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cœur
* Pr°duisent ^
le diamètre da,
0n a bâti da,
de se
ns
ns
F pas de
: cccte misérable
Crus%e5rien
des Temples de
^ l'arbre, tout
Gaulois & leurs
tracer à l'esprit
Cyclopes qui
imenfîon aulïi
ore consèrvée
s vieillards y
DU ROYAUME DE NÀPLES. H'
deviennent aveugles, & souvent ceux qui ne le sont pas encore ont les paupières
eraillées, rouges & douloureuses. Seroit-ce l'air volcanisé qu'ils respirent, ou la
cendre volatile & corrosive qui leur déchire perpétuellement les fibres de cet
organe délicat ) Cette même poussière s'attache à leur peau , s'y colle par la
transpiration, &c leur donne à tous la couleur des Forgerons. Au reste ils ne
sont rien moins que sauvages, 8t ont toute la bonté &C la gaîté que donne
l'abondance (i).
La pluie nous prit aux Centum Cavalli, nous fûmes obligés d'enfoncer la
porte de la cabane & de nous y loger. Le vent de Sciroco ayant ramasTé tous les
nuages de la Plaine, en couvrit la Montagne & la fit disparoître à nos yeux.
Nous espérions que la pluie tombant en abondance, nous rendroit la cime plus
pure , la Plaine plus dégagée de vapeurs, & que le lendemain au lever du soleil,
nous pourrions arriver jusqu au snmmet de l'Etna : nous continuâmes notre route
par le mauvais temps, & efFedivement lorsque nous eûmes marché encore deux
heures, le vent changea, & nous vîmes avec joie les masses énormes des nuages
qui tomboient de collines en collines &: s'étendoient au loin au-deiîous de nous.
(i) Les Habitans de l'Etna ne sont point comme
FaseM les dépeint, gressiers & sauvages, hortidi
aspeclu. J'ai trouvé ici, comme dans tous les lieux
peu fréquentés par les Etrangers, Se où les hommes
n'ont pu être corrompus par d'autres hommes,
l'espèce humaine dans son état naturel j Se ce
qu'on appelle de bonnes gens, des gens vrais,
affables Se officieux; ils sont de belle figure, l'air
pur Se serein de la Montagne les rend dispos, gais
Se joyeux ; les femmes sont très-jolies, elles ont la
peau très-blanche & les yeux fort vifs ; les hommes
sont brûlés par le soleil, mais grands, sains, très-
prévenans, francs, serviables, en un mot on se
trouve dans ces Villages, qui sont bien peuplés,
au milieu d'une excellente espèce de gens.
Voyage en Sicile de Riedesel, pag. 138.
i observatcurs que
ont remarqué que
;utre chose qu'un
le pied, &:ciont
, comme il arrive
3'est ce que l'on
forêts. Une végé-
ureuse qu'ailleurs
une force & une
mi n'a cependant
ù les divers détails
Cns Voyageurs sut
ùgniersdel^
lc bien plus élevés
celui des Catw
contre an**
nairc * «P» ^
it.
Vol IF.
O
devient
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sont rien moins que sauvages, 8t ont toute la bonté &C la gaîté que donne
l'abondance (i).
La pluie nous prit aux Centum Cavalli, nous fûmes obligés d'enfoncer la
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Nous espérions que la pluie tombant en abondance, nous rendroit la cime plus
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(i) Les Habitans de l'Etna ne sont point comme
FaseM les dépeint, gressiers & sauvages, hortidi
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peu fréquentés par les Etrangers, Se où les hommes
n'ont pu être corrompus par d'autres hommes,
l'espèce humaine dans son état naturel j Se ce
qu'on appelle de bonnes gens, des gens vrais,
affables Se officieux; ils sont de belle figure, l'air
pur Se serein de la Montagne les rend dispos, gais
Se joyeux ; les femmes sont très-jolies, elles ont la
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sont brûlés par le soleil, mais grands, sains, très-
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trouve dans ces Villages, qui sont bien peuplés,
au milieu d'une excellente espèce de gens.
Voyage en Sicile de Riedesel, pag. 138.
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