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LA SCiE

°uv:

ECHOS

e Japon fait un emprunt,
vue les souscripteurs prennent garde. On veut peut-être leur

rir le ventre.

emprunte à un confrère les trois pensées suivantes :
^ha-renton. — Endroit où les fous enferment les sages.
™<izas. — Maison de retraite des financiers.

Oéi.

enu politique. — Un martyr en train de faire son chemin.

En police correctionnelle:
. • ie Président, au mari. — Vous poursuivez votre femme
''iourd'hui. Or, il est arrivé qu'elle vous a trompé très-souvent
'Ja et cela à votre connaissances..

,, E mari.1— M. le président, je vais vous dire... Les autres fois,
etait des amis... mais celui d'aujourd'hui, je ne le connais pas,
°rs C'a m'a dégoûté.

* *
*"" Qu'est-ce qu'un sommier élastique?
"~~ Un condamné aux travaux forcés.
*"~ Quand est-il libéré ?
-" Quand Monsieur devient veuf.

"~ Quelle différence existe-t-il entre les banquiers et les chiens?

7~ Les chiens lâchent quelque chose,, tandis que les banquiers

ret'ennent tout.

*

a'me beaucoup voir le corset d'une dame.
Cela me donne i<jee de la personne qui le porte. Je de.vine quel
f0rPs c'est. U J

>%

'Quel rapport voyez-vous entre un dessin refusé par le rni-
kfe et du bouillon suri ? r.
"~~Chacun d'eux sent sur.

*

» La partition à'Aida, de Verdi, doit être montée à Vienne, pour
ExPositiondel873:

j, °(n va aussi s'occuper de cet ouvrage à Berlin. Quant à Paris,

ft'en est pas question. L'éditeur Esoudier, propriétaire de l'œu-

re Pour la France, ne veut pas la donner à M. Verger.

°n sait que chez nous les éditeurs sont les maîtres absolus, et

^e> détenteurs de la musique.ils exigent, des directions dessom-

2*8 exorbitantes pour louer les parties d'orchestre, sans lesquelles

^présentations ne peuvent avoir heu.

* *

. ,°Q annonce pour le 7 novembre prochain, un grand concert de
ler'faisance au Théâtre-Italien, dans lequel paraîtra Mme Sophie

trt>veUj,

, La célèbre cantatrice ne se contentera pas de faire entendre
®s morceaux empruntés à son riche répertoire, elle chantera des

^él°dies inédites de la baronne Vigier, que le public sera certai-
^ent ravi de connaître.

Eh cour d'assises :
*> mï Président. — Vous avez frappé votre victime de99coups
°c°uteau. Pourquoi 99?
,EAl< Airoox. — J'aime pas les nombres pairs.

BIGOLO.

^NE place de GARDE-CHAMPÊTRE

Est vacante dans le département de...

^Oug venons de l'apprendre par une lettre d'un habi-
tat de l'endroit qui nous adresse la pétition adressée par
Ulx habitant pour solliciter la plaque de garde-champêtre,
0t lui termine sa lettre en ces termes :

Je vous envoie l'original dont je garantie (sic) l'authenticité

Si toutefois vous vouliez bien l'insérer, je réclamerais de votre
bonté dé m'en envoyer un exemplaire, afin que je puisse le mon-
trer et faire rire.

Je ne voudrais pas cependant que vous disiez tenir l'article
de moi.

Voici maintenant la pétition :

Monsieur je vous prie de faire lecture a Mesieur les
Conseiller.

Monsieur le Maire et Mesieur les Consellier je vous prie da voir
éger au moi vous savë que je trois zanfans et une famme dans
le semtier a veque les maladie voiyé ou sa porte un maleureux
quand vous maitner une homme pour tenire la plase de garde
qui aurai quinze anê de moin que moi il ne morchéra pas mieux
que moi pour faire le servise de garde je vous promai de faire
un bon servise bien fai si vous vous le me faire un bon sertifiqua
et une lâitre qui dize a Monsieur le préfai que je suis capable de
faire le percour de garde champaitre je la porteré moi maime et
je panse qui pourra la dopté vu que je vraiman bezoin de sa
pour vivre.

Je suis votre serviteur

L. C.

Âfl k V i'^m^0Tei ~ im doute affreux assiège son cœur
tîllilfj — sois franc. Est-ce toi qui est le père de mon
enfant ? —j'ai oublié de faire une marque sur le calendrier.

PftMUIPTÏflWC * veQrïre à réméré. Elles sont gênan-
uUHVlUl SUnO tes pour le moment, on désirerait
s'en débarrasser avec faculté de les reprendre plus tard.

