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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0117
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DÉCADENCE.

i5

sont dénués de proportions) dont toutes les formes sont impraticables, et dont les ornemens mêmes,
enfans du caprice, choquent toute espèce de convenance.

Cette mode nouvelle ne pouvait manquer de corrompre le j ugement du public, et de l'aire perdre de
vue aux artistes eux-mêmes les vraies beautés delà Peinture. Aussi, dès ce moment, borné à des com-
positions dont l'invention ne demandait ni la connaissance des passions humaines, ni celle de l'his-
toire, et dont l'exécution n'exigeait ni l'étude de l'anatoniic, ni un dessin correct, cet art avili
marcha-t-il rapidement vers sa ruine (a). Il s'égara aussitôt qu'il perdit de vue les beaux modèles
qui l'avaient conduit à la perfection. Réduit au vain ornement des murailles, attachant ses ou-
vrages à des cmplacemens souvent ignobles, il perdit la gloire qui l'environnait, lorsque dans les
beaux jours des premières Ecoles, ce n'était pas le plaisir d'un seul qui l'occupait, et lorsqu'un
beau tableau pouvant se transporter, un grand peintre appartenait à l'univers entier, suivant l'ex-
pression de ce Pline qui ennoblit tout (b).

C'est pour démontrer ce changement que la planche II a été composée.

Le caractère insignifiant ou ridicule des objets qu'elle renferme, semble prouver que toutes les
institutions, et toutes les inventions humaines, une fois arrivées à la perfection, trouvent en elles-
mêmes une cause de décadence, avant qu'il se présente des causes étrangères. Parvenues à une cer-
taine hauteur, ne pouvant plus croître, elles s'étendent, pour ainsi dire en largeur, elles se rami-
fient, se portent vers des recherches futiles, et se chargent d'ornemens superflus, destructifs de
leur essence: tel un fleuve, grand et majestueux, grossi pendant un long cours du tribut de cent
rivières, lorsqu'il est parvenu vers la fui de sa course, dépasse ses bords, se divise en branches
inutiles, nuisibles, et se perd enfin dans les sables qu'il a lui-même amoncelés.

Nous avons vu l'Architecture décheoir de sa grandeur en s'éloignant de sa simplicité première,
perdre sa grâce eu abandonnant ses proportions, et tomber dans le désordre et la lourdeur, pour
ne se relever qu'après avoir passé par les erreurs du système le plus bizarre. Nous allons voir pa-
reillement la Peinture oublier les productions ingénieuses et touchantes des beaux siècles, mécon-

d'avoir fait adopter 1.

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rappe

, lorsqu'il v

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r l'École
ble. Ce-

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s pem

jourd'hui bu muséo de Pûrtici, je veux dire celles de l'ompci, d'Her-
cûlanuoi, de Kéihia, et celles de la ville de Stabia, où il trouva la
mort, dous l'éruption du Vésuve, en cherchant sou ami Poraponianus.

Viiruve, .nti>le, cl juge plus sévère que ces historiens, après avoir
l'ail une dcsrripiiiju plus dclaillée des peintures exécutées par I.udiiis
ou p.ir lés élèves, déploie l'usage déraisonnable de ce genre d'orne-
ment, ci le préjudii e que l'An eu soulViil.

Ce n'est donc pas sans fondement ipie je place à eette époque les
cuiimiencctiieiis au moins de l;i ikv.idriiiv île la Peinture.

<i le> promue i*ir
«./m. ,,,„,fc,,„'ora

, cur pitlclierrimir

n talmlarum, et t/uœdam

cupidîtas hœc tropic
nuda virtuspiaeen

sipicturadcjeciuci,

omnibus dus hominibusqux'formofior video-

i/uidiptitl .-/pcl/rs, l'hitliiisvc, gru-culieleli-

On pe,

u croire

encore, comme je l'ai dit, qu'elle y fut entraînée

<!>">'» œ&ptiorum

avec rapi

ht, pué

que Pline, qui semble devenir plus précis lorsqu'il

venit. Celte méthode

traite ce



;urdc comme la cause principale de cette déçradj-

rérente de celle que

tion le cl

oiN Ijl.'oi

x faisait assez généralement de sujets peu digues de

Peinture, suivant le t

l'applicat

ion d'un

pinceau savant, et même d'images e M rava gantes; et

Marner, breviores ip

puisque <



: coté le goût de cette sono de peinture s'étendait

nit (lib. XXXV, cap

ebatraej.

jur davai

nage: et nosirin eetalû imaaiam expicturd non

que celles de P&roni

O millet in

(XXXV,

cap. -j.)

idée positive de ces n

Néron

.élit iep

résenicr sur une toile de lao pieds de liant ; et un

On peut voira ce si

de se- af

Franchis

it peindre sous les portiquca d'Aiitimn tous loa.glu-

§ io. — Winkelut;.....

plu,

■ llu- i

ni- Je

de la foudre : Et eapklura, yitttpcractu esset

/k(i™*(ibid).

Pétrone confirme en ceci l'opinion de Pline, <
qu'il écrivait snus le règne de Néron, son jugeu
niême époque. En cherchant il rccoumiiiro l','i;;c i
d'une galerie ipi'il examine, il OU fi-ippe de la d
■I en reconnaît pareil le mont la cause dans le clu

Recherchas philosopli. sur les Égyptiens ■

mœurs dont il fait des descripl

celle époque plutôt qu'à celle di

(b) Pictotytia rcs commuai
 
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