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— Pour qui votait-on, Madame ?

— Mais, Monsieur... pour mon mari... je crois... — ré-
pondit la députée en rougissant judicquement.

*

Touchant aveu de Blanche d'anti...moine :
« Je sais toutes les langues excepté les langues étran-
gères. »

Il y a donc des langues qui vous sont étrangères, made-
moiselle.

*

Quand je voyage en chemin de fer à jeun, le tunel où je
vois le plus clair, c'est une aile... de poulet.

*

* *

Épitaphe cueillie au cimetière de Compiègne, tombe
n° 9783754:

CI-GIT POLYPHÉMIE FIACIULEUR, etc.

0 MA. SŒUR!

CONSOLE-TOI, J'AI ÉPOUSÉ TOM MARI

QUI ME REND BIEN HEUREUSE, VA !

Nous viendrons souvent pleurer sur la tombe avuc

Mme Chapouillarcl.

? ? ?

* *

Copié à Carpcntras, sur la porte d'un professeur de ma-
thématiques qui est en même temps dentiste :

Extraction de dents et dé racines cirrées et cubiques —

SANS DOULEUR.

Pourquoi : sans douleur ?

*

Ejusdem farinœ : boulevard Beaumarchais.
Lunettes pour chevaux atteints de myopie.

*

Plan.— N'avoir pas de plan et le suivre vaut mieux que
d'en avoir un qu'on ne suit pas.

Général Trochn (?)

*
+ *

C'est vivre deux fois que de savoir deux langues.

(Blanche d'A... (!)

*

* *

—Il paraît, disait Hamburger au caricaturiste Collodion,
que le père Éternel exauce les gens qui lui font des vœux. I

— C'est un bruit qui court.

— Or, moi, je l'ai prié de me grandir d'un pied.

— Eh bien !

— Il ne m'a jamais exhaussé, le Très-Haut.

Ah! si l'on m'eût consulté, comme j'eusse monté joli-
ment le coup aux Prussiens !...

11 suffisait d'écrire dans le traité de paix : Cinq mille
liards et noa cinq milliards... La France en eût été quitte
pour ffiï fr. 50. — J'ai fait le calcul...

Mais on ne m'a pas consullé, et c'est dommage.

*
* *

Grande foule, l'autre jour, devant la vitrine d'un négo-
ciant du passage Choiseul, qui vend des biberons et des
clysoirs nouveau modèle.

Je m'approche et je reconnais Mlle Debreux,des Bouffes,
en train d'essayer plusieurs de ces instruments qui, par
bonheur, n'étaient pas chargés...

Aucnn des appareils ne se trouvant à son inconvenance,

LA SCIE

le joli Fichtel se dirigea vers une autre boutique en disant
à Désiré qui l'accompagnait :

— Moi, voyez-vous, je n'aime que les Darbo...

J'entends encore le rictus formidable du papa Raab...

Pensée d'un tripotier :

La Bourse a seize degrés ; le crime n'en a que sept.,.

*

Je copie mon mot de la fin sur une enseigne-calicot, rue
Changarnier, 777 :

M. GALUCHARD PREND LA SUITE DES SAUCISSES

ET DES JAMBONS DE SA BELLE-MÈRE

Prochainement l'ouverture.
C'est comme j'ai l'honneur de vous en faire part...

George P.

a

Le succès éclatant dans le Tam-tam de l'histoire burlesque de
Napoléon ifV, par Amable Bapaume, nous engage à rappeler à
nos lecteurs que la Viorne tint.maresque du mémo auteur, bouf-
fonnerie épique pour la première partie, joyeux et mordant pam
phlet dans la seconde partie qui vise la France impériale, est en
vente chez DentUj. au Palais-Royal.

Un beau volume, avec préface par Commerson.



*BMi

IÂWTEAU DE JOSEPH

Opérette-Bouffe en un acte.
De MîB. Seway et Saint «Léger.

MosiQUE de M. Emile Coard.

Cette amusante piécette après avoir fait son petit tour de
France, revient vivre de ses rentes aux Porcherons, son pays
natal.

Le sujet est des plus croustillants et MM. Sevray et Saint-Léger
n'ont pas craint (les audacieux) de donner une entorse à l'His-
toire sainte qu'ils oalprofanée avec une effronterie, qui serait im-
pardonnable, si l'esprit n'était la plus atténuante de toutes les
circonstances. Joseph qui se chamaille d'abord avec le costumier
du théâtre qui, pour manteau, lui donne un mac-farlane-water-
proof résiste le plus longtemps possible, puis, s'apercevant qu'il
n'est pas de bois, il finit par céder à Mme Putiphar...

Et qui ne ferait comme Joseph... surtout avec une Putiphar
aussi gracieuse que l'Eugénie Robert, dont les œillades amou-
reuses sont d'un persuasif h faire repousser lescheveux du chef
d'orchestre des Porcherons, trois fois plus chauve que Sirau-
din!...

Le libretto est émaillé de mots spirituels, un peu lestes par-
fois, mais toujours comme il faut dans leur gauloiserie biblique.

La partition de M. Emile Coard est mignonnement orchestrée.

Le duo de la déclaration et le six-huit : « Pur Saint-Hubert,
Je suis trop sage ! » méritent une mention spéciale.

L'air: « Buvons, chantons, » est plus original que ne le sont .
d'ordinaire les chansons à boire, que pour ma part, je voudrais j
voir bannir à tout jamais des opérettes-bouffes.

On abuse vraiment du cliquetis des verres et des glous-glous
traditionnels depuis Galathée.

Une bonne valse ferait bien mieux mon affaire !

