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GOYEN (Jan Van)
LS — Bords de la Meuse.
Au premier plan, un bateau contenant deux pêcheurs. Sur la
barque, le monogramme et la date 1631. Plus loin, une femme est
agenouillée venant de puiser de l’eau. A droite, deux paysans, dont
l’un est sur une échelle ; dans le fond, des granges et des chau-
mières.
Curieux spécimen du maître, très bien conservé.
B. — H., 0,27. L., 0,36.
GREUZE (Jean-Baptiste)
19 — L’Innocence.
Une jeune fille à moitié vêtue, les cheveux défaits, tourne ses
yeux vers le ciel avec une expression d’amour et de langueur; son
attitude trahit une secrète émotion.
La jeune fille a le type particulier de Greuze; la bouche et le
nez sont d’une rare délicatesse; jamais le pinceau de l’artiste n’a
été plus ferme ni plus savant; jamais sa touche n’a été plus
moelleuse. Ses chairs souples et vivantes ont le ton doré qu’il
aimait.
En considérant ce tableau, un prince royal disait spirituelle-
ment : « Cette peinture est une petite merveille de grâce : on
devrait l’appeler le Dernier soupir de l’innocence. »
Provient de la collection Schneider, où ce tableau était catalo-
gué sous le n° 48.
T. — H., 0,40. L., 0,32.
GOYEN (Jan Van)
LS — Bords de la Meuse.
Au premier plan, un bateau contenant deux pêcheurs. Sur la
barque, le monogramme et la date 1631. Plus loin, une femme est
agenouillée venant de puiser de l’eau. A droite, deux paysans, dont
l’un est sur une échelle ; dans le fond, des granges et des chau-
mières.
Curieux spécimen du maître, très bien conservé.
B. — H., 0,27. L., 0,36.
GREUZE (Jean-Baptiste)
19 — L’Innocence.
Une jeune fille à moitié vêtue, les cheveux défaits, tourne ses
yeux vers le ciel avec une expression d’amour et de langueur; son
attitude trahit une secrète émotion.
La jeune fille a le type particulier de Greuze; la bouche et le
nez sont d’une rare délicatesse; jamais le pinceau de l’artiste n’a
été plus ferme ni plus savant; jamais sa touche n’a été plus
moelleuse. Ses chairs souples et vivantes ont le ton doré qu’il
aimait.
En considérant ce tableau, un prince royal disait spirituelle-
ment : « Cette peinture est une petite merveille de grâce : on
devrait l’appeler le Dernier soupir de l’innocence. »
Provient de la collection Schneider, où ce tableau était catalo-
gué sous le n° 48.
T. — H., 0,40. L., 0,32.