et a y répandre les vérités de la
religion catholique. Le projet de cet établissement fut formé à l'Isle,
dans le comtat Vénaissin , le 29 septembre i5g2, et approuvé l'année
suivante par l'archevêque d'Avignon. Placés d'abord dans l'église de Sainte-
Praxède de cette capitale du Comtat, ces prêtres lurent ensuite transférés
dans celle deSaint-Jean-le-Vieux, située dans la même ville, et le succès de
leurs travaux fut si marqué, que Clément VIII confirma leur établissement
par sa bulle du 23 décembre 1^97 , et qu'ils obtinrent, treize ans après,
en 161 o , la permission de s'introduire en France.
Le vénérable César de Bus étant mort le i5 avril 1607, ses disciples,
dans l'intention de donner une entière stabilité à leur congrégation ,
désirèrent la rendre régulière. Paul V, cédant à leurs vœux, les unit et
les incorpora, par son bref du 11 avril 1616 , à la congrégation des
clercs réguliers de Saint-May eul, établis en Italie , et communé-
(1) Les Filles Anglaises habitent encore leur maison, et n'ont pas cessé de l'habiter un seul instant
pendant la révolution.
trente-cinq marches, sur le maître-autel, Joseph d'Arimathie et les Saintes-Femmes
ensevelissant le corps de N. S. ; par un peintre inconnu.
Au côté gauche de cet autel, près la croisée, Jésus-Christ portant sa croix ; également
sans nom d'auteur.
On remarque aussi du même côté les épitaphes de plusieurs seigneurs anglais inhumés
dans cette église (i).
LES PRÊTRES DE LA DOCTRINE CHRÉTIENNE.
Cet institut doit son origine à César de Bus, écuyer. Plein de zèle pour
la propagation de la foi, et voyant avec douleur combien l'instruction
chrétienne étoit négligée, il forma la résolution de s'associer quelques
ecclésiastiques animés des mêmes sentiments , et d'en former une sorte
de congrégation apostolique destinée sur-tout à parcourir les campagnes,
à visiter les dernières classes du peuple, et a y répandre les vérités de la
religion catholique. Le projet de cet établissement fut formé à l'Isle,
dans le comtat Vénaissin , le 29 septembre i5g2, et approuvé l'année
suivante par l'archevêque d'Avignon. Placés d'abord dans l'église de Sainte-
Praxède de cette capitale du Comtat, ces prêtres lurent ensuite transférés
dans celle deSaint-Jean-le-Vieux, située dans la même ville, et le succès de
leurs travaux fut si marqué, que Clément VIII confirma leur établissement
par sa bulle du 23 décembre 1^97 , et qu'ils obtinrent, treize ans après,
en 161 o , la permission de s'introduire en France.
Le vénérable César de Bus étant mort le i5 avril 1607, ses disciples,
dans l'intention de donner une entière stabilité à leur congrégation ,
désirèrent la rendre régulière. Paul V, cédant à leurs vœux, les unit et
les incorpora, par son bref du 11 avril 1616 , à la congrégation des
clercs réguliers de Saint-May eul, établis en Italie , et communé-
(1) Les Filles Anglaises habitent encore leur maison, et n'ont pas cessé de l'habiter un seul instant
pendant la révolution.