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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0330

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27 G

System der Hieroglyphik

Durch die Natur des so beschaffenen hieroglyphischen Alphabetes und durch die von Herrn
Letronne zum zweiten Male über die bekannte Stelle des Clemens von Alexandrien angestellte,
schätzbare Untersuchung *) glaubte Champollion zu Ende der zweiten Ausgabe seines Precis berech-
tigt zu sein, den hieroglyphischen Buchstaben die Benennung von Urbuchslaben zu geben, indem er
darauf aufmerksam machte, dass nicht nur seine gesammte Theorie des Aegyptischen Schriftsystemes
im Allgemeinen, sondern auch die von ihm angestellte Zergliederung der hieroglyphischen Brichsta-
ben insbesondere mit der Belehrung des Clemens und namentlich mit der den kyriologischen Hie-
roglyphen gegebenen Erklärung als „erster Elemente" vollkommen, überein stimme 2).

In dem phonetisch-hieroglyphischen Alphabete der Aegypter sah Champollion nicht so- wohl das
Original, als vielmehr das Vorbild, nach welchem das Semitische Alphabet entworfen worden war 3).

dans diverses occasious les voyelles E, Hon 1, et im autre, les voyelles A, E, 0 on f>; de lern- cöte, les dialectes dif-
ferent sur-tout par Li permutatiou constante de ces meines voyelles. — Avec de telles miances dans Ia pronouciation de
certains caracteres phonetiques, il arriva necessairement qu'un meme texte hlerqgiyphique pouvait etre lu saus difficulte par
trois hommes parlant chacim im des trois dialectes de Ja laugue egyptieune.

1) Letroxxe Examen du Texte de Ch'm. 1. 1. p. 39G. II est remarquable que l'alphabet plionetique de M. Champol-
iiou renlrc d'une maniere tres-satiafajsante dans cette interpretation: en eiTet, si nous retrauchons toutes les lettres qui,
dans cet aiphabet, vienneut se rauger sous le meme sigue hierogfyphi'qüe, nons trouverons qu'il n'exprime que le son des
arliculalions suivantes:

r-K, M,

A-T-Q, IV,

Ä-p, \n-<i>,
U,

des aspiraüons, H, X, SCH,
du son combine, D-J,

et des voyelles,

Cet aiphabet plionetique se presente donc ä nons sous l'aspect d'un aiphabet primitif reduit anx sons e'le'mentaires ,
plus les signes des aspirations Inhärentes ä Ia langue egyptieune . et qui ont du etre invenles de bonue heure. (Es folgt
nun die Anwendung auf den Ausdruck »j äta roiv nqwtiav ozotxumv; s. tins. B. p. 151. no. '6.

3) CHAMPOLtloN Pi-ecis du Syst. UUh: II. ed. p. 30!). Aiusi donc, Clement d'Alexandrie, selon 1'interpretation
approfondie de M. Letronne, developpe l'ensemble et les details de tont le Systeme graphtque des Egyptiens, sous le meme
point de vue que les monumens, mes seuls gnides, ont du nie l'offrir; et l'analyse qu'il presente, en partlculier, des elemens
de l'ecriture hleYoglyphique, est entierement conforme U celle qui est resultee de mes recherclies. J'ai recouuu, comuie ce
savant Pere (mit üebergehung der anderen, später zu erwähnenden Punkte): Que l'ecriture hidroglyphique procedait pre-
mierement, au propre de tonte ecriture, en exprimant les objets par Ia peinture de leurs noms, au moyen de caracteres
phonetiques ou de caracteres Siffigs de sons et de prononciations. Cette methode hieroglyphique est appelee par Clement
d'AIexandrie -/.VQioXoyix-ij diu mv nquiTim araiyuiav, c'est-ä-dire, s'exprimant au propre par le moyen des lettres primitives.
Die erste Ausgabe des Precis, welche sich nach der ersten Abhandlung Herrn Letronue's richtete, gebrauchte p. 333. die
Worte: s'exprimant au propre par le moyen de lettres.

3) GhanpoucJON Lettre ä M. Dacier. p. 80. J'oserai dire plus: il serait possible de retrouver, dans cette ancienne
ecriture plionetique egyptieune, quelque imparfaite qu'elle soit en elle-meme, sinon Vorigine, du moius le modele sur lequel
peuvent avoir ete calques les alphabets des peuples de I'Asie occidentale, et sur-tout cenx des nations voisines de PEgypte.
Si vous remarques en elfet, 1°. que chaque lettre des alphabets que nous appelons hebreu, chaldaique et syriaque, porte
im nom siguificatif, noms fort aucieus puisqu'ils furent presque tous trausmis par les Pheniciens aux Grecs lorsque ceux-ci
en recureut l'alphabet; 2°. que ,1a premüre consonne ou voyelle de ces noms est aussi, dans ces alphabets, la voyelle ou
la consonne que la lettre represente, vous reconuailrez avec moi, dans la cre'ation de ces alphabets, une analogie parfaite
avec la cre'ation de l'alphabet plionetique eg3 ptien: et si des alphabets de ce geure sont formes primitiv-erneut, comme tout
le prouve, de sigues representant des idees ou objets, il est evident que nous devous recounaitre le peuple iuventeur de
cette methode graphiqne, dans celui qui se servit specialenieut d'une ecriture ideographique; c'est dire enfin qne l'Europe,
qui recut de la vieille Egypte les elemens des sciences et des arts, hii devrait eueore I'inappreciable bienfait de l'ecriture
alpliabelique.
 
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