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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0329
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von Chanipollion.

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- Das b bildet der liegende Löwe, der aber die auffallende Erscheinung darbietet, dass er zugleich
ein 1t ist, während umgekehrt die Zeichen des It zugleich den Buchstaben L darstellen. Dieser
auch in anderen Sprachen wahrnehmbare wechselsweise Gebrauch der beiden Buchstaben macht
eine Haupteigenthümlichkeit des dritten Dialectes der Aegyptischeu Sprache, des so genannten
Baschmurischen, aus.

Durch die Hieroglyphen des P endlich drückten die Aegypter, wie die Hebräer durch ihr 5,
auch die Aspirate Ph aus.

Dieses hieroglyphische Alphabet war für die Anhänger der drei Aegyptischen Dialecte gleich
anwendbar, weil eben die alphabetischen Schattirungen, durch welche jene Dialecte sich unterschei-
den, wegen der schwankenden Natur der hieroglyphischen Vocale und wegen der weiten Begrenzung
der Consonanten nicht zum Vorschein kamen

l'alphabet hebreu, out des correspondans bien distincts daus l'ecriture phonelique egyptienne; ce sont les kierogfypb.es qui
expriment le plus ordiuairemcnt les consouues M, JV et 2 des noms propres grecs. — Le X copte peut repondre au
% (tzade) hebreu; Vhirondelle C^"0> 9ui est le siSue hieroglyphique du X cople, a aussi pour equivalent, dans les
textes hiörätiquesj un caractere tout-ä-fait semblablo ä la forme du 2£. — Le sou du E> (schin) liebreu est represente daus
l'alphabet hieroglyphique par im caractere qui represente une espece de jardin )} dont le sigue hieratique cor-

respoudant a la forme du O) cople, et qui s'echauge, quoique (res-rarement, dans les textes hieroglyphiques, avec l'oie (^^0,
signe plus habituel de In cousouue S. — Quant au p (kopli) hebrcu, aucun hieroglyphe phonelique ne m'a semble precise-
ment eu tenir la place.

Le Hon couche i^Ujk) est äquivalent hieroglyphique du b (lamed) hebreu; mais il iniporte de rappeler que, dans
les noms propres grecs et latins, cet hieroglyphe represente souvent la cousonue R, et qu'ii existe, en effet, dans la langue
egyptienne, un dialecte dont le trait distinctif etait de changer iudilleremment les B en L. Les iuscriptions sassanides, dout
M. de Sacy a si beureusement decouvert l'alphabet, oiTreut egalemeut des mots ecrits avec un L au Iieu de l'eire avec un
R, et il est fort remarquable aussi que, daus les alphabets zend et pehlvy, les consonnes R et L diiTereut a peiue dans leur
forme, et sur-tout que ces deux lettres persaues ressemblent beaucoup <i L et ä R de l'alphabet egyptien demotique.
Lettre ä M. Dac. p. CO. La confusion de ces deux lettres d'uu meine Organe, l'einploi indifferent de ces deux liquides l'une
pour l'autre, n'a rien qui doive etomier, sur-tout daus l'Egypte ancienne, ou la confusion du A pour le p ou du p pour le
A parait avoir ete teile, que l'emploi presque exclusif du A pour le p caracterisa fondamentalement le troisieme dialecte de
la langue egyptienne, le baschmoupique, que je persiste ä considerer comme le lanyaye vulyaire de l'Eyy/jte moyenne.
Uous trouverons d'ailleurs dans de nouveaux cartouches phonetiques (vergl. frühere Beispiele oben p. 207.) des exemples
mulüplies de l'usage indifferent de ces deux consouues l'un'e pour l'autre.

Le B (phe) liebreu parait s'etre prononce tantot P, tantöt PH. Les Egyptiens, dans leur ccrilure phonelique, expri-

mereut aussi ces deux consonnes par un seid et meine caractere, le carre strie ((ISi])• üe »om de l'hiti/'pe, frere
d'Alexandre ie Grand, que j'ai retrouve dans les legendes hieroglyphiques du graud sanctttaire de Karuak" a 'fliebes, otfre
un exemple remarquable de l'une et de l'autre valeur du carre strie, P ou Ph (s. den Namen weiter unten).

Teile est la concordance que je crois pouvoir etablir eutre l'alphabet hieroglyphique egyptien et l'alphabet hebreu.

1) Cha.mpoi.uox Precis du Syst. Hieroyl. J. ed. p. 318. II. ed. p. 306. Un texte hieroglyphique coiiveuait, meine
dans sa partie »houetique, a tous les habitans de l'Egypte, qu'ils parlasseut, soit le dialecte the'bain, so» Ie dialecte mem-
phitk/ue, soit le dialecte dit baschmöurique, eu supposant, ce qui peut etre prouve pour uue epoque assez ancienne, que
l'existence de ces trois dialectes füt coutemporaiue de l'usage de l'ecriture hieroglyphique. Les difl'erences de dialectes
Qisparaisseut, en eiTet, daus les mots egyptiens ecrits en caracteres phonetiques. 10. La coiisonue TT des mots du dialecte
the'bain se change en <j) dans le memphitique, et nous avons vu qu'un seul et meme caractere b*Är»g«yphiquä exprinie a-Ia-
fois le jy et le <]) des noms propres grecs transcrits eu hieroglyphe». 3". Les consonnes K et T d" t^bain sont souvent
rempiacees par le X et le 9 dans le tnemphitiqne; un seul hieroglyphe phonelique represente les consonnes K et X,
comme uu auöre les consonnes T et 9. 30. La consonne p des mots thebains et memphiliques devienl \ daus le dialecte
dit baschmourique, et nous avons vu aussi que le signe hieroglyphique de la consou"e k, le Hon couche, representait indif-
ferenmient le A et le p des noms et des mots grecs, et qu'ä leur tour, les signes hieroglyphiques de la consonne R, la
bouclie (<3» et Ses homophones, representaient parfois aussi la consonne L. 4P. Knfin, les signes hieroglyphiques des voyelles ont
une valeur tellement vague, qu'ils se pennutent presque iudifferemment les uns pour les autres, un meine caractere expriniant

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