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te' sécond' Ordre eft Ionïqae ï les eosbunes sont plus basses des Doriques de
presqu'une sep'ème partie; l'entablement est proportionne avec la moyenne pro-
portionnelle arithmétique entre la quatrième & la cinquième partie des colonnes >
les arcades ont de hauteur un peu plus d'une largeur & demi (a).
Le troisième Ordre, Corinthien» est s pilastres, qui font plus bas des colon»
nés Ioniques de 77; la hauteur de leur entablement est une quatrième partie. Ces
pilastres sont appuyés à la muraille; on a ouvert entre T un & 1' autre des fenê-
tres qui éclairent la galerie, derrière la quelle sont les celîu'es des Religieux,
aussibien que dans les étages inférieurs. Celui-ci est cependant différemment divî-
ié, car les cellules ou les chambres sont toutes de la même grandeur, & les murs
qui les separent sont soûtenus par les voûtes des chambres qui sont au dessous (&).
Palladio indique dans son Plan une autre Cour, sepa-ée du Cloître par la rue
publique, que j*ai marquée dans le mien (Planche XXIV) par le lettres B.B.B.
Cette rue devait être couverte avec une petite terrasse à niveau du fécond étage.
Au delà de cette rue est dessîné, à rez»de-chauiîée. un vaste Réfectoire, qui
3 de long deux largeurs, & dont la hauteur est parallèle au troisième étage. Pour
aller dans ce Résectoire du côté du Clortre, il fallait yaffer par la terrasse qui
couvre la rue, & defcendre par les éscaliers qu* il y a placés exprès s ce que Y on
verra dist-inâement dans le Plan & les Coupe*»
Il y a si loin, dans ce bâtiment, du dessèin à l'exécution, que je ne puis ir**
empêcher de récopier les paroles de Palladio, tirées du sécond Livre, ehap. 6"me ,
de son ouvrage. Du Vestibule on entre dans le Cloître, qui a trois Ordres de colon-
nes places au de/sus l'un de V autre ; le premier est Dorique ; ses colonnes fartent des
pilastres plus de la moitié; le fécond Ordre eft Ionique, & a les colonnes plus basses:
que celles du premier, de la cinquième partie ; le troisième eft Corinthien, & Jes cam-
ionnes- ont encore une cinquième partie moins que celles du fécond .
sond i ta Prise n'efi fus solttentt fardes fcâ. de ceux" qui"trouvent q»e ses métopes ne sour
très dent Us têtes sigurent les triglyfbes, mais .pas d'un quarté rarfait, qr*criqu' il faille le»
far une vaitte s»* sotétient te flancher. Ses mésuter avec le compas pour l'atTitrer.
euvrages sont remflis de ces artisices in%e- (a) Les arcades d'une largeur & demi sernbîent pev
nltttx &ç. Tantes dans un ©*dre Ionique. G''est du moins
ïa'ladio a eu 1» même precau-tioe, comme nous 1' «piaion des plus difficiles entre ses Con-
ie verrons à son tems, dans Un des desseins naisseurs.
de la Façade de St. Pétrone, à Bologne. C' (.!/) » Auprès du Vestibule il y a, d" an cStérss
eft ce que quelqu' un voudrait qu' il eûr sait Sacristie, environnée d'aune corniche Dorique-
aussï dans la Frise de la liâsilique de Vïcence, qni soutient la voûte; les colonnes qu'on y
qui a les Po*tiques à voûte, & où il n' y a voir soûtiennent-.-crte portion- dtr rortr doCIsË-
point de poûrres qui soûtiennent te plancher tsé' qui dans îa partie supérseure separe les
& qui correspondent aux triglyphes de h Fri- Chambres ou Ce Iules des Ioitiq,ues " . ïallî-
se. On prétend'qu'en agiiTanr de la sorte on dis> Lîv. Ii. chap. *.
