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https://doi.org/10.11588/diglit.1680#0022
ge, doivent Sire plus baffes d* une .sixièâe partie- que celles d'en bas] & s'il y en
avait d' autres plus hautes, c' esi à dire d'un étage encore au-dessus, il saut leur
donner la même diminution.
Palladio n'a pas mis en pratique, k la vérité, dans tous ses bâtimens les rè-
gles qu'il nous a laissées dans ses Livres; il a fait, par exemple, presque par-
tout, & particulièrement dans la maison dont il s'agit, les fenêtres du sécond
étage plus sveltes que celles du premier. J'avoue que je ne comprens rien à ces
contradictions, dont Palladio lui seul pourrait nous donner 1' explication. On
pourrait dire peut-être pour le justifieri que les loix de la solidité exigent que le
premier étage soit plus massif que le fécond, Se que par consequent les fenêtres
doivent avoir une.proportion plus forte que celles du sécond Ordre, afin de con-
server l'analogie qui y doit régner. On peut encore résséchir que comme les an-
gles sous les quels on voit les fenêtres du sécond étage sont plus petits que ceux
des premières, l'optique par un esfet évident les fait paraître, à qui les regarde
d'en bas, moins hautes qu'elles ne le sont réellement. Il se peut que Palladio,
ïnstruit de tout cela par l'-çxpcrienwrj ait changé les proportions qu'il avait indi-
quées auparavant, & se soit gardé de faire, dans les fenêtres du sécond étage, une
diminution de hauteur qui les aurait rendues disproportionnées avec celles du pre-
mier . Quoiqu' il en soit, je suis fort surpris qu' on ne trouve aucun éclairciffement
ià-dessus au chapitre de l'ouvrage de Palladio où il eft question de cet article.
Pi h 12 ^n fronton ^e *a meilleure , proportion termine le corps du mi-
lieu de ce bâtiment. Sa distribution intérieure, où la commodité &
l'harmonie sont également ménagées, le caractère de simplicité & d'élégance qui
éclaté dans toutes ses parties, la continuation de l'entablement Dorique qui cou-
ronne les arcades Si les tours, dont il résulte une unité admirable, les passàges
libres dans les deux rues latérales, & dont les entrées sont ornées avec la derniè-
re élégance, tout cela fait de cette maison un des meilleurs ouvrages de notre im-'
mortel Auteur.
TL^tTslCHE IX. Vlan»
Vl^nCHE X. saçade. > AlA* °rnem<^ & profil de la porte; j
' ) B. Cimaise des Piédestaux.
) C. Entablement & Chapiteau de 1* Ordre Do*
TLvsNsHE XL Coupe. ) rique extérieur.
) D.D.Base & entablement de l'Ordre Ionique.
slWi^CEE XÎL lÂutre Coupe. ) E.E. Chapiteau & Corniche architravée des co-;
lonnes du vtst^bule .
avait d' autres plus hautes, c' esi à dire d'un étage encore au-dessus, il saut leur
donner la même diminution.
Palladio n'a pas mis en pratique, k la vérité, dans tous ses bâtimens les rè-
gles qu'il nous a laissées dans ses Livres; il a fait, par exemple, presque par-
tout, & particulièrement dans la maison dont il s'agit, les fenêtres du sécond
étage plus sveltes que celles du premier. J'avoue que je ne comprens rien à ces
contradictions, dont Palladio lui seul pourrait nous donner 1' explication. On
pourrait dire peut-être pour le justifieri que les loix de la solidité exigent que le
premier étage soit plus massif que le fécond, Se que par consequent les fenêtres
doivent avoir une.proportion plus forte que celles du sécond Ordre, afin de con-
server l'analogie qui y doit régner. On peut encore résséchir que comme les an-
gles sous les quels on voit les fenêtres du sécond étage sont plus petits que ceux
des premières, l'optique par un esfet évident les fait paraître, à qui les regarde
d'en bas, moins hautes qu'elles ne le sont réellement. Il se peut que Palladio,
ïnstruit de tout cela par l'-çxpcrienwrj ait changé les proportions qu'il avait indi-
quées auparavant, & se soit gardé de faire, dans les fenêtres du sécond étage, une
diminution de hauteur qui les aurait rendues disproportionnées avec celles du pre-
mier . Quoiqu' il en soit, je suis fort surpris qu' on ne trouve aucun éclairciffement
ià-dessus au chapitre de l'ouvrage de Palladio où il eft question de cet article.
Pi h 12 ^n fronton ^e *a meilleure , proportion termine le corps du mi-
lieu de ce bâtiment. Sa distribution intérieure, où la commodité &
l'harmonie sont également ménagées, le caractère de simplicité & d'élégance qui
éclaté dans toutes ses parties, la continuation de l'entablement Dorique qui cou-
ronne les arcades Si les tours, dont il résulte une unité admirable, les passàges
libres dans les deux rues latérales, & dont les entrées sont ornées avec la derniè-
re élégance, tout cela fait de cette maison un des meilleurs ouvrages de notre im-'
mortel Auteur.
TL^tTslCHE IX. Vlan»
Vl^nCHE X. saçade. > AlA* °rnem<^ & profil de la porte; j
' ) B. Cimaise des Piédestaux.
) C. Entablement & Chapiteau de 1* Ordre Do*
TLvsNsHE XL Coupe. ) rique extérieur.
) D.D.Base & entablement de l'Ordre Ionique.
slWi^CEE XÎL lÂutre Coupe. ) E.E. Chapiteau & Corniche architravée des co-;
lonnes du vtst^bule .