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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0250

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System der Hieroglyphik

Die Hieroglyphen kann man hinsichtlich ihrer künstlerischen Ausführung in mehrere Classen
eintheilen Die erste Classe umfasst diejenigen Zeichen, welche die volle, ausgeführte Zeichnung
des darzustellenden Bildes enthalten, z. B. ^, Champollion nennt diese Zeichen reine Hiero-
glyphen. Die zweite Classe bilden diejenigen Figuren, welche von den Bildern nur die vollen Um-
risse, gleichsam die Schattenrisse, geben, wie z. B. 1^ \. Chamiiollion bezeichnet diese Classe
mit dem Namen der Profil-Hieroglyphen. Diese Figuren bilden den Uebergang zu den Hierogly-
phen der dritten Classe, welche gewissermassen nur das Gerippe des abzubildenden Gegenstandes
darbieten, wie z. B. „—i für c*—J, und von Champollion Linear-Hieroglyphen genannt werden.
Auf ihren Inhalt als Schriftzeichen übte diese verschiedene Ausführung keinen Einfluss aus. Die
AVahl der Classe ward lediglich durch äussere Zwecke bedingt. Aesthetische Rücksichten zogen
leicht begreiflich die Anwendung der reinen Hieroglyphen für die Bekleidung der Monumente vor,

tiqne etäiit Iii plus simple des trois ecritures, pnlsqii'ön l'eludiait Ia premiere; qu'elle derlvait de IWratique, et que celle-ci
n'etait ä son loiir qu'iiiie modilicalion, gn'tln premier abrege de 1'ecriture hieroglypliique, Ia plus aucieune de toutes et I'ori-
gino premiere des deux untres. Ces apercus — sout pleinemeut couiirmes par l'exainen des faits. Eben so Lettre d
M. Ducier. p. 45.

1) CHAMPOLLION Pre'cis du Syst. Üie'rogl. I. e'dit. p. 253. 259. suiv. II. e'dit. p. 302. 308. sniv. II iniporte de
s'occuper d'abord des fornies materielles des caracteres sacres avant de reclierclier Ies difiercnces qui existent entre eux

quaut ä leur Expression.--— Sons le s.eul rapport de lern- executiou, les caracteres lüeroglyphiques peuvent etre par-

lages eu plusieurs classes tres-distiucles, d'apres le degre de precision, d'ele'gauce ou d'exactitude avec lequel ils sout exe-
cutes; les diflerences qu'on observe entre uu texte hieroglypliique et uu autre, proviennent souvent aussi de la difference
meme des deux matieres sur lesquelles ils sont traces et sur-tout de la proportiou qu'on a trouve convenable de donner
anx caracleres.

Certains liieroglyphes sculptes sur la pierre ou dessines sur diflereutes matieres, sont executes avec une grande
reclierclie, et souvent avec ce soin minutieux qui ne laisse echapper aucun pelit detail; les figures d'animaux sur-tout sont
trailees avec une purete de dessin qui ne permet point de meconnaitre leur genre et leur espece. Les meubles, les vases,
les divers instnimens, ne manquent jamais d'une cerlaine elegance; tous les sigues enfin semblent reproduire avec hardiesse
et fidelite l'objet que l'artiste se proposait de representer. — Le vif eclat des couIeurs appliquees sur les sigues, les nues
d'apres les iudications fouruies par la nature meine de l'objet figure, les autres d'apres certaiues regles Conventionelles,
venatt njouter ä la richesse des caracteres, ou rendait Limitation encore plus frappante. — Nous donnerons a ces hiero-
glyphes qui oiTrent une represenlalion complete et detaillee d'objets physiques, le nom A'liieroglyphes purs; cetle espece
parait avoir ete sur-tout reservee pour les monumens publics, et repondait, en effet, a la maguificence des constriictions.
Les sciilpteurs executaient les Hie'roglyphes purs de trois manieres: 1) en bas-relief tres-surbaisse, sur-tout dans l'interieur
des edifices; 2) eu bas-relief dans le creux, methode propre ä l'art egypüen et dont le but principal fut la couservation des
caracteres: cette seconde manlere est Ia plus generale; les temples, les obelisques et quelques steles en ollreut de tres-
beaux jnodeles; 3) on tracait les contours et tous les details interieurs de l'hieroglyplie sur Ia pierre ou le metal, avec un
Instrument tres-aigu. Ou a trouve egalement des inscriptions eu Hie'roglyphes purs, tracees d'abord au pinceau et coloriees
ensuite. Quelques porttons de mauuscrits oiTrent egalement, dans leurs scenes principales, des legendes en liieroglyphes
purs ecrites avec le roseau et coloriees enfin au pinceau.

D'autres inscriptions lüeroglyphiques ne sont eu quelque sorte composees que des silhouettes des hie'roglyphes purs;
le sculpteur, apres avoir dessine les coulotirs exterieurs du sigue, en evidait entierement l'interieur, qu'on remplissait
quelquefois d'un mastic ou d'un email colorie. Le peintre dessinait, pour ainsi dire, l'ombre reguliere de l'objet represenle
l>ar le sigue, l'interieur du caractere n'oirraut aucun detail et etant totalement uoir, röäge ou bleu, selon la couIeur eniployee
pour linscription entiere. Le texte hieroglypliique de Rosette, Ia plupart des inscriptions qui decorent les petits bas-reliefs,
les steles, les statuettes, les scarabees, les vases fnneraires et les amiflettesj sout coucus en cette espece n'Kieröglypli'es,
que l'on pourrait desiguer sous le nom &'liieroglyphes Profites.

Mais la plupart des mauuscrits et des legendes qui decorent les cercueils des momies, sont formes de caracleres
n'oflraut qu'un simple trait, qti'une esquisse fort abregee des objets, et qui, souvent fort spirituelle quoique composee du
plus petit nombre de traits possible, soffit toujours pour qu'on ne se mepreune point, lorsqu'on a quelque habitude des hier
voglypbes purs, sur la nature de l'objet dont le caractere retrace ou plutot iudique succinctement la forme. J'ai doune ä
cette espece de caracteres, In plus frequeminent eniployee, le nom d'liieroglyphes Lineaires; 011 les a pris quelquefois
ä fort pour ceux de 1'ecriture hieratique, qui eu diflerent tres-esseuliellemeut et fonueut eu realite une espece d'ecri-
ture a pari.
 
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