SB.»it été tout prétexte aux ccnsuies paeiiles- . * "
te' sécond' Ordre eft Ionïqae ï les eosbunes sont plus basses des Doriques de
presqu'une sep'ème partie; l'entablement est proportionne avec la moyenne pro-
portionnelle arithmétique entre la quatrième & la cinquième partie des colonnes >
les arcades ont de hauteur un peu plus d'une largeur & demi (a).
Le troisième Ordre, Corinthien» est s pilastres, qui font plus bas des colon»
nés Ioniques de 77; la hauteur de leur entablement est une quatrième partie. Ces
pilastres sont appuyés à la muraille; on a ouvert entre T un & 1' autre des fenê-
tres qui éclairent la galerie, derrière la quelle sont les celîu'es des Religieux,
aussibien que dans les étages inférieurs. Celui-ci est cependant différemment divî-
ié, car les cellules ou les chambres sont toutes de la même grandeur, & les murs
qui les separent sont soûtenus par les voûtes des chambres qui sont au dessous (&).
Palladio indique dans son Plan une autre Cour, sepa-ée du Cloître par la rue
publique, que j*ai marquée dans le mien (Planche XXIV) par le lettres B.B.B.
Cette rue devait être couverte avec une petite terrasse à niveau du fécond étage.
Au delà de cette rue est dessîné, à rez»de-chauiîée. un vaste Réfectoire, qui
3 de long deux largeurs, & dont la hauteur est parallèle au troisième étage. Pour
aller dans ce Résectoire du côté du Clortre, il fallait yaffer par la terrasse qui
couvre la rue, & defcendre par les éscaliers qu* il y a placés exprès s ce que Y on
verra dist-inâement dans le Plan & les Coupe*»
Il y a si loin, dans ce bâtiment, du dessèin à l'exécution, que je ne puis ir**
empêcher de récopier les paroles de Palladio, tirées du sécond Livre, ehap. 6"me ,
de son ouvrage. Du Vestibule on entre dans le Cloître, qui a trois Ordres de colon-
nes places au de/sus l'un de V autre ; le premier est Dorique ; ses colonnes fartent des
pilastres plus de la moitié; le fécond Ordre eft Ionique, & a les colonnes plus basses:
que celles du premier, de la cinquième partie ; le troisième eft Corinthien, & Jes cam-
ionnes- ont encore une cinquième partie moins que celles du fécond .
sond i ta Prise n'efi fus solttentt fardes fcâ. de ceux" qui"trouvent q»e ses métopes ne sour
très dent Us têtes sigurent les triglyfbes, mais .pas d'un quarté rarfait, qr*criqu' il faille le»
far une vaitte s»* sotétient te flancher. Ses mésuter avec le compas pour l'atTitrer.
euvrages sont remflis de ces artisices in%e- (a) Les arcades d'une largeur & demi sernbîent pev
nltttx &ç. Tantes dans un ©*dre Ionique. G''est du moins
ïa'ladio a eu 1» même precau-tioe, comme nous 1' «piaion des plus difficiles entre ses Con-
ie verrons à son tems, dans Un des desseins naisseurs.
de la Façade de St. Pétrone, à Bologne. C' (.!/) » Auprès du Vestibule il y a, d" an cStérss
eft ce que quelqu' un voudrait qu' il eûr sait Sacristie, environnée d'aune corniche Dorique-
aussï dans la Frise de la liâsilique de Vïcence, qni soutient la voûte; les colonnes qu'on y
qui a les Po*tiques à voûte, & où il n' y a voir soûtiennent-.-crte portion- dtr rortr doCIsË-
point de poûrres qui soûtiennent te plancher tsé' qui dans îa partie supérseure separe les
& qui correspondent aux triglyphes de h Fri- Chambres ou Ce Iules des Ioitiq,ues " . ïallî-
se. On prétend'qu'en agiiTanr de la sorte on dis> Lîv. Ii. chap. *.
SB.»it été tout prétexte aux ccnsuies paeiiles- . * "