Signalons encore la Scène du Magnétisme accompagnée de
nombreux coups de tam-tam.

Denizot Joseph joue avec intelligence, mais il laisse trop de
besogne à Eugénie-Putiphar.

Un peut de nerf, Denizot !... et moins de substitutions de votre

mariages et et des enterrements. Tout cela s'engouffra dans
la cathédrale qui sonnait, toujours joyeusement.

Le suisse qui était resté à la porte en vedette, frappa un
grand coup de canne et de hallebarde , puis entra à son
tour assez majestueusement, et la lourde porte se referma.

On entendit sourdement mugir les orgues pendant que la
foule s'était amassée sur la place, et que, pareille au chœur
antique, elle continuait à lancer ses sarcasmes sur les hé-
ros de ce saint jour.

* *

Comme habitant de la grande Ville, je ne devais pas
avoir de préjugés, n'est-ce pas?

Une fois habillé, je devais fièrement traverser ce monde
avec mes habits de gala, je devais répondre aux propos mal-
sonnants que j'aurais cueillis sûrement sur ma route par le
calme dustoïcien. Je devais braver les plaisants etrne draper
dans l'indifférence d'un homme au-dessus des mesquine-
ries de la province. Hélas ! je l'avoue, je me sentis vaincu et
sans force, car j'entendais déjà tinter à mes oreilles : « En
voilà encore un de la noce à Nigaud ! »

Je fus lâche, je n'osai affonter à mon tour le ridicule d'un
nom. Je sentis ce qu'il y avait d'horrible de vivre dans cet
enfer qu'on nomme une petite ville de province, je me
sauvai par un jardin, et j'entrai dans la cathédrale par une
porte de derrière. Ma place m'attendait au banc-d'œuvre ,
et une fois assis, je me sentis soulagé d'un poids énorme ,
comme si j'avais échappé à un grand danger.

Homo.

BIBLIOGRAPHIE.

En vente aujourd'hui, chez Ernest Weil, rue du Croissant, 21,
et chez tous les libraires, la seconde livraison de I'Histoire des
Prolétaires, par Yves Guyot et Sigismond Lacroix, dessins de
A. Lemot.

Celte seconde livraison tient tout ce que nous avait fait espérer
la première.

Nous y remarquons surtout une très-curieuse étude sur la ma-
nière dont l'idée divine a pris naissance dans l'humanité. A la
mythologie biblique, les auteurs substituent la science. Après
avoir jeté un coup d'œil sur l'homme antéhistorique, ils retracent
la situation des classes déshéritées dans les premières sociétés :
Egypte, Babylone, Chine. Us montrent, dès les premiers siècles,
l'idée cléricale et la suprématie de la richesse pesant sur l'huma-
nité.

Cent livraisons à 10 centimes la livraison.

Eu vente chez E. CBATOT, éditeur,

19, rue Neuve-des-Petits-Champs.

COMPOSITIONS DE Paul FRESTEL.

Adine, mazurka. Le Colibri, grande valse. Georgetle, polka.
Paris-Gazette, grande mazurka de salon.

DU MÊME AUTEUR :

Souvenir à'Vriage, schottisch. Capricieuse valse.
En vente chez Ponsard, 40, passage du Havre.
A la librairie Hachette, vient de paraître, F ALSACE, par E.
About.

part à celle des auteurs. M. Massip a déjà bien assez martyrisé
et écourté le libretto!...

Ces diables de directeurs veulent toujours agir à leur guise !
Qu ds fassent les pièces eux-mêmes comme Noriac, alors !

G. P.

. Pour paraître prochainement

LE SIÈGE DE PARIS

ANECDOTIQUE ET PITTORESQUE

Cette importante et intéressante publication viendra prendre
sa place à côté des ouvrages spéciaux qui ont été faits du siège
de Paris.

Elle racontera la vie des camps, les propos du bivouac, la
garde aux remparts, la disette et les combats ; l'espoir et la dé-
sillusion de la vaillante population parisienne.

Le principal attrait de cet ouvrage se trouvera dans les nom-
breuses illustrations qui orneront le texte. Ces dessins et ces cro-
quis nous seront fournis par nos meilleurs artistes qui ont assisté
à la résistance de Paris.

Ce sera l'album de leurs souvenirs que nous publierons.
100 livraisons à 10 c. --2 livraisons par semaine

L'ouvrage complet, 10 francs en dix séries.

S'adresser chez Mermet, César et C% 13, rue du Croissant et
64, rue Neuve-des-Petits-Champs, à Paris.

Le Propriétaire-Gérant : César Mèrmet.

Paris. — Imp. Turfln et Ad. .fuvet 9, cour des Miracles.

THEATRES

Les pièces en vogue.

Théâtre-Français. — Le Cid.
Opéra Comique. —L'Ombre.
Théâtre-Lyrique. — L'Alibi.
Odéon, Ruy-Blas.
Gymnase. — La Gueule du Loup.
Châtelet. — Patrie.
Gaîté. — Les Chevaliers du Brouillard.
Variétés. — Les Sonnettes-

Bouffes-parisiens. — La Timbale .'d'Argent, par Jaime
Noriac.
Folies dramatiques. — Héloïse et Abélard.
Ambigu. — Le Centenaire,
Menus-Plaisirs. — Rocambole aux Enfers.

et

BALS ET COiYCERTS

Folies-Bergères. — Les Frères Hanlon.
Tivoli. — Comédies et opérettes.
Valentino. — Soirées dansantes et Concerts.
Tivoli-Vaux-Hall. — Bal tous les soirs.
Tertulia. — Vaudevilles et opéras comiques.
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