ttent.'lTij'y manqué que les écuries & les ïîeiix qui ta dépendent; & qu' os
aurait aussi placé à propos, si le bâtiment avait été exécuté. Il r&sulte de tout
cela, que la commodité, la nobiesse & l'élégance s'y trouvant réunies, on peut
le regarder comme un ouvrage parfait. Il y a des gens qui'«' approuvent pas les
éscaliers ovales ou ellyptiques, qui en voudraient de plus.commodes, & plus con-
formés à la noble/Te des appartemens, des Portiques, de la Salle .& de l'entrée,
& qui exigeraient qâe les petits ilcaliers fussent dumoins éclairés; quant à moi,
je suis d'avis que Palladio n'a pas crû à propos de perdre une portion conside-
rable de l'aire pour faire de vastes éscaliers, d'autant plus que quoique la mai-
son le soit elle même, ce n* ess: pas un de ces bâtimens majestueux qui exigent
Beçessairement dés éscaliers magnifiques* '
PIOCHE XXXVïl. Vlan. A
Tl^T^CHE XXXVIH. Façade.
TL^'HÇJJE XXXIX. Coupe. .
INVENTION DE PALLADIO
POUR UN LIEU QP' ON LUI DESTINA
A V I G E N G E.
LE bâtiment que j'offre en trois Planches a été publié par Y Auteur dans le
sécond Livre, chap. 17, de son Arcbiteâure, & dessiaé, ainsi qu'il-le dit,
pour le Comte Jacques Angarano, le même à qui il en a dédié les deux pre-
miers Livres, & que dans la dédicace il appelle son bienfaisant & généreux pro-
tecteur- Il est naturel que Palladio ait employé toutes les ressources de son génie
pour correspondre en quelque sorte aux obligations qu'il avait à ce Seigneur, &
qu' il rappelle dans cette même epître dedicatoire.
Plan he ao *"* a'se de ce bâtiment efl: un quarré long de deux largeurs & presqu'
un cinquième; il devait être isolé, ce qu' on réconnaît aux fenêtres
ouvertes aux côtés, & aux colonnes dont ils sont ornés. Ilsuffit de jetter un coup
d'œil sur le Plan de cette maison & de lire la description qu'en fait l'Auteur,'
pour se convaincre que la distribution intérieure en est on ne peut pas plus judi-
cieuse & régulière. La mai son qui suit, dit il, était désinie sour k Comte Jacquet
^Angarano, qui voulait la bitir dans un endroit de la Ville. Les talonnes de la Fa-
Tom, m~ G
aurait aussi placé à propos, si le bâtiment avait été exécuté. Il r&sulte de tout
cela, que la commodité, la nobiesse & l'élégance s'y trouvant réunies, on peut
le regarder comme un ouvrage parfait. Il y a des gens qui'«' approuvent pas les
éscaliers ovales ou ellyptiques, qui en voudraient de plus.commodes, & plus con-
formés à la noble/Te des appartemens, des Portiques, de la Salle .& de l'entrée,
& qui exigeraient qâe les petits ilcaliers fussent dumoins éclairés; quant à moi,
je suis d'avis que Palladio n'a pas crû à propos de perdre une portion conside-
rable de l'aire pour faire de vastes éscaliers, d'autant plus que quoique la mai-
son le soit elle même, ce n* ess: pas un de ces bâtimens majestueux qui exigent
Beçessairement dés éscaliers magnifiques* '
PIOCHE XXXVïl. Vlan. A
Tl^T^CHE XXXVIH. Façade.
TL^'HÇJJE XXXIX. Coupe. .
INVENTION DE PALLADIO
POUR UN LIEU QP' ON LUI DESTINA
A V I G E N G E.
LE bâtiment que j'offre en trois Planches a été publié par Y Auteur dans le
sécond Livre, chap. 17, de son Arcbiteâure, & dessiaé, ainsi qu'il-le dit,
pour le Comte Jacques Angarano, le même à qui il en a dédié les deux pre-
miers Livres, & que dans la dédicace il appelle son bienfaisant & généreux pro-
tecteur- Il est naturel que Palladio ait employé toutes les ressources de son génie
pour correspondre en quelque sorte aux obligations qu'il avait à ce Seigneur, &
qu' il rappelle dans cette même epître dedicatoire.
Plan he ao *"* a'se de ce bâtiment efl: un quarré long de deux largeurs & presqu'
un cinquième; il devait être isolé, ce qu' on réconnaît aux fenêtres
ouvertes aux côtés, & aux colonnes dont ils sont ornés. Ilsuffit de jetter un coup
d'œil sur le Plan de cette maison & de lire la description qu'en fait l'Auteur,'
pour se convaincre que la distribution intérieure en est on ne peut pas plus judi-
cieuse & régulière. La mai son qui suit, dit il, était désinie sour k Comte Jacquet
^Angarano, qui voulait la bitir dans un endroit de la Ville. Les talonnes de la Fa-
Tom, m~ G