PS Q AU C MTC LTn faDricaat de paravents achète tous
MflAVtil I 5. les portraits de famille dont MM. les
héritiers désirent se débarrasser. Écrire poste restante.

SPPnPTCSVJFiyT a louer> Près des fortifications,
"il fin I EJÎfOî * pas cher du tout pour commencer.
On donnera congé aux locataires, dès qu'ils auront suffi-
samment essuyé les murs.

NOS JOURNALISTES

Emule de GlitAKDO

Je célèbre le grand Emile
Dont la cervelle est si fertile,
Et qui, rapide, à tour de bras,
Met l'idée en alinéas.
Jamais l'obstacle ne l'empêche.
Avec Emile y a toujours mèche.

M- DEV1MCK.

Je viens de manger de mauvais chocolat qui a failli me
donner une indigestion.

Cela m'a fait penser à ce pauvre M. Devinck qui ilo-
rissait sous M. Haussmann,.

Comment se fait-il qu'il ne se présente pas aux élections
pour placer son chocolat sur un des sièges vacants à l'As-
semblée?...

Il était au coin du quai, jadis.

Aurait-il donc enfin compris qu'il n'est pas le meilleur...
chocolat?

Ulysse SAVOY.

UNE JEUNE DAME, aveugle, sourde, muette et paralysée,
demande à se marier, elle a des rentes. Son état garantit la
tranquillité du ménage.

UN FILS DE FAMILLE, âgé de vingt-liùit ans, bachelier
es-lettres, demande un emploi de frotteur.

SCIES A VENDUE. — Grand assortiment, très-varié, à
portée de.toutes les bourses.

S'adresser au bureau du journal.

UN RESTAURATEUR, qui vient de s'établir, — 70 cent,
les déjeuners et 90 centimes les dîners, demande à acheter
les restes d'un grand restaurant. — forte remise à MM. les
chefs de cuisine.

h U HYfl! F tu peiix venir' -ie m'6tais trompé, je croyais
14 H M i ULL que mon mari avait lu le livre de M. Dumas
fils, c'était celui de M. de Girardin.

DEMOISELLE A 1ARIEB

elle a quelques dif-
, formités physiques,
mais elle rachète cela par un beau caractère. On accepterait
au besoin un bossu ou un invalide. Trois mille livres de
rente et des espérances.

UIPfMM&F prie *e mons*eur brun qu'elle a rencontré
ViuuirliEL dimanche dans l'omnibus de la Madeleine
à la Bastille, de prendre lemème omnibus à la même heure
dimanche prochain, on fera des crêpes.

EiCAMT PiTûnii 0n a ouûlié sur un banc des
rcrMNI rCflUUi Tuileries un enfant de trois
mois. — La bonne prie la personne qui l'aurait trouvé de le
remettre au factionnaire. C'est son pays.

SEMELLES DE CARTON. foSSÈiS!

de important depuis deux ans, désirerait s'en défaire au
plus juste prix.

THEATRES

Les pièces en vogue.

Théâtre Français. — Le Cid.
Odéon, — La Salamandre, par E. Plouvier.
Gymnase. — La Gueule de Loup.
Vaudeville. — L'Aiiésienne, par A. Daudet.
Variétés. — Le Tour du Cadran.

Palais-Royal----Le Réveillon, par H. Meillac et L. Halévy.

Douffés-parisiens. — La Timbale d'Argent, par Jaime et
Noriac.

Gailé. — Le Fils de fa Nuit.

Ambigu. —

Folies dramatiques.',— Héloïse et Abélard.

Cluny. — Richard d'Arlington.

Château-d'Eau. — Une poignée de bêtises. — Revue.

Menus-Plaisirs. — Les Contes de Perrault.

Folies-Marigny. — La Fête des Lanternes.

Jardin d'été du Vaux-Hall. — Tous les soirs bal ou concer

Concert des Champs-Elysées. — Tous les soirs à huit heures.

Le vendredi, concert extraordinaire.
Jardin Mabille. — Bal tous les soirs.
Elysée Montmartre. — Chef d'orchestre : Olivier Métra.
Chateau-Rouge. — Mardi et Vendredi, Joute sur l'eau.

Il sera rendu compte de tous les ouvrag-es
dont deux exemplaires auront été adressés à
la direction.

Le Propriétaire-Gérant : César Mèrmet.

