DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.26796#0370
Iëttreî
ensuite, sur-tout dans les danses à grands
niouvemens, qui ne permettaient pas
ces deux exercices à la fois j l’une de
ces robes est transparente , & lailse voir
le corps presque à nud i on les apellaifc
JDiaphanes, ou Tarentines , parce que
c’était à Tarcnte que ia molleise & la
volupté les avait imaginées. On croit
qu’elles étaienc tiisues de cette espéce
de soye ou de duvet, apellé lanaÿennci,
ou pinna , qu’on tire d’une espéce de
coquillage , & que l’on travaille encore
dans cette viile. St. Bazile en parle
sous le nom de laine d’or , com-
me de la plus précieuse de toutes.
Au bas de ce tableau est une petite pié-
ce qui représente deux tigres, siairans
deux cymbales , instrumens ordinaires
des Baccantes, & que l’on trouve pres-
que toujours avec ces animaux.
Le XVIII. Tableau représente une
Vénus, ou l’une de ces Danseuses lascives
ensuite, sur-tout dans les danses à grands
niouvemens, qui ne permettaient pas
ces deux exercices à la fois j l’une de
ces robes est transparente , & lailse voir
le corps presque à nud i on les apellaifc
JDiaphanes, ou Tarentines , parce que
c’était à Tarcnte que ia molleise & la
volupté les avait imaginées. On croit
qu’elles étaienc tiisues de cette espéce
de soye ou de duvet, apellé lanaÿennci,
ou pinna , qu’on tire d’une espéce de
coquillage , & que l’on travaille encore
dans cette viile. St. Bazile en parle
sous le nom de laine d’or , com-
me de la plus précieuse de toutes.
Au bas de ce tableau est une petite pié-
ce qui représente deux tigres, siairans
deux cymbales , instrumens ordinaires
des Baccantes, & que l’on trouve pres-
que toujours avec ces animaux.
Le XVIII. Tableau représente une
Vénus, ou l’une de ces Danseuses lascives