Paris. !— Imp. Turûn et Ad. /uvet 9, cour des Miracles.

t ^élas ! rien ne dure en ce monde. Un matin le front de
uû devint soucieux.

j J°ùn, qui avait deux garçons de boutique, leur laissait
s gros ouvrages et se réservait la besogne la moins fati-

ijfMo. n faisait des cornets a côté de Nelly qui tenait les
°s de commerce.

. *Iais voici ce qui perdit John : il prit l'habitude de lire

08 les imprimés qui lui servaient à confectionner les

°J'nets. Tantôt il lisait un fragment de poésie, tantôt une

ïll;!e de romans parfois des comédies presque entières.

Or

Cell,

anui



Q sait combien l'imaginalion d'un épicier est sensible.

e de John s'exalta ; la passion de l'inconnu s'empara

et voilà pourquoi certain matin John s'éveilla sou-

^a bonne Nelly, croyant à une maladie, força son mari à
'endre de la tisanne ; mais la tisane demeura sans effet
^'e. le mal terrible causé par l'influence néfaste des

as.

"nets.

Nclly5 comprenant son impuissance, consulta son père.
..e Pasteur causa avec John, sonda le mal et dit à sa fille :

a,It le faire voyager.

^a fournisseur avait écrit le matin même qu'un charge-
?eat de canelle devait arriver à l'adresse de la maison
0llû, épicier, dans le port de Glascow.

Elle pria John d'aller au-devant de ce chargement. L'é-
^<* accepta avec enthousiasme, embrassa sa femme et
j^s enfants, se munit d'argent et partit le parapluie sous le

r.as- Il était accompagné d'un ancien matelot, son pre-

ler garçon, lequel s'appelait William Straff.

Le patron et le commis arrivèrent dans la ville de Glas-
cow, bien avant le vaisseau chargé de canelle..

John, que l'imagination tourmentait, n'était pas con-
tent. Comme tous ceux qui voyagent pour la première fois,
il s'était, étonné de voir combien les villes et tes gens se
ressemblent : il se sentait désappointé, mais sa soif d'in-
connu n'en devenait que plus intense.

Le lendemain de leur arrivée, John proposa de louer
un canot et d'aller faire une excursiou en mer.

William Straff accepta avec enthousiasme. Le vieux
loup de mer se réveillait en lui. Il aspirait à pleins pou-
mons les senteurs marines.

— Dieu ! que cela sent mauvais, fit John en s'arrètant
au beau milieu du quai...

— Cela sent mauvais! s'écria William, mais c'est un
blasphème que vous proférez là!... Cela sent mauvais!...
Cela sent le goudron, parbleu! Quelle autre odeur préten-
diez-vous respirer ici?... Pensiez-vous donc que cela sen-
tirait la rose?...

Enfin, ils hélèrent un canot, convinrent du prix et em-
barquèrent.

Le batelier sauta après eux dans la barque...

— Que fais-tu là, animal, gronda William...

— Eh bien ! n'allez-vous pas conduire le bateau tous
seuls?...

— Mais nous l'espérons bien...

— Savez-vous donc tenir une rame?...

— Je me nomme William Straff, ancien matelot sur les
vaisseaux de Sa Majesté notre bien-aimée reine-Victoria...

— Alors, c'est différent... mais ne vous promené? pas

.■ -■

trop longtemps; car il y a un grain là-bas, et si vous
aimez la danse, vous serez servi à souhait.

— William,'dit John, après que le batelier fut parti,
êtes-vous bien sûr de vous?...

— Quand on a conduit les gros vaisseaux de Sa Majesté,
on peut bien diriger une coquille de noix comme celle-ci,
goddam !

Il joua des avirons... et le bateau glissa rapidement sur
les vagues qui facilitaient son départ...

Us gagnèrent le large...

William Straff lâcha tout à coup les avirons, se leva et
s'écria : — Je suis le roi de la mer !

Il était devenu fou. La joie de revoir la mer avait mis
le vieux marin en démence...

— Retournons, à Londres hurla John furieux...

— Non, répliqua William, je veux aller en Océanie...
Après quelques supplications demeurées vaines, John

comprit qu'il fallait employer la force et, en véritable
Anglais, il se livra à une boxe en règle qui fut couronnée
de succès.

William, lancé à dix mètres par un vigoureux coup de
poing, tomba dans la mer...

John s'écria : — Je suis sauvé!...

Et il voulut saisir les rames...

Hélas! il n'en restait plus qu'une: le fou avait laissé
tomber l'autre dans la mer...

John sentit un frisson... Il regarda autour de lui..; les
côtes d'Angleterre s'étaient effacées...

Il se trouvait seul j loin de tout secours humain, entre
le ciel et Teau... De Bauséant.

(La suite au prochain numéro